De nombreuses zones du cerveau peuvent être affectées par les substances psychoactives et avec elles les « fonctions » psychiques et physiques qu'elles activent : raisonnement, mémoire, sensations, vision, coordination, douleur.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau.
Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
Mais, quelle que soit la modalité d'action de la drogue, la conséquence est la même : l'information qui circule entre les neurones est brouillée, altérée ; les perceptions changent, les sensations sont aiguisées ou atténuées, l'humeur est exaltée ou anesthésiée, les fonctions cognitives altérées.
Les produits psychoactifs agissent de plusieurs façons au niveau de la synapse. La molécule du produit imite la molécule naturellement produite par le corps, prend sa place sur les récepteurs et produit le même effet mais de façon plus importante.
Quoi qu'il en soit, l'accident vasculaire cérébral étant pour le cerveau ce que l'angine de poitrine est pour le cœur, ses facteurs de risque sont bien connus, les principaux étant le tabac, l'hypertension, l'excès de cholestérol, l'obésité et le diabète de type 2.
A plus long terme, la consommation régulière peut conduire à l'installation d'une dépendance. Elle peut être associée à des difficultés sociales et économiques et favoriser le développement de troubles psychiatriques.
Ce noyau fait partie d'un ensemble de structures cérébrales, qui comprend le septum, l'amygdale, l'hippocampe et le cortex préfrontal et qui est dénommé « circuit de la récompense » car il définit à chaque instant l'état de satisfaction physique et psychique dans lequel se trouve l'animal ou l'individu.
Le LSD est une drogue hallucinogène puissante. Elle est fabriquée à partir de l'acide lysergique, une substance provenant d'un champignon qui pousse sur le seigle et d'autres céréales. Le LSD peut avoir des répercussions de longue durée sur votre cerveau et votre état émotionnel.
95% de la sérotonine est produite dans l'intestin, et seulement 5% dans le cerveau par certains neurones dits sérotoninergiques.
Il s'agit d'une hormone neuronale, « neurohormone », produite par l'hypothalamus (la zone de régularisation du cerveau), mais aussi le locus niger (situé au niveau de la moelle épinière) ainsi que les corps striés (dans la partie basse du cerveau).
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
La plasticité neuronale est donc la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer. Cette capacité adaptative permet au cerveau de récupérer après des traumas, troubles ou lésions mais aussi de réduire l'impact de maladies neurodégénératives (Alzheimer, dyslexie, TDA, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, …).
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
La dopamine est une petite molécule produite par certains de nos neurones. Ils l'utilisent comme messager chimique, pour transmettre des informations à différents circuits cérébraux : c'est ce que l'on appelle un « neurotransmetteur ».
La nicotine
Il s'agit du principal ingrédient addictif du tabac. La nicotine est rapidement absorbée par les poumons et envoyée vers le cerveau. Les chercheurs prévoient que le tabac tuera 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. Il s'agit de la drogue la plus addictive accessible en vente libre.
nicotine. L'étude démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive : elle a obtenu le score le plus élevé à ces critères. La principale raison à ce résultat est que l'héroïne entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau.
1. L'héroïne. L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3.
En particulier, le plaisir repose notamment sur des mécanismes biologiques. Lors d'une activité sexuelle, les récepteurs sensoriels, en particulier ceux situés au niveau des organes génitaux comme le clitoris chez la femme et le pénis chez l'homme, sont activés et envoient des messages nerveux au cerveau.
Les trois cerveaux de Mac Lean
Le cerveau paléo-mammalien (système limbique) qui intervient dans les émotions. Le cerveau néo-mammalien ou néocortex qui intervient dans toutes les fonctions élaborées. C'est le siège de la conscience. En 1958, MacLean "invente" un cerveau en trois parties.
L'alcool agit considérablement sur le cortex frontal (partie frontale du cerveau). Or, celui-ci commande la maîtrise de soi et le comportement en société, ainsi que les actions ciblées, le raisonnement et la résolution de problèmes.
Le cannabis est la drogue qui reste le plus longtemps dans notre organisme. Si nous ne sommes pas tous égaux face à la consommation de cannabis, le THC, substance psychoactive du cannabis responsable de l'effet planant, reste entre 1 et 3 semaines dans le sang, et 7 à 30 jours dans l'urine.
THC, herbe, cannabis – jusqu'à 90 jours (7 à 30 jours dans les urines) Cocaïne – jusqu'à 90 jours (3 à 4 jours dans les urines) Héroïne, opium – jusqu'à 90 jours (3 à 4 jours dans les urines) LSD – jusqu'à 3 jours (1 à 2 jours dans les urines)
Une étude américaine publiée en 2020 révèle pourtant que fumer du cannabis le soir n'aurait pas d'impact négatif sur les performances professionnelles des consommateurs le lendemain: tout est une question de timing.