Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Les banques ne peuvent créer infiniment de la monnaie ou prêter à des emprunteurs sans analyser leur capacité de remboursement. En effet, comme toutes les entreprises, les banques peuvent devenir insolvables et risquer la faillite. L'insolvabilité est la situation d'une entreprise qui ne peut pas payer ses dettes.
Ce pouvoir de création monétaire des banques n'est pas illimité ; il est contraint par les « fuites » de liquidité subies par les banques lorsqu'elles doivent assurer la conversion de leur monnaie dans une autre forme de monnaie.
Réponse. Le mécanisme principal de la création monétaire repose sur le crédit bancaire. La monnaie est donc créée lorsqu'une banque accorde un crédit à un client. Depuis 1971 et la fin des accords de Bretton Woods, la monnaie n'a plus aucun lien avec l'or, qui est devenu une simple matière première.
La création monétaire n'est plus possible. La création monétaire se justifie par une demande économique de monnaie. Les prêts servent ainsi à financer les acquisitions immobilières des ménages, à créer ou développer des entreprises, etc.
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Une politique monétaire restrictive s'impose en cas de risque inflationniste. Tout risque de tension inflationniste et de surchauffe de l'économie amène la BCE à envisager un resserrement de sa politique monétaire et donc une hausse de son principal taux directeur (le Refi).
Les principales contreparties concernent donc respectivement la création monétaire d'origine externe, les créances nettes sur l'extérieur, et celle qui est d'origine interne, le crédit interne, subdivisé en créances nettes sur l'État et créances sur l'économie.
Cette création de monnaie scripturale qui se déroule selon trois modalités (crédit à l'économie, acquisition de titres publics et sur l'étranger) se traduit par une augmentation des agrégats monétaires.
Plus le taux des réserves obligatoires est faible, plus les banques pourront faire circuler la monnaie. Si la BCE décidait de baisser ce taux à 0,5 %, lorsqu'une banque gère 1 000 €, elle ne devrait plus déposer que 5 € à la Banque centrale nationale au lieu des 10 € précédemment.
Les «fuites» du circuit des banques. Si les banques ne peuvent pas créer autant de monnaie scripturale qu'elles le souhaitent, c'est parce que leur circuit est ouvert. Lorsqu'une banque accorde un crédit, elle doit être en mesure de parer deux évolutions défavorables (pour elle) de ce crédit.
L'effet Pigou (ou effet d'encaisses réelles) est un phénomène économique théorisé par Arthur Cecil Pigou. Il décrit l'effet par lequel, lors d'une baisse générale des prix, les encaisses (c'est-à-dire l'épargne placée) ne sont pas affectées.
Les fuites artificielles : c'est ce que l'on appelle dans le jargon monétaire la politique de réserves obligatoire. Cette notion de réserves obligatoires est appliquée pratiquement dans toutes les nations qui possèdent une banque centrale.
Sa description est la suivante : un accroissement exogène de la quantité de monnaie centrale se traduit par une augmentation moins que proportionnelle du niveau des prix, de sorte que l'offre réelle de monnaie s'accroît.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
Un risque bancaire est un risque auquel s'expose un établissement bancaire lors d'une activité bancaire. L'activité bancaire, par son rôle d'intermédiation financière et ses services connexes, expose les établissements bancaires à de nombreux risques.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
I) Les avantages de la création monétaire. Tout d'abord la création de monnaie permet de relancer l'économie. En effet, lorsque la Banque Centrale diminue le taux d'intérêt directeur alors les taux d'intérêts débiteurs des banques commerciales diminuent eux aussi.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
− Les agrégats monétaires sont l'expression statistique de la monnaie consi- dérée comme un stock. − Ils recensent les instruments monétaires, allant du plus liquide au moins liquide. − L'Eurosystème s'est doté de trois agrégats, M1, M2 qui comprend M1 et M3 qui comprend M2.
L'inflation a des conséquences négatives pour les agents détenant de la monnaie, puisqu'avec la hausse des prix la même quantité de monnaie permettra d'acheter moins de choses (perte de pouvoir d'achat).
Plongeon des Bourses, perturbations des marchés obligataires, hausse intempestive du yen, «profit warnings» en cascade, licenciements, défiance généralisée: certes, le choc a été très rude mais il n'explique pas à lui seul la rapidité et la vigueur de la contagion baissière.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
Deux contraintes principales limitent actuellement l'efficacité de la politique budgétaire : la contrainte européenne et la contrainte liée à l'endettement public.