Quelles voitures peuvent rouler au bioéthanol E85 ? Par principe, l'installation d'un boîtier bioéthanol est possible sur toutes les voitures fonctionnant à l'essence Sans Plomb 95.
Pour pouvoir rouler au bioéthanol, il faut qu'une voiture soit adaptée dès sa fabrication. Rares sont les marques ayant eût une gamme de véhicules flex e85 d'origine. On peut citer Renault/Dacia, Volkswagen, Saab et Ford.
En Europe, tous les véhicules à essence sont compatibles avec l'E5, et plus de 90 % des voitures produites après 2000 peuvent fonctionner, sans modification, avec l'éthanol à 10 % (E10).
Les modèles Dacia Hi-Flex, Ford Flexifuel, Opel Flexfuel, Peugeot Bioflex, Renault Bioéthanol, Saab Biopower et Volvo Flexifuel sont des voitures flexfuel d'origine et peuvent rouler au Superéthanol-E85.
Faut-il le rappeler : le bioéthanol est un carburant que peuvent tolérer, dans l'absolu, tous les moteurs essence. Cela signifie que même en l'absence de kit de conversion, en faisant le plein de votre voiture à l'E85, il n'y a, sur l'instant, pas de risque de panne grave.
Comme ces voitures n'ont pas été adaptées pour résister à l'éthanol, la présence d'alcool dans la durite d'essence ou au contact d'un joint désagrégé peut provoquer un incendie. Il est donc important de n'utiliser ce carburant vert que sur les voitures construites à partir de l'an 2000.
Les risques de fuite qu'implique l'éthanol
En plus d'être corrosif pour vos injecteurs, l'éthanol est susceptible de provoquer des fuites de carburant. En effet, la corrosion accélérée des injecteurs implique une perte d'étanchéité qui peut conduire à des fuites de carburant.
Des constructeurs tels que Volvo, Saab, Dacia, Ford, Opel et Renault proposent des véhicules qui peuvent rouler à l'éthanol sans modification.
Il est déconseillé de faire fonctionner à l'éthanol une automobile équipé d'un moteur diesel. Les modèles neufs déjà équipés pour rouler au superéthanol sont actuellement : les Ford Fiesta, Puma, Focu, Kuga et les utilitaires Fiesta Van et Transit Connect.
L'essence E10 (ou SP95-E10) contient quant à elle jusqu'à 10% de bioéthanol, et contribue ainsi à l'utilisation d'une énergie plus « propre » dans les véhicules. Le Superéthanol E85 est quant à lui composé de bioéthanol à hauteur de 65% à 85%, et de Sans Plomb 95 pour le reste.
Le Duster FleX3 peut indifféremment fonctionner à l'essence, au GPL et à l'E85, sans manipulation ni temps d'adaptation. Des trois carburants, le GPL reste le plus économique à l'usage : l'E85 est plutôt une solution de complément.
En plus d'abîmer fortement votre moteur, il faut savoir que l'utilisation de l'éthanol sans boîtier est illégale. La loi stipule que tout automobiliste se doit d'utiliser le carburant figurant sur sa carte grise.
Comment peut-on rouler à l'E85 ? Deux possibilités permettent de rouler avec ce carburant. La première est d'acheter un véhicule neuf flexifuel vendu par un constructeur, la seconde est de faire monter sur sa propre voiture un boîtier spécifique par un professionnel.
Une hausse de la consommation
La consommation de carburant augmente de 10% à -5 degrés par rapport à une température de 20 degrés. Alors, oui le froid impact la consommation de carburant. Cette hausse peut même aller jusqu'à 20% quand un automobiliste effectue de courts trajets à des températures négatives.
Pour effectuer cette transformation, il faut acheter un kit, moyennant environ 3.000 euros, pour installer un deuxième réservoir. "Il roule en bicarburation, c'est-à-dire en permanence avec 40% de diesel et 60% de gaz", précise encore Iphigénie Ngounou.
La BMW M5 E39 est compatible avec la pose d'un kit de conversion bio-éthanol E85, aussi appelé Flexfuel E85.
Volvo Cars dispose ainsi aujourd'hui de l'une des plus importantes gammes de véhicules fonctionnant au superéthanol. En effet, la marque propose non moins de cinq modèles - C30, S40, V50, V70 et S80 - disponibles avec un ou deux moteurs FlexiFuel.
COMMENT EST-IL FABRIQUÉ ? Dans notre pays, le Superéthanol E85 (aussi appelé bioéthanol) d'origine agricole est principalement constitué de betterave à sucre et de céréales comme le blé et le maïs.
Outre l'importante économie réalisée sur le budget carburant, l'éthanol permet de réduire de manière significative la pollution d'un véhicule essence : 42.6% de CO2 en moins et deux fois moins de Nox. L'indice d'octane plus élevé (106 à 85% d'éthanol) apporte du couple et donc une sensation de puissance accrue.
Des risques contestés par certains scientifiques
Pour faire fonctionner le moteur, l'éthanol disperse l'eau qu'il contient à l'intérieur du réservoir jusqu'à ce qu'elle soit entièrement brûlée. Il peut alors décaper le réservoir et par conséquent boucher le filtre à carburant.
L'éthanol abîme les soupapes
Les véhicules construits après les années 2000 ont reçu un traitement spécifique pour pouvoir tolérer la présence d'éthanol dans le carburant. Il n'y a donc pas de risques d'impact sur la culasse ou les soupapes. Le seul risque, c'est pour les voitures construites avant 2000.
Faux. Le superéthanol-E85 n'est pas un carburant corrosif mais il est hydrophile. Il attire les molécules d'eau qui, elles, peuvent être corrosives si vous n'effectuez pas un entretien régulier du véhicule ou si vous ne roulez pas assez. Le bioéthanol a néanmoins un effet détergent.
Absolument, ces véhicules sont conçus pour s'adapter à la teneur en éthanol du carburant. Vous pouvez donc rouler à l'E85, à l'essence 95 ou 98, ou avec un mélange des 2.
A l'usage, les avis associés au bioéthanol laissent apparaitre un mauvais démarrage à froid l'hiver, des à-coups moteurs, avec à terme un risque majeur de défaillance du joint de culasse et des sièges de soupape. L'utilisation d'un boitier de conversion est tout aussi bannie.
Quelles voitures peuvent rouler au bioéthanol E85 ? Par principe, l'installation d'un boîtier bioéthanol est possible sur toutes les voitures fonctionnant à l'essence Sans Plomb 95. Il existe cependant quelques exceptions, comme la Lexus IS 250 équipée du moteur essence 4GR-FSE produite dans les années 2005 à 2007.