Mahomet est une tragédie militante qui dénonce l'instrumentalisation du sentiment religieux mis au service de la volonté de puissance d'un pervers manipulateur. L'islam, auquel Voltaire rendra justice dans d'autres écrits, est un paravent commode pour attaquer tous les fanatismes.
Une définition qui dénonce le fanatisme
Il s'attaque aux fanatiques : "le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère." Voltaire associe "fanatisme" et "superstition" en utilisant un parallélisme. Le fanatisme devient ainsi la superstition poussée à son paroxysme.
Les lois et la religion ne suffisent par contre la peste des âmes ; la religion, loin d'être pour elles un aliment salutaire, se tourne en poison dans les cerveaux infectés. » Voltaire condamne sans réserve le fanatisme qui ignore les lois et corrompt les religions.
Jean-Pierre Guingané, auteur et metteur en scène burkinabé
Victor Hugo y dénonce, à travers l'Inquisition espagnole, le fanatisme religieux, l'instrumentalisation et la soumission du pouvoir politique au religieux.
1. Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence. 2. Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose : Le fanatisme des jeunes pour les vidéoclips.
Le fanatisme peut être présent dans certaines formes de la pensée religieuse, il sous-tend les régimes totalitaires et des extrémismes nationalistes ainsi que certaines autres manifestations contemporaines, souvent politiques.
La solution politique et juridique préventive au fanatisme est, dès lors, à la fois la séparation stricte des domaines spirituel et temporel de l'Église et de l'État, et l'intégration des diverses religions à la vie éthique.
A l'origine, le fanatisme est un attachement sans limite à un rituel[2]. Le fanatique ne tolère la moindre déviation, ni pour lui-même, ni pour quiconque appartenant à la communauté censée adhérer à ce rituel[3].
Étymologie. Le mot fanatisme dérive de fanum, qui signifie « temple » en latin. Il désigne donc au départ une attitude religieuse, mais avec une notion d'excès qui peut aller jusqu'au meurtre.
Voltaire y dénonce l'inhumanité de l'esclavage : le nègre de Surinam est montré comme un demi-homme, avec un bras et une jambe en moins.
A travers ce récit, on retrouve Voltaire dénonçant le fanatisme.
Candide est également un conte philosophique car il critique la société de l'époque et dénonce les maux qui la rongent : le fanatisme religieux, l'esclavage, l'absurdité de la guerre…
Voltaire dénonce ainsi la logique absurde et autoritaire de l'Inquisition qui tente de travestir des solutions absurdes en arguments rationnels. L'inanité des méthodes employées est soulignée par la dernière phrase du texte : le terre se remet à trembler dès la fin de la cérémonie.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Dans Candide, Voltaire dénonce l'esclavage notamment à travers le personnage du nègre de Surinam, dans le chapitre 19. C'est l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté qui est exposé dans ce chapitre.
Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique.
« se croit inspiré de la divinité, de l'esprit divin » ; 2. est « animé envers une religion, une doctrine, une personne, d'une foi intraitable et d'un zèle aveugle » ; 3. par extension, éprouve « une admiration, une passion excessive pour quelqu'un, quelque chose ».
Définition de fanatique adjectif et nom
nom Des fanatiques exaltés. Qui a une passion, une admiration intense pour qqn ou qqch. ➙ passionné ; fan, fana. (choses) Marqué par le fanatisme.
1. [En parlant d'une pers.] Qui est porté au fanatisme, qui adhère à une cause ou à une doctrine religieuse, politique ou philosophique avec une conviction absolue et irraisonnée et un zèle outré poussant à l'intolérance et pouvant entraîner des excès.
1. Qui est emporté par une ardeur excessive, une passion démesurée pour une religion, une cause, un parti, etc. : Massacres causés par des fanatiques. 2. Qui a pour quelque chose, quelqu'un une admiration passionnée, enthousiaste : Un fanatique de la peinture.
Synonyme : énergumène, exalté, excité, illuminé, mystique, sectaire. – Littéraire : séide, zélateur.
Texte argumentatif sur le fanatisme religieux.
Qui est porté au fanatisme, qui adhère à une cause ou à une doctrine religieuse, politique ou philosophique avec une conviction absolue et irraisonnée et un zèle outré poussant à l'intolérance et pouvant entraîner des excès.
Le fanatique, selon Diderot dans L'Encyclopédie (1777) est un « fou, extravagant, visionnaire qui s'imagine avoir des inspirations ». Là, l'auteur insiste sur le caractère délirant du fanatique, littéralement celui qui demeure dans le temple (fanum en latin).