L'excès de monnaie en circulation et/ou l'excès de demande : quand il y a trop de monnaie dans le circuit économique, la demande (la quantité de biens convoitée par tous les acheteurs) augmente plus rapidement que l'offre (la quantité de biens que peuvent proposer tous les vendeurs).
L'inflation peut survenir lorsque la demande pour quelque chose est supérieure à ce que l'économie peut fournir. Par exemple, s'il y a plus de personnes souhaitant acheter une maison dans votre ville qu'il n'y a de maisons à vendre, le prix des maisons augmentera.
Une hausse globale des prix
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
Une inflation en baisse, mais à un niveau toujours élevé
Selon les prévisions de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), elle devrait atteindre : 4,6 % en juin, 4,8 % en septembre et. 4,4 % en décembre prochain.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Lorsque les prix diminuent, les consommateurs retardent leurs achats s'ils le peuvent, en anticipant de nouvelles baisses des prix à l'avenir. Pour l'économie, cela signifie moins d'activité, moins de revenus dis- tribués par les producteurs et moins de croissance économique.
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
L'Institut national des statistiques constate qu'en juillet 2023, le taux de l'inflation a atteint 4,3%, soit une baisse de 1,8% par rapport à juillet 2022. Cette légère baisse de l'inflation est due notamment au recul des prix de l'alimentaire qui, jusque là, tiraient vers le haut l'augmentation globale des tarifs.
L'inflation galope depuis longtemps et tout un chacun se demande quand elle se terminera. Un économiste de l'Insee nous a aidés à y voir plus clair. Les spéculations vont bon train sur la fin de cette inflation élevée dans l'alimentation. 15,7 % sur un an en mars 2023, selon les dernières données de l'Insee.
C'est le caractère généralisé de la hausse des prix. Donc, comme souvent en économie, l'inflation a un effet négatif : la hausse des prix engendre une baisse du pouvoir d'achat du consommateur, puis un effet positif, puisque cet effet prix entraine une hausse des salaires donc, une hausse du pouvoir d'achat.
L'inflation et l'investissement immobilier
Les investisseurs peuvent chercher à investir dans l'immobilier pour protéger leur patrimoine contre l'inflation, car les propriétés immobilières peuvent souvent maintenir leur valeur au fil du temps et également les loyers.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
L'inflation conduit à une perte de pouvoir d'achat de la monnaie. Aussi, elle implique une modification des prix relatifs (donc du rapport de prix entre les biens), car certains prix augmentent plus vite que d'autres et perturbe ainsi la prise de décision.
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Faible recul des prix en 2023 et 2024
Le volume des transactions accuserait une chute de 17% en 2023, à 922 000 unités, soit une diminution d'environ 23% par rapport aux chiffres record de l'année 2021 (près de 1,2 millions de ventes dans l'ancien). Le repli serait de -5% en 2024.
Une prévision de croissance qui devrait être relevée
La Commission européenne a elle aussi récemment révisé à la hausse sa prévision pour l'économie française, l'estimant désormais à 0,6% pour 2023, contre 0,4% en octobre.
La forte reprise économique après la pandémie en 2021 et les mauvaises conditions climatiques qui ont détruit plusieurs récoltes ont fait flamber les coûts des matières premières. S'ajoute à cela la forte hausse du prix des emballages (carton, verre, plastique…).
En avril 2022, il prévoyait des mois difficiles mais une baisse avant la fin de l'année - les chiffres ne seront jamais aussi hauts qu'en octobre et novembre. Octobre, justement, où le locataire de Bercy visait cette fois une inflation autour des 5 % début 2023 - elle frôlera les 6 % jusqu'en avril compris.
La hausse des prix en France devrait enfin refluer pour tomber à 4,4 % en fin d'année, soit son rythme le plus faible depuis mars 2022, selon la nouvelle note de conjoncture de l'Insee publiée ce jeudi.
Au cours de l'année 2023, en l'absence de nouveau choc, l'inflation totale diminuerait nettement, essentiellement sur la deuxième partie de l'année. Elle s'établirait à 5,6 % en moyenne annuelle, et à 4,4 % pour l'inflation hors énergie et alimentation.