La durée de survie des patients dialysés varie considérablement en fonction de leur âge. Pour les patients commençant une dialyse et âgés de moins de 50 ans, le taux de survie global sur environ 1 an est de 95 %, de 80 % pour 5 ans et de plus de 50 % pour 10 ans.
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
Risques fréquents (entre 1 et 10% des séances)
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
L'étude montre que le taux de survie sur une année est de 71 % en moyenne : 80 % chez les patients âgés de 70-74 ans, 69 % (75-79 ans) et 54 % (80 ans et plus) (p=0,008). Le taux de survie est de 88 %, 71 % et 64 % chez les patients présentant aucune, une, deux (ou plus) comorbidités, respectivement (p=0,056).
Dans l'insuffisance rénale terminale, l'arrêt de dialyse entraîne la mort en moyenne en huit jours. Si la décision d'arrêt est celle du patient, on la considère en France comme une conduite sui- cidaire.
Ainsi, l'espérance de vie d'un homme dialysé à l'âge de 30 ans n'excède pas l'âge de 47 ans, contre 80 ans pour la population générale. La dialyse reste donc une prison qui met la vie en suspens malgré les espoirs qu'elle a fait naître et les moyens considérables qui lui sont consacrés.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
En général, les patients qui ne sont pas transplantés et restent donc en dialyse sont plus âgés et / ou ont une ou plusieurs maladies empêchant leur accès à la greffe. Cet état de santé dégradé a un impact en tant que tel sur leur espérance de vie.
Quand la filtration ne se fait plus correctement, les déchets s'accumulent dans le sang et le corps s'empoisonne progressivement. En cas d'insuffisance rénale chronique, qui évolue en 5 stades, un certain nombre de néphrons sont détruits de manière irréversible.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Le cout des différentes modalités de dialyse est par ailleurs très variable : - une séance d'hémodialyse en centre : 340 à 380 €, - une séance en autodialyse ou UDM : 200 à 250 €, - une semaine de dialyse péritonéale : 550 à 700 €.
Pour stopper ou ralentir la progression de l'insuffisance rénale, il est particulièrement important de contrôler la pression artérielle qui doit rester inférieure à 130/80 mm Hg et maintenir la protéinurie en dessous de 0,5 grammes par 24 heures.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
L'insuffisance rénale aiguë est habituellement totalement réversible mais pendant la durée de l'IRA le patient doit dialyser afin de purger son corps des déchets métaboliques.
Elle débarrasse le sang des déchets et de l'eau (ou toxines) accumulés en excès dans le corps. Elle permet : D'épurer le sang des déchets non éliminés par les reins malades (urée, créatinine….), De rééquilibrer la répartition de l'eau et des autres substances dissoutes dans l'organisme.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
Les reins sont en charge de l'équilibre de notre organisme. En filtrant le sang, ils régulent la quantité d'éléments présents dans le corps. Si vous mangez une banane par exemple, ils s'activent pour éliminer l'excès de potassium.
Les paramètres anthropométriques: la perte de poids continue en dialyse reste indiscutablement le signe le plus sensible de dénutrition. Dans notre centre, nous utilisons le pourcentage de perte de poids dans les derniers mois ou par rapport au poids de forme, défini comme le poids usuel du patient avant la maladie.
Protéines – Selon le stade de votre maladie rénale, vous devrez peut-être limiter l'apport en protéines, ou au contraire en consommer davantage. Parmi les sources de protéines au petit-déjeuner : 100 g de yogourt, ¼ tasse de fromage cottage, 1-2 œufs, 1 c. à soupe de beurre d'arachides.
Fromages, de préférence le Brie, Camembert, fromage blanc, cottage, cancoillotte, mozzarella, ricotta. Lait et produits laitiers (yaourts...). (Attention à l'apport de phosphore avec les produits laitiers).