Les inégalités sociales en France Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles. Les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50% les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les inégalités touchent surtout les familles monoparentales et les jeunes. Les femmes sont dans des situations plus précaires que les hommes. En dix ans, alors que la richesse nationale a augmenté de 7 %, la France a compté 630 000 pauvres supplémentaires entre 2006 et 2016.
En conclusion, les inégalités de niveau de vie, observées à travers ces différents indicateurs n'explosent pas en France. En revanche, la tendance historique à la baisse s'est retournée. Tout au long des années 1970 à 1990, les revenus des pauvres et des riches avaient tendance à se rapprocher.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Si les enfants d'immigrés réussissent mieux que les autres à l'école, leurs parents sont davantage concernés par le chômage et les bas revenus que le reste de la population. L'origine sociale des immigrés et des étrangers est la principale explication des inégalités qui les touchent.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
A l'inverse, le pays le plus inégalitaire de l'UE est la Bulgarie avec un coefficient de Gini de 39,7. Viennent ensuite la Lettonie (35,7) et la Lituanie (35,4). A titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini équivalent à 60.
Il prend en compte plusieurs facteurs : du logement aux pratiques culturelles, en passant par l'accès et les usages d'Internet et à la représentation politique. Une inégalité de taille est l'accès à une longue vie : les 5 % les plus riches vivent environ 12,7 années de plus que les 5 % les plus pauvres.
Avec la hausse des séparations, les femmes comme les hommes sont de plus en plus souvent parents de famille monoparentale. Contrairement aux hommes, les femmes reforment moins souvent un couple. En 2020, 1,62 million de femmes et 0,35 million d'hommes résident sans conjoint avec leurs enfants.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
Au sein d'une même région ou d'une même ville, on peut aussi voir des différences marquées entre différents territoires ou quartiers, que ce soit en termes d'opportunités économiques ou de qualité de vie. Ces inégalités dites « territoriales » constituent un problème politique, social et économique important.
S'agissant de la possibilité de trouver du travail, la situation des femmes est perçue comme moins bonne que celle des hommes par 58 % des Français, soit 6 points de moins qu'en 2003. Là encore, on note un écart important entre l'inégalité perçue par les femmes et par les hommes (67 % contre 49 %).
Les inégalités sociales en France
Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles. Les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50% les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
Les pays du nord de l'Europe, comme le Danemark et la Norvège, et certains pays d'Europe centrale, comme la Slovénie et la République slovaque, sont les plus égalitaires. La France est très proche de la moyenne de l'OCDE, plus égalitaire que le Royaume-Uni, mais légèrement moins que l'Allemagne (graphique p. 9).
La dernière place du classement 2023 est occupée par la Cisjordanie et la bande de Gaza (26,3 %) - après le Yémen (26,9 %), le Soudan (29,4 %) et le Qatar (29,4 %). Ce graphique indique le score de l'indice d'égalité juridique entre les femmes et les hommes, dans les pays sélectionnés en 2023.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Italie (1 946 milliards) et l'Espagne (1 346 milliards). Economie, emploi, numérique, commerce...
Les causes de la hausse de ces inégalités sont nombreuses. A commencer par la mondialisation, «l'entrée de la Chine sur le marché mondial du travail, et l'arrivée de nombreux travailleurs peu qualifiés qui ont tiré les salaires vers le bas dans les pays riches», indique Thomas Piketty.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
L'inégalité menace le développement social et économique à long terme, porte atteinte à la réduction de la pauvreté et détruit le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi des personnes. Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l'environnement.
Les causes : arrêt des aides exceptionnelles de solidarité et fin de la majoration de l'allocation de rentrée scolaire. Plus précisément, le taux de pauvreté des chômeurs a augmenté de 1,9 point en 2021 (35,1%), progression due à la fin de la prolongation des droits d'assurance chômage, pointe l'étude.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
En 2021, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. En 2021, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,5 %.