Les deux Portugais sont soupçonnés d'avoir manifesté leur appartenance à la religion juive. Pangloss est accusé d'avoir parlé, mais le contenu du discours n'étant pas précisé, la condamnation parait absurde.
Dans le chapitre 6 de Candide, Voltaire dénonce l'arbitraire de l'Inquisition qui exécute des personnes selon son bon vouloir, sans raisons logiques et convaincantes. C'est ainsi qu'un Biscayen est arrêté et condamné parce qu'il a épousé sa commère.
Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume.
On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien. Voltaire se moque de la science et ne manque pas une occasion de le montrer au lecteur.
Emotion & Ironie
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Pangloss est une caricature de Leibnitz. Il répète cette phrase sans lui apporter de sens. Même après avoir souffert physiquement du malheur (il est quand même pendu par l'Inquisition), il répète dans l'explicite du conte que “tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles”.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire se moque de la fatuité des nobles. Il se moque aussi des idées de Leibniz, pour qui tout ce qui existe et tout ce qui se passe est forcément le mieux possible, parce que c'est Dieu qui l'a voulu et qu'il ne se trompe pas.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin". Il y a bien sûr l'idée selon laquelle le bonheur doit trouver un sens modeste, le bonheur de la créature plutôt que celui de la divinité.
Les catastrophes s'enchaînent : la tempête anéantit le vaisseau et ses passagers ; l'anabaptiste Jacques périt d'avoir aidé un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
Dans l'histoire, c'est le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, qui incarne cet optimisme excessif, en répétant sans cesse : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » L'optimisme de ce personnage est véritablement ridicule, puisqu'il perdure malgré les leçons de l'expérience.
Paquette : Ancienne femme de chambre au château des Thunder-ten-tronckh, elle est aussi une ancienne amante de Pangloss.
Pangloss est présenté dès le chapitre 1 comme « l'oracle de la maison » de Westphalie. Il est pour Voltaire l'incarnation la plus ridicule de tous les professeurs.
Pangloss signifie donc « tout en parole ». Il est le précepteur, présenté en dernier de manière faussement élogieuse. C'est le seul personnage de cet incipit, qui s'exprime au discours direct, conformément à son rôle. Il est admiré de tous (« il prouvait admirablement » (L.
Voltaire était un critique virulent de la monarchie absolue qui régnait en France à son époque. Il pensait que le pouvoir devait être entre les mains du peuple et non d'un souverain absolu. Il a écrit de nombreux textes satiriques et critiques sur la monarchie et ses représentants.
Les textes de Voltaire sont incontestablement trop subversifs pour le régime et l'Eglise catholique qui inscrit "Candide", "livre pernicieux", sur la liste de l'Index. Lorsqu'il meurt en 1778, on interdira à Voltaire des obsèques religieuses. Il sera finalement transféré au Panthéon en 1791.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Le mot Pangloss est un nom créé par Voltaire à partir du grec πᾶν / pan (« tout ») et γλῶσσα / glossa (« langue »), ce qui signifie « toutes les langues ». Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759 .
Pangloss, à son tour, raconte qu'il a survécu à sa pendaison lors de l'autodafé grâce aux soins d'un chirurgien portugais.
Ce qu'il faut retenir sur Candide ou l'Optimisme
Principaux thèmes : le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
A la fin, elle est laide mais excellente pâtissière => le travail compense sa laideur. Candide est un conte et, de ce fait, le lecteur aurait pu s'attendre à un dénouement heureux. Mais c'est un conte philosophique. Candide trouve une paix dans un choix de vie supportable bien loin des rêves de l'Eldorado.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Un repère incontournable. En Seconde, le programme met l'accent sur l'acquisition de repères d'histoire littéraire. Avec Candide, les élèves découvrent la société du XVIIIe siècle, les combats des Lumières, les débats philosophiques de l'Europe moderne.