Grâce au conflit, nos élèves se retrouvent à vivre un deuxième décrochage académique en cinq mois. Cette pause aura la même sensation qu'une rentrée scolaire – sans les possibilités de rattrapage et de moins bonnes conditions.
Toute grève entraîne des perturbations dans le quotidien des salariés : impossibilité d'aller travailler, retard, incertitude quant aux horaires, aux conditions de trajet, stress etc. En absence d'organisation (via RTT, télétravail, congés payés etc.), les heures perdues ne sont pas rémunérées.
La grève fut pour les enfants un moyen d'exprimer leurs sentiments, elle fut surtout une sorte de fête.
Un appel à la grève au jeudi 1er février est lancé par les différents syndicats enseignants. Outre une revalorisation de leurs salaires et une hausse des recrutements, les personnels de l'Education nationale visent leur ministre Amélie Oudéa-Castéra dont certains syndicats demandent la démission.
Ils réclament aussi une revalorisation des salaires, un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH et une amélioration de leurs conditions de travail, via un plan de recrutement pluriannuel et la baisse du nombre d'élèves par classe.
Interrogée par le site spécialisé Le café pédagogique, sa porte-parole, Guislaine David, explique que « si les conditions de travail se dégradent, c'est parce que les conditions d'enseignement sont elles aussi dégradées », en particulier en raison « du manque de moyens alloués à l'inclusion ».
Le «choc des savoirs». C'est le nom du plan de Gabriel Attal, présenté alors qu'il était encore ministre de l'Education nationale, pour réformer l'école. Les premiers décrets d'application des mesures du désormais Premier ministre sont parus au Journal officiel dimanche 17 mars.
Les étudiants ne travaillant pas, ce droit ne leur est donc pas destiné. «D'un point de vue juridique, les étudiants ne peuvent pas faire grève. Ils peuvent pour autant décider de ne pas assister à leurs cours, ce qui est un manquement à l'obligation d'assiduité», explique Me Valérie Piau.
Aucune grève n'est prévue pour le moment.
Les principaux syndicats d'enseignants ont appelé à la grève et à la manifestation le jeudi 1er février. L'objectif de cette mobilisation est de défendre l'école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
En théorie pour faire grève, il faut qu'il y ai un préavis de grève. Toute structure syndicale dont les statuts sont déposés (donc : Le syndicat départemental au moins mais pas une section d'établissement ou un adhérent) peut user du droit d'appeler à la grève et de déposer un préavis de grève.
Causes des grèves. — Les causes les plus fréquentes des grèves sont les demandes d'augmentation de salaires, les diminutions de salaires et les griefs des ouvriers relatifs aux conditions du travail. Ces trois causes à elles seules ont donné lieu aux quatre cinquièmes des grèves signalées.
un arrêt total du travail ; un arrêt collectif du travail par l'ensemble des salariés grévistes (l'appel d'un syndicat à faire grève n'est pas nécessaire) ; des revendications professionnelles (portant sur le salaire, les conditions de travail, la défense des droits...).
C'est possible à travers la grève de 59 minutes notamment. C'est un mode de protestation développé par les syndicats français pour utiliser une faille de la législation sur le service minimum. La loi prévoit qu'au-delà d'une heure de grève en France c'est une journée de salaire qui est retranchée.
Sur la période 2020-2021, les données manquent pour certains pays. Depuis 2020, la France comptabilise le plus de jours perdus pour cause de grève en moyenne (79 jours), suivi par la Belgique (57 jours), la Norvège (50 jours), le Danemark et la Finlande (tous deux 49 jours).
Quels effets la grève a-t-elle sur la rémunération ? Dans le privé : l'employeur retient sur la paye du salarié gréviste une rémunération proportionnelle à la durée de l'arrêt du travail. Toute retenue supérieure est interdite. On perd ainsi une heure de salaire pour une heure de grève, une journée pour un jour, etc.
Les syndicats Snes-FSU, CGT et SUD ont appelé à une nouvelle grève dans l'Éducation nationale mardi 6 février 2024 pour défendre les salaires et s'opposer à la politique éducative au collège, après une grève qui a mobilisé jeudi 1er février un enseignant sur cinq.
Les syndicats des personnels de l'Éducation nationale veulent transformer l'essai, ce mardi 6 février 2024.
O. R. T. F. - Les syndicats des personnels technique, administratif et artistique de l'O.R.T.F. (Fédération syndicale unifiée, C.G.T., C.F.D.T. et autonome) ont décidé de cesser le travail de 0 heure à 24 heures le 1er février.
Les lycéens ont-ils le "droit de grève" ? Le décret n° 91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves ne prévoit pas l'exercice d'un droit de grève par les lycéens. En revanche, ce texte mentionne l'obligation d'assiduité aux cours.
Non, les jeunes scolarisés dans le secondaire n'ont pas le droit de grève.
Les fonctionnaires actifs de la police nationale n'ont pas le droit de faire grève. Cela concerne les personnels appartenant aux corps suivants : Corps de conception et de direction (commissaires de police) Corps de commandement (officiers de police)
Les retraits pour fait de grève sont calculés sur la base d'un trentième du salaire en moins par jour de grève, c'est à dire le traitement, les primes et indemnités.
En temps partiel imposé, mal payées et en contrat précaire, les accompagnantes d'élèves en situation de handicap font grève mardi 3 octobre, pour réclamer «un salaire digne» et un statut stable, explique Anne Falciola, AESH et syndicaliste CGT.
Dans le privé, le personnel d'éducation est un salarié de droit privé, géré par une convention collective propre à l'établissement : à ce titre, les revendications des enseignants ne le concernent pas.