La survie après 5 ans est de 80 % à 90 % pour les tumeurs uniques de 2 cm ou moins traitées par résection du foie ou ablation par radiofréquence (ARF). La survie après 5 ans est de 50 % à 70 % lorsque le cancer est traité par résection du foie, greffe du foie ou ARF. La survie médiane est de 16 mois.
Tout cancer du foie est difficile à guérir. Le cancer primaire du foie est rarement détecté à un stade précoce, alors qu'il est le plus facile à traiter.
La principale complication du cancer du foie est l'insuffisance hépatique, provoquant elle-même de nombreux symptômes et troubles digestifs, souvent accompagnés d'une altération de l'état général. Le pronostic du cancer du foie est peu favorable et le décès survient malheureusement fréquemment.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Il existe quatre types de traitement du cancer du foie : l'ablation partielle du foie (résection chirurgicale), la greffe de foie, la destruction tumorale percutanée et la chimiothérapie par chimioembolisation ou par médicament de thérapie ciblée.
La greffe de foie (ou transplantation hépatique) La transplantation est le traitement le plus efficace car il traite à la fois le cancer et la cirrhose.
Après le traitement du cancer, il est important de préserver le fonctionnement du foie et de limiter le risque d'apparition ou d'évolution d'une fibrose ou d'une cirrhose. La consommation d'alcool doit impérativement être stoppée.
La survie médiane est de 16 mois. Elle peut passer à 40 mois si on a recours à la chimioembolisation transartérielle (TACE). La survie médiane est de 11 à 13 mois avec traitement, et de 6 à 8 mois sans traitement.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
95% des personnes atteintes avaient 50 ans et plus, les âges moyens au diagnostic étant de 71 ans chez la femme et 68 ans chez l'homme. L'évolution de l'incidence diffère chez l'homme et la femme.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Comment se passe la chimioembolisation des tumeurs du foie ? La chimioembolisation nécessite un à deux jours d'hospitalisation et une anesthésie générale. Elle se fait sous contrôle visuel grâce à divers appareils d'imagerie médicale. Un cathéter (un tube fin et souple) est inséré dans une artère au niveau de l'aine.
La chimio-embolisation reste alors la voie thérapeutique de référence. Elle va permettre de freiner la progression de la tumeur et, ainsi, de prolonger la vie du patient.
Cette hypertrophie est rapide, obtenue en deux à trois semaines. Pour être plus clair : la partie enlevée par la chirurgie ne « repousse » pas, mais la partie restante se développe, « grossit », permettant de récupérer la capacité fonctionnelle préalable à la chirurgie.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Gustave Roussy est le 5e meilleur hôpital spécialisé en cancérologie au monde et le 1er hors Etats-Unis d'après le classement World's Best Hospitals 2021 du magazine américain Newsweek paru en septembre 2020.
Il est néanmoins généralement admis qu'elle permet souvent de ralentir l'évolution de la maladie et d'en limiter ainsi les symptômes, même si l'augmentation de la survie est faible, voire nulle [3]
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Plusieurs examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer du foie et pour évaluer l'extension de la maladie. En présence de symptômes pouvant faire suspecter une atteinte du foie, le médecin va prescrire une échographie, afin de repérer un éventuel nodule, et une analyse de sang.
Comment évoluent les cancers du foie ? Sans traitement, une tumeur du foie va grossir et progressivement envahir non seulement le foie, mais également les parois des vaisseaux sanguins qui l'irriguent et celles des canaux qui transportent la bile.
Comme il n'est pas envisageable de vivre sans foie, il est primordial de le préserver au maximum. Une bonne hygiène de vie contribue à le garder en bonne santé. Pour ce faire, il faut réduire la consommation d'alcool, de gras saturés et de sucres et pratiquer une activité physique quotidienne.
L'ablation partielle du foie lors de cancer
Lorsque la ou les tumeurs du foie sont localisées et que la cirrhose ne perturbe pas trop le fonctionnement du foie, il est possible d'envisager d'enlever la partie du foie où se trouvent les tumeurs. C'est le cas chez environ 10 % des patients atteints de cancer du foie.
Une chimiothérapie à forte dose et une irradiation corporelle totale (ICT) administrées comme traitement préparatoire à une greffe de cellules souches peuvent causer des dommages au foie.
On peut l'utiliser pour le traitement des métastases hépatiques quand le cancer s'est seulement propagé au foie et que les tumeurs ne peuvent pas être enlevées par chirurgie. La chimioembolisation transartérielle (TACE) achemine des agents chimiothérapeutiques directement aux tumeurs hépatiques.