Rupture à l'initiative de l'employeur Licenciement économique. Licenciement pour motif personnel. Mise à la retraite d'office. En cas de force majeure.
La suspension peut vous être imputable (par exemples en raison d'un arrêt maladie, d'un congé de maternité ou de paternité ou d'adoption, d'un congé pour création d'entreprise) ou être prise par votre employeur (par exemples en raison d'une mise à pied, d'une fermeture temporaire de l'entreprise, de recours à l' ...
durant sa période d'essai ; s'il souhaite partir à la retraite ; dans le cadre d'une résiliation judiciaire ; ou dans le cas d'une prise d'acte dans la rupture du contrat de travail.
Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à la demande de l'employeur, du salarié ou d'un accord commun. La justice peut également prononcer la résiliation judiciaire du CDI. Le CDI est un contrat de travail qui ne possède pas de durée de fin, contrairement au contrat à durée déterminé (CDD).
Le salarié peut exercer son droit à tout moment et sans justifier d'un motif. Cependant, le salarié devra informer l'employeur en rédigeant une lettre de démission qu'il devra envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception ou remettre en main propre à l'employeur.
Pour bénéficier de l'ARE et toucher le chômage après un CDD, vous devez avoir travaillé durant une période minimum de 6 mois, soit 130 jours ou 910 heures, dans les 24 mois précédant la fin de votre contrat de travail.
À l'encontre de victimes ou de témoins de faits de harcèlement moral ou sexuel (sauf mauvaise foi du salarié) Sans respecter la protection liée à la maternité ou à la paternité Sans respecter la protection liée à l'accident du travail ou à la maladie professionnelle.
Pour licencier un salarié, il faut que le licenciement soit justifié par un motif reposant sur une cause réelle et sérieuse. Il est possible de licencier un salarié pour motif personnel ou pour motif économique. Le licenciement pour motif personnel peut être justifié par : Un motif disciplinaire.
La durée du préavis d'un CDI commence à courir dès la réception de la lettre de démission par l'employeur. En général, la durée du préavis est fixée soit par soit par la convention ou l'accord collectif, soit par les usages, soit par le droit local (Alsace-Moselle).
Si vous voulez avoir droit à l'allocation d'assurance chômage (ARE) et que vous démissionnez pour un projet de reconversion professionnelle, vous devez justifier d'une durée d'affiliation spécifique d'au moins 1 300 jours travaillés au cours des 60 mois qui précèdent la fin du contrat de travail.
Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.
Si vous êtes en arrêt de travail (pour cause de maladie ou accident de travail ou maladie professionnelle), vous devez vous abstenir d'exercer toute activité non autorisée par le médecin. Si vous exercez plusieurs activités, le médecin doit déterminer les activités que vous n'avez pas le droit d'exercer.
En 2002 (avant donc la création de la rupture conventionnelle), via un arrêt du 12 février, la Cour de cassation a exclu la possibilité de signer une rupture d'un commun accord en cas d'inaptitude, la déclarant même "illégale".
L'abandon de poste est caractérisé par le comportement du salarié qui sans justification légitime : Raison valable qui peut être invoquée (consultation d'un médecin, exercice du droit de retrait, absence pour maladie, etc) : Quitte volontairement son poste et ne reprend pas le travail.
Tout dépend de la convention collective en vigueur, mais dans certains cas, un salarié démissionnaire qui retrouve un emploi dans une autre entreprise peut être autorisé à démissionner sans effectuer de préavis, et sans avoir d'indemnités à payer à son employeur.
Quel est le montant d'un solde de tout compte ? Il regroupe toutes les sommes dues au salarié à la rupture de son contrat de travail. On y trouve : Le salaire correspondant au dernier mois travaillé, calculé au prorata jusqu'au dernier jour de contrat.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Avantage n° 1 du licenciement économique pour le salarié : il permet de bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle ou d'un congé de reclassement.
Quels sont les recours dans les deux cas ? Le licenciement doit être motivé. La raison évoquée par l'employeur pourra donc être contestée si le salarié ne la trouve pas légitime. En revanche, dans le cas d'une rupture conventionnelle, l'employeur n'est pas obligé de justifier sa demande.
Quel que soit son motif (faut grave, lourde, inaptitude…), il est considéré comme une condition de chômage involontaire et ouvre donc droit aux allocations chômage, à condition de remplir toutes les autres conditions d'ouverture de droits.
Vous n'avez pas le droit à l'allocation chômage si vous avez démissionné de votre emploi ou si vous l'avez quitté volontairement pour un autre contrat qui a duré moins de 65 jours travaillés, ou de moins de 455 heures (soit 3 mois).