À près de 300°C, la combustion atteint son apogée. La réaction continue avec crépitement et éclat, au fur et à mesure que les poches de chaleur se libèrent. À ce moment, les flammes peuvent atteindre une température de 1 100°C.
La combustion : Entre 800 et 1 000°C, le bois se décompose et laisse place à des braises ardente. Ces dernières maintiennent le foyer au-dessus des 250°C, permettant au phénomène de pyrolyse de s'entretenir par lui-même. C'est à ce moment que votre installation fonctionne au maximum de sa capacité.
Les flammes apparaissent lorsque les gaz combustibles réagissent avec l'oxygène. Elles manifestent une réaction chimique libérant de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C.
La température d'auto-inflammation est celle à partir de laquelle la combustion s'amorce spontanément en l'absence d'apport de point chaud (flamme pilote) et sous atmosphère normale. Pour le bois, cette température varie de 200°C à 600°C selon l'essence de bois, sa teneur en eau et sa masse volumique.
Les braises rayonnent une chaleur plus homogène et constante que les flammes d'un feu. Elles sont souvent utilisées en cuisine pour trois raisons différentes : Leur combustion ne dégage que du CO2 (ou presque). Les fumées ne sont quasiment pas toxiques, alors que ce n'est pas le cas des combustions primaires.
Si votre bois de chauffage peine à s'allumer et ne se consume pas comme d'habitude, il y a de grandes chances pour que votre bois soit trop humide. En règle générale, un bois de chauffage de qualité a un taux d'humidité inférieur à 20 %.
Les feuillus durs restent les bois de chauffage le plus adapté au chauffage domestique. Chêne, hêtre, charme, frêne : Ils ont tous la particularité d'être plus denses et de dégager plus de chaleur, rendant votre poêle à bois plus performant. En effet, les fibres étant plus denses, la combustion prend plus de temps.
Les feux de route
Les feux de route sont les plus puissants, ils permettent d'éclairer la chaussée à au moins 100 mètres.
Le Vésuve ou mont Vésuve (Italie)
Le Vésuve est l'un des volcans les plus connus du monde… et l'un des plus menaçants. S'il est à l'origine de l'ensevelissement de la ville de Pompéi en 79 av. J. -C., huit éruptions explosives majeures ont été enregistrées au cours de ces 17.000 dernières années.
Le volcan Tambora à Sumbawa, est connu pour avoir été l'éruption la plus puissante (dix mille fois celles des bombes A d'Hiroshima et de Nagasaki réunies) et la plus meurtrière. Cette montagne de feu a fait plus de 90.000 victimes : 10.000 furent touchés par l'éruption et le reste moururent de faim.
Entre 44 et 47°C, il existe un risque de brûlure sans sensation douloureuse ». A une température de 60°C, les risques de brûlures sont très importants puisqu'une brûlure du deuxième degré survient en 5 secondes chez l'adulte. Cette température apparait donc comme un seuil de risque inacceptable.
La couleur bleue de la base vient du fait que cette partie de la flamme est mieux oxygénée, étant en contact direct avec l'air frais et n'est pas « polluée » par les produits de la combustion. La température y est d'environ 1 200 degrés.
L'essence du bois de chauffage
C'est leur dureté qui définit leur qualité de combustion : Les bois tendres, comme le peuplier ou le bouleau, offrent une combustion très rapide, car elle produit très peu de braises. Ils sont très utiles comme allumes-feu, mais ne sont pas les plus adaptés pour un chauffage efficace.
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
Plusieurs causes sont possibles pour ce type de fléau : L'essence de bois que vous avez choisie est un feuillu tendre qui brule vite, privilégiez plutôt un feuillu dur ; L'arrivée d'air dans votre appareil est trop importante et cela accélère la combustion, les braises se consument alors trop vite.
Les bois provenant de feuillus durs sont ceux qui produisent le plus de chaleur et brûlent le plus longtemps. Ces bois sont donc à privilégier, pour profiter d'un beau feu, sans devoir remettre des bûches sans cesse : chêne, hêtre et charme, mais également orme, frêne, érable…
du fait de sa structure cellulaire, qui emprisonne de l'air sous forme de petits volumes, le bois est un mauvais conducteur de la chaleur.
Le chauffage au bois, le plus économique
le poêle à bûches. Ce poêle à bois fonctionne avec des bûches de bois. Adapté aux petites surfaces, il peut entrer en complémentarité avec un système de chauffage central ; le poêle à pellets.
La température surfacique externe du conduit de fumée, simple ou double paroi, ne doit pas excéder 50°c dans les parties habitables et 80°c dans les parties non habitables, sauf : Dans le cas de chaufferie ou mini – chaufferie : le personnel étant considéré comme qualifié et averti.
Comportement du bois exposé à un feu
La réaction du bois lors d'un incendie est également prévisible et calculable. En brûlant, le bois se carbonise en surface à raison de 0,65 mm/min.
Pouvoir calorifique inférieur (PCI) du bois : 1,7 kWh/kg à 60 % d'humidité ; 4,0 kWh/kg à 20 % d'humidité ; 4,4 kWh/kg à 11 % d'humidité.