Pour ce qui est des primes, tout dépend de leur nature. Une prime type "13e mois" donne lieu à cotisations et est donc prise en compte. En revanche, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron" n'est pas soumise à cotisations et n'est donc pas prise en compte.
Les primes sont-elles prises en compte pour la retraite des agents publics ? Oui, vos primes sont prises en compte pour la retraite. Toutefois, elles sont prises en compte différemment selon que vous êtes fonctionnaire ou contractuel.
Il s'agit du plafond de la sécurité sociale, révisé chaque année. Pour 2023, il est fixé à 43.992 euros bruts par an, soit 3.666 euros bruts par mois. "Tout ce qui dépasse ce seuil ne compte pas pour votre retraite de base", décrypte Virginie Dupeyrat.
Selon l'assurance retraite, les revenus sont pris en compte en fonction des cotisations retraite. Le salaire donne ainsi lieu à des cotisations et permet donc de valider des trimestres. L'intéressement n'étant pas considéré comme un salaire, il ne peut pas être pris en compte pour le calcul de la retraite.
Montant de la pension retraite : 1700 € x 75 % = 1275 € par mois.
Ainsi, pour un salaire de 1500 euros net par mois, on pourrait s'attendre à une retraite d'environ 973 euros (de base) + 291,33 euros (complémentaire), soit un total d'environ 1264,33 euros par mois.
La cotisation au régime additionnel de la fonction publique (RAFP) repose sur une part des primes et indemnités dont le RIFSEEP. En revanche, pour la pension de retraite principale, seul le traitement indiciaire continue de faire l'objet de cotisations.
La prime d'intéressement est basée sur l'atteinte des objectifs de l'entreprise. La prime de participation, elle, est une redistribution des bénéfices réalisés et contrairement à l'intéressement, elle est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés.
La retraite de base est déterminée à partir du salaire annuel moyen des 25 meilleures années de carrière. Pour un salaire net de 1800 €, cela correspond environ à un salaire brut de 2337,66 €. Ainsi, on obtiendrait une retraite de base d'environ 1168,83 € bruts par mois.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
Dans le secteur privé, la validation des trimestres pris en compte pour la retraite ne se fait pas sur la base de la durée de travail. Elle dépend du salaire perçu. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut toucher, dans l'année, un salaire équivalant à 150 fois le montant du SMIC horaire brut.
L'Aspa : un minimum vieillesse sans condition de cotisations
Vos ressources mensuelles ne dépassent pas 916,78 € si vous êtes seul ou 1 423,31 € si vous êtes en couple, en 2024.
Les couples de retraités ont ainsi particulièrement du mal à gérer leurs charges et dépenses mensuelles, au vu de l'inflation. Face au contexte économique actuel, de nombreux Français déclarent avoir besoin d'une pension de retraite qui s'élève à 2 600 euros bruts par mois pour vivre confortablement.
Par exemple, pour une personne née après 1973, il faudra avoir cotisé au moins 172 trimestres pour bénéficier du taux plein. Dans ce scénario, si la personne perçoit un salaire de 2 000 euros, elle peut anticiper une pension d'environ 1 493 euros par mois.
En France, le taux de remplacement est d'environ 75 % en moyenne, c'est-à-dire qu'un retraité percevrait une pension qui équivaut à son dernier salaire diminué de 25 %. Le taux de remplacement n'est pas fixe et diffère selon les revenus, les carrières, les générations et les situations particulières.
Primes d'intéressement et impôt sur le revenu
La prime d'intéressement est imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles des traitements et salaires au titre de l'année où il a été perçu. Il en est de même pour les sommes perçues par les dirigeants de l'entreprise.
Les primes d'intéressement sont exonérées de cotisations salariales (hors CSG CRDS) ; Lorsqu'elles sont placées sur un plan d'épargne d'entreprise (PEE) ou sur un plan d'épargne retraite d'entreprise collectif (PER, PERECO), elles sont également exonérées d'impôt sur le revenu.
La participation est un mécanisme de redistribution des bénéfices de l'entreprise aux salariés. Elle est obligatoire dans les entreprises dont l'effectif est de 50 salariés ou plus. Le salarié bénéficiaire reçoit une prime dont le montant est fixé par l'accord de participation.
Il existe deux régimes de retraite complémentaire dans la fonction publique qu'il s'agisse des fonctionnaires titulaires ou stagiaires : Le régime de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) Le fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l'Etat (FSPOEIE)
les fonctionnaires d'État sont les mieux lotis, avec une retraite brute moyenne de 2 070 € ; ils sont suivis par les agents de la fonction publique hospitalière (FPH) avec 1 480 € ; ceux de la fonction publique territoriale (FPT), avec 1 263 €, ferment la liste.
La valeur de service du point Agirc-Arrco est fixée à 1,4159 € à partir du 1er novembre 2023. Exemple : Un salarié ayant acquis 4 000 points peut percevoir 5 663,60 € par an. La pension de retraite complémentaire est versée le 1er jour ouvré de chaque mois.
Pour un salaire de 1600 euros net par mois, on peut donc s'attendre à une retraite de 1039 euros + 315,60 euros, soit 1354,60 euros par mois.
Selon une étude de l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) En 2022, il faut 1 634 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour « vivre décemment ». Le montant était de 1 424 euros par mois en 2014.