La loi prévoit en effet trois motifs valides pour divorcer : la séparation des époux depuis un an, l'adultère et la cruauté physique ou mentale.
Le divorce entraîne la dissolution du mariage ; non seulement les obligations de communauté de vie et de fidélité disparaissent, mais surtout les époux divorcés peuvent se remarier. Le divorce maintient également les effets passés du mariage.
Vous pouvez demander un divorce pour faute si vous avez des reproches graves à faire à votre époux. Ce que vous lui reprochez consiste en une violation grave ou renouvelée des droits et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie à deux.
1) les causes péremptoires.
On peut citer par exemple, l'adultère, qui est a la fois une cause de divorce et une infraction a la loi pénale. C'est la violation d'un des devoirs du mariage, en l'occurrence le devoir de fidélité.
La principale cause de divorce est la mésentente entre les époux qui rend le maintien de la vie commune impossible. La mésentente peut être due à de multiples raisons : Une manière différente d'envisager la vie après un certain temps. La rencontre d'une autre personne.
En Islam, le juge peut prononcer le divorce suite à un serment d'anathème, en cas de manquement aux obligations du mariage ou s'il existe un vice rédhibitoire ; Le juge peut aussi prononcer d'office le divorce en cas d'abus de l'autorité maritale, de violence ou d'absence de l'époux.
En Islam, le divorce de la femme est refusé s'il est sans raison légitime. Les raisons valables pour que la femme divorce en Islam sont l'avarice, le mauvais traitement et le mauvais comportement de son époux ; Le divorce est aussi possible en cas de refus de prier ou d'abandon de la religion par l'époux.
Le divorce entraîne dans la famille un traumatisme psychique par la déliaison des liens narcissiques et sexuels qu'il occasionne. La perte de l'union sexuelle du couple parental et le bouleversement des représentations inconscientes peuvent produire une régression massive, défensive.
Le divorce est la rupture officielle d'un mariage civil ou religieux liant précédemment deux personnes ou plusieurs en cas de polygamie. En droit, il se distingue de la séparation de fait, sans conséquence juridique, et de la séparation de corps, qui est reconnue juridiquement, mais qui laisse subsister le mariage.
Séparation et divorce: quelles conséquences sur la réussite scolaire des enfants? désunion (30 % contre 53 %). La séparation des parents est associée à une diminution de la réussite scolaire des enfants d'employés qui ramène leur parcours scolaire au niveau de celui des enfants d'ouvriers.
Le divorce fait disparaitre le lien d'alliance entre les époux, en conséquence chacun des époux perd l'usage du nom de son conjoint. Des exceptions sont toutefois prévues, un époux à la possibilité de conserver le nom de d'usage de son conjoint avec l'autorisation de son conjoint ou bien celle du juge.
Vous n'avez plus les mêmes projets
Vous constatez que vous n'avez plus envie d'avancer dans la même direction. Lui se satisfait dans la vie qu'il mène, quand vous avez envie de changement. Même si l'amour est toujours là, le couple ne peut pas perdurer si vos projets de vie sont différents.
Si une troisième répudiation est prononcée, le divorce devient irrévocable, et la femme ne peut retourner avec son premier mari qu'après avoir contracté un nouveau mariage avec un autre homme et que ce mariage se termine par divorce ou décès.
En effet, une tradition sunnite permet aux hommes tadjiks de déclencher le divorce juste en prononçant l'expression «talâq, talâq, talâq». De plus en plus de femmes tadjiks se plaignent du manque de tact de leur époux quant à la façon de demander le divorce.
Le divorce féminin est beaucoup plus contraignant que le divorce masculin ;comme le dit le Coran (II, 228) à propos de la répudiation : « Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l'usage. Les hommes ont cependant une prééminence (daraja) sur elles – Dieu est puissant et juste »12.
Le droit musulman a toujours donné à l'homme musulman le droit de divorcer – voire de répudier – sa femme sans le moindre justificatif, encore moins devant témoins. L'époux était seul habilité à décider de garder ou répudier son épouse, et la loi lui donnait toujours raison.
Prendre du recul sur nos problèmes de couple en méditant sur les paroles d'Allah, nous permettra d'éviter le divorce incha Allah. De plus, chacun d'entre nous doit purifier son cœur et éviter de juger, de critiquer ou de blâmer ouvertement son conjoint.
En résumé, dans la réalité, l'adultère s'entend donc le plus souvent des rapports sexuels volon- taires impliquant une femme mariée et un autre homme que son mari.
Pour ce type de divorce, l'accord des deux époux n'est pas requis, et il n'est pas nécessaire de divulguer les raisons de la séparation. Cependant, l'époux souhaitant divorcer devra apporter au juge la preuve de la cessation de la vie commune avec son ex-conjoint depuis au moins 1 an.
Cultiver la tendresse et l'estime pour son/sa partenaire (connaitre ses qualités, (re)penser à ce qui nous a fait l'aimer, etc.) est un élément fondamental pour entretenir son couple. Pour le docteur, se tourner l'un vers l'autre signifie partager des petits moments du quotidien avec son/sa partenaire.
Le versement d'une prestation compensatoire
La prestation compensatoire a donc pour but de compenser cette différence. Si les ressources des ex époux sont similaires, leur divorce n'aura pas d'incidence sur leur situation financière respective et aucune prestation compensatoire ne pourra être attribuée.