Le résumé de texte est une « réexpression », dans une forme brève et claire, de l'essentiel de la pensée de l'auteur. Cette définition implique le respect des deux points suivants qui sont essentiels : d'une part fidélité au texte de base, et d'autre part clarté et concision.
Un résumé de texte, c'est une reformulation brève et claire d'un texte plus long. Cela implique deux éléments essentiels : la fidélité au texte initial et de la clarté et concision.
Le résumé doit être reformulé de manière intelligible et fidèle. Se relire en prenant le point de vue de quelqu'un qui n'a pas lu le texte est crucial. Le résumé doit être fluide. Il ne faut pas utiliser de phrases trop longues ou trop brèves et agencer les idées du texte (mais les garder dans l'ordre).
Il est constitué de mots clés, de formules, de schémas qui te permettent de faire des liens entre les différents éléments de ta matière sans devoir la réécrire totalement. N'utilise pas des phrases complètes mais juste des mots clés, des articles de liaison, de comparaison, d'opposition.
Insérer des références bibliographiques, sauf lorsque les travaux d'un auteur sont l'objet de votre article (dans ce cas, indiquez entre parenthèses : auteur, titre revue, numéro, année).
L'essentiel doit se trouver dans la première phrase, celle-ci doit éveiller l'intérêt des lecteur·rice·s. Par exemple, il est possible de commencer par évoquer un personnage central avec la présence de mots-clés. Ces mots-clés donnent une indication aux lecteur·rice·s sur le genre du livre.
Faire un résumé, c'est réécrire un texte, en respectant le ton, le style et les idées de l'auteur, de manière plus condensée. Un résumé n'est ni une critique, ni une analyse du texte, pas plus qu'il n'est un mémento ou une fiche personnelle sur le texte.
Soignez donc particulièrement le début de votre résumé, son accroche. La première ligne doit être percutante et donner envie de lire la suite. Les premiers mots doivent interpeller le lecteur, soit en le questionnant, soit en l'intriguant. Pour cela, oubliez les phrases à rallonge ou les phrases trop descriptives.
Pour faire une introduction, il faut amener le sujet du contenu en incluant les éléments essentiels pour informer et éveiller la curiosité du lecteur. La première étape consiste à utiliser une accroche pour capter son attention, pour ensuite poser un contexte, énoncer une problématique et aborder le plan à suivre.
Il existe trois types de résumés les plus utilisés : descriptif, informatif et visuel. Les résumés descriptifs sont généralement utilisés pour les documents moins formels, tandis que les résumés informatifs et visuels sont plus utilisés dans les documents de recherche.
Le résumé suspensif
Il permet de d'informer les lecteurs en leur présentant l'histoire (les personnages, l'action, les lieux, etc.) mais ne révèle pas tout pour ne pas ruiner leur plaisir.
Il faut donc suivre l'ordre du texte source, sa progression logique, en gardant les arguments jugés incontournables et en laissant de côté les exemples. Il n'est pas obligatoire de garder le même nombre de paragraphes que le texte source, dans la mesure où aucune étape logique du raisonnement n'est oubliée.
Résumer un texte est une activité à la fois utile et formatrice. Produire un résumé aide à mieux comprendre le texte, à mieux en retenir le contenu et à développer ses habiletés de lecture et d'écriture.
La taille du texte est la principale différence entre le résumé et l'analyse. Un résumé est court et toujours rédigé de manière claire et brève. L'analyse est une version plus détaillée du texte, qui est toujours rédigé de manière plus longue.
Pour être efficace, une introduction se déroule en 4 étapes : l'approche, l'explication du sujet, la formulation de la problématique, et enfin l'annonce du plan. L'accroche peut se faire notamment par le biais d'une citation ou d'un fait d'actualité.
La conclusion doit comporter trois étapes et remplir les fonctions suivantes : – récapituler : il faut, en quelques phrases, résumer la démonstration, en rappelant les différents axes du développement ; – donner son avis, en prenant clairement position par rapport à la question posée dans le sujet.
Une bonne accroche doit introduire non seulement le sujet, mais aussi le problème soulevé par ce sujet. Elle peut suggérer une première réponse au sujet : soit sous forme d'un exemple pouvant être réfuté immédiatement en émettant un doute, soit en utilisant une citation pertinente liée au sujet.
Comment compter les mots ? La règle de base pour le résumé repose sur une définition visuelle : un mot est une unité typographique isolée par deux blancs. Exemple : Jean de La Fontaine = 4 mots ; Charles de Gaulle = 3 mots. Tous les « petits mots » (articles, conjonctions, pronoms) comptent pour un mot.
Dégager le thème de l'histoire. Surligner les indices de temps et de lieu. Identifier les personnages principaux et leurs rôles. Faire le schéma narratif de l'histoire (sans mentionner la situation finale, pour ne pas dévoiler la fin).
le passé simple (et l'imparfait) pour raconter les événements contemporains du moment qui sert de repère ; le passé antérieur et le plus-que-parfait pour raconter les événements qui se situent avant ce moment repère ; le futur du passé pour raconter les événements qui se situent après ce moment repère.
Le résumé a pour objectif de présenter les informations de la manière la plus simple et efficace possible. Ce style de rédaction simple et clair facilite la compréhension des informations qu'il expose.
Le plan à suivre dans le résumé doit être, en principe, le même que celui du texte, au moins dans ses grandes lignes. Il est cependant difficile de donner, sur ce point, des conseils absolus. En effet, chaque texte pose un problème particulier compte tenu de sa nature et de sa complexité et du style de l'auteur.
6.1.5.1 Identification des résumés
Quand on intègre une citation de l'auteur(e) du livre dans notre résumé, on mentionne le nom et le prénom de l'auteur(e) ainsi que celui de l'analyste documentaire.
Rappel : Comment compter les mots ? (
Ce nombre est à arrondir à 95 mots. - Calculer la marge de tolérance de plus ou moins 10% revient à faire : 95 X 10 = 9,5 soit 10 mots en plus ou en moins. 100 -Le résumé doit être compris 95 -10 et 95+ 10, mots c'est-à-dire entre 85 et 105 mots.