Le recueil du consentement écrit est toutefois nécessaire pour certains actes médicaux, par exemple pour les examens de diagnostic génétique, les examens de diagnostic prénatal, les actes d'assistance médicale à la procréation, la participation à une recherche biomédicale…
Le patient doit formuler son consentement après avoir reçu de la part du médecin, une information claire, compréhensible, adaptée à ses capacités de comprendre la nature des actes et prescriptions proposés, leur intérêt pour sa santé et les conséquences néfastes en cas de refus (article R. 4127-35).
Si le traitement risque de provoquer une douleur autre que légère ou comporte d'importants risques, il faut demander son consentement explicite au patient. Une note au dossier du patient suffit parfois à faire état du consentement.
Le consentement doit aussi être valide. Le consentement à un contrat doit être de façon libre (sans qu'une autre personne ne détermine le consentement) et intègre, pris en connaissance de cause. Dans le cas contraire, il y aura un vice du consentement.
Ainsi, le consentement sexuel doit être d'abord et avant tout libre et éclairé. Ces deux notions sont évidemment indissociables. On peut dire que le consentement est libre lorsqu'il est formulé de manière indépendante, sans pression et sans contrainte de la part du partenaire ou d'une tierce personne.
Les caractères du consentement
Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu'il ne doit pas être obtenu sous la contrainte. Le patient doit donner son consentement après avoir reçu préalablement du médecin une information claire, complète, compréhensible et appropriée à sa situation.
Le consentement, c'est un accord volontaire pour faire quelque chose. Quand il s'agit de relations sexuelles (p. ex., masturbation mutuelle, sexe oral, sexe vaginal, sexe anal, sextage, autre contact intime, etc.), il est important que chaque personne impliquée donne ou obtienne un consentement enthousiaste.
Le consentement implicite est un consentement qui n'est pas donné explicitement, mais qui peut être déduit compte tenu des actes du particulier et de la situation.
Quelle est la différence entre le consentement exprès et le consentement tacite? Le consentement exprès signifie que la personne a clairement accepté, par écrit ou verbalement, de recevoir des MEC.
Autorisation qui, sans avoir été formellement exprimée, est présumée avoir été accordée en raison des circonstances. Autorisation qui, sans avoir été formellement exprimée, est présumée avoir été accordée en raison des circonstances.
Le texte indique que le malade consent à tout acte de soins : « Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. » [6] L. 1111-4. Le code de déontologie médicale reprend également ce principe.
A- Principe : Le recueil obligatoire du consentement du patient : Principe : Article L. 1111- 4 du Code de la Santé Publique : «Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé.
En vertu du Code civil, toute personne, y compris celle protégée par un régime de protection ou un mandat, est présumée apte à consentir à des soins. L'aptitude à consentir ou refuser doit être vérifiée chaque fois qu'un soin est proposé.
Contraire : défense, interdiction, opposition, refus, veto.
La loi du 21 avril 2021 « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l'inceste » fixe un âge de 15 ans en dessous duquel il ne peut y avoir consentement avec un adulte à partir du moment où la différence d'âge dépasse 5 ans. Cet âge passe à 18 ans en cas d'inceste.
Vous pouvez vous appuyer sur la définition suivante : Le consentement doit être : Donné librement : le consentement sexuel doit être l'expression d'un choix libre et volontaire pour toutes les personnes concernées. Ne pas s'exprimer ou ne pas dire « non » ne signifie pas donner son consentement.
Toutefois, la loi prévoit trois hypothèses dans lesquelles une partie peut revenir sur son engagement : l'erreur, le dol et la violence. Ce sont les vices du consentement (article 1109 du Code civil).
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
Définition de Vice du consentement
L'erreur, le dol ou la violence sont des vices du consentement. Si le consentement de l'auteur de l'engagement est jugée viciée, l'acte juridique, qu'il soit unilatéral ou synallagmatique est susceptible d'être annulé.
On ne peut pas partir du principe que quelqu'un qui ne dit rien est d'accord, parce que la peur ou le stress peuvent empêcher de répondre sincèrement et même de réagir. Une personne qui ne dit pas « non », mais qui reste sans bouger et sans montrer de désir n'est sans doute pas consentante.
Le consentement doit être donné par la personne apte à consentir aux soins elle-même ou bien par autrui dans les cas et aux conditions prévus par la loi. La personne apte à consentir comprend l'information qui lui est transmise, est capable d'en apprécier la teneur pour elle-même, de raisonner et d'exprimer son choix.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. »