L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C.
On transvasera les nouvelles colonies créées dans les ruches quand tous les cadres seront remplis.
Tout d'abord, si vous avez dû faire voyager votre essaim, installez la ruchette à côté de la ruche de destination et laissez-le « reposer ». Une à deux heures plus tard, ouvrez la porte de la ruchette pour libérer les abeilles, et laissez-les s'imprégner de leur nouvel environnement !
Il est possible d'ouvrir les ruches rapidement seulement à partir de 12°C. Les cadres ne devraient pas être retirés des ruches sous les 16°C. Les substituts de pollen sont habituellement peu utiles au début du printemps.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.
Ouvrir une ruche au printemps. La visite de printemps s'effectuera en février ou mars, lors d'une belle journée. Ce sera la première visite après une longue période d'hivernage. L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C.
- en régions tempérées, à l'automne, avec la plaque d'hivernage, - ou au 15 janvier (indication pour la Franche-Comté, région de l'Est de la France) avec le tiroir pour plateau de récolte (percé de 5 trous Ø 3,5 mm). La plaque ou le tiroir devront être retirés à la pause de la deuxième hausse à miel.
Les abeilles d'hiver assureront la survie de la ruche
La nature des abeilles qui naissent à l'automne change également, ce sont les abeilles d'hiver. Alors que les abeilles de printemps et d'été sont spécialisées dans la récolte des nectars des fleurs, les abeilles d'hiver sont adaptées pour résister à l'hiver.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Vous pouvez placer votre piège : dans la ruche. près de la ruche (500 à 800 m) dans un endroit déjà visité par des essaims ou qui leur sert de lieu de passage.
Un essaim d'abeilles est constitué d'une reine, de 15 000 à 60 000 ouvrières et de 1 500 à 2 000 faux bourdons en saison. L'abeille ouvrière vit jusqu'à 35 jours et accomplie sept missions dont la plus longue est le butinage (15 jours). Les mâles, ou faux bourdons, se repèrent facilement par leurs très gros yeux.
En règle générale, il est recommandé de réaliser la division des ruchers au printemps (plus particulièrement vers mars-avril). Cela peut varier légèrement d'une région à l'autre en fonction du climat, mais, en France, la période idéale reste autour de mars-avril.
Pour éviter l'essaimage, vous pouvez ajouter des hausses afin de donner plus d'espace aux abeilles ouvrières pour stocker les réserves de miel. Une hausse supplémentaire laisse également davantage de place à la reine dans le nid pour y pondre les œufs.
En période de miellée il faut poser la deuxième hausse lorsque les abeilles commencent à remplir les cadres de rive de la première. Ces deux cadres encore vides peuvent alors être passés au centre de la hausse.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le nourrissement des abeilles au candi, fondant ou pattie
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
L'hiver, elles cherchent un abri naturel pour s'en faire un petit nid douillet où hiberner : leur métabolisme est complètement ralenti et elles se réveilleront avec les premières chaleurs du printemps. Ces abeilles solitaires ont de plus en plus de mal à trouver des abris naturels.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol. En second lieu, il y a le nourrissement de complément programmé au début de l'automne ou effectué en urgence en hiver.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.