Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
La leçon finale de Candide fait écho à la philosophie qui est invoquée pendant toute la durée du récit : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.". "Il faut cultiver notre jardin" est à la fin du conte et semble donc répondre à la première maxime énoncée.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
La philosophie de Pangloss, qui consiste à croire que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes ».
– Un être parfait créerait un monde parfait, donc le monde est parfait. En outre, un être parfait créerait tout ce qui pourrait être créé, par conséquent tout ce qui pourrait exister existe en fait. Par conséquent, ce monde est le meilleur des mondes possibles et tout est pour le mieux.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et l'Eglise. Critique de toutes les formes d'injustices et d'arbitraire, de la violence, de l'esclavage, de la violence à l'égard des femmes, du libertinage, de l'immoralité.
La lecture de l'œuvre et les activités écrites et orales qu'elle suscite permettent d'exercer la raison des élèves, de développer leur esprit critique et de les armer pour la lutte contre toute forme de fanatisme, d'obscurantisme et d'intolérance. Un accompagnement pédagogique riche.
J'ai aimé suivre l'évolution de ce personnage. Au fil de ses mésaventures, Candide va petit à petit prendre du recul par rapport à tout ce qu'a pu lui enseigner Pangloss par le passé, et cette théorie que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
Candide manifeste l'œuvre de philosophe de Voltaire : l'auteur y livre une lutte acharnée qui vise à la fois la métaphysique et l'esprit de système, ainsi que les différents maux qui touchent le monde : le fanatisme, l'intolérance, la guerre et l'esclavage.
En effet, Candide a tué (ou croit avoir tué) trois hommes : le « juif Issachar », le Grand Inquisiteur et le jeune Baron, frère de Cunégonde. Lorsque Candide retrouve Cunégonde à Lisbonne, elle est la propriété d'un banquier israélite qui l'a achetée pour en faire sa maîtresse.
Ses idées. Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre. Candide rencontre le derviche, il va répondre aux questions de métaphysique de Pangloss.
Un monde parfait et luxueux
Beauté : « belles filles », « grâce inimaginable » ; mœurs policées : « poliment » ; pureté et abondance : « eau pure », « toute pleine ». Un monde luxueux et raffiné : Luxe des matières : « or et pierreries », « orné », « duvet de colibri ».
Candide, chapitre 30 : Introduction
Voltaire défend au contraire dans ce conte philosophique l'idée que l'homme (qui vit dans un monde horrible, comme en témoignent les nombreuses mésaventures de Candide) est capable d'améliorer lui-même sa condition.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Candide est le héros éponyme d'un conte philosophique de Voltaire. Dans ce conte, l'auteur se moque de la philosophie de Leibniz à travers le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, et fait également de son récit une leçon de morale. Cette œuvre a donc un aspect philosophique.
Introduction Dans Candide, Voltaire fait une satire du pouvoir du clergé ainsi que l'intolérance. La satire est une critique dont le but est de se moquer d'un sujet, ici, la religion. La religion dans Candide fait partie des caractères les plus critiqués de ce conte. En effet la religion est au cœur du livre .
L'accent y est mis plus fortement sur la morale. J'appelle liberté le pouvoir de penser à une chose ou de n'y pas penser, de se mouvoir ou de ne pas se mouvoir, conformément aux choix de son propre esprit.
Selon lui, Dieu a crée ce monde avec ce qu'il contient, et c'est à l'homme, autant que créateur sage, qu'il faut s'intéresser dorénavant. Ce mal qui existe sur terre ne peut être point nié pour la simple raison qu'il est concret, et c'est par la raison qu'on est arrivé à le savoir.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
Voltaire a étudié au collège jésuite Louis le grand. L'écrivain s'oppose au fanatisme tel qu'il le perçoit dans la gestion de l'église en France et raille l'artifice du discours stylisé.