Un élève peut se faire harceler pour diverses raisons :
– L'intelligence (le fait d'avoir des bonnes notes). – L'alimentation (anorexie, boulimie). – Couleur de peau ou de cheveux. – Handicap.
6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende. En cas de circonstances aggravantes, l'auteur des faits risque 6 à 18 mois supplémentaires ; Si l'auteur a moins de 13 ans, il ne peut pas aller en prison ni payer une amende, mais doit être jugé devant le tribunal pour enfants.
La victime peut alerter la direction de l'établissement scolaire, signaler les faits dans les locaux de la police ou de la gendarmerie et demander de l'aide auprès d'associations. Elle peut aussi demander à la justice de condamner pénalement l'auteur du harcèlement et de réparer son préjudice.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée.
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Le harcèlement a aussi un impact négatif sur la santé. Les victimes peuvent souffrir de dépression, d'angoisse, de troubles du sommeil ou du métabolisme. Parfois des troubles du comportement sont constatés. Sur le long terme, le harcèlement peut nuire à l'épanouissement personnel.
Un cyberharcèlement qui touche plus les filles que les garçons : 9,9 % d'entre elles seraient concernées contre 8,1 % de leurs camarades masculins. Enfin, 25 % des collégiens et 14 % des lycéens déclarent avoir été la cible d'attaques sur Internet dans le cadre scolaire (le portable est interdit en école primaire).
Les écoliers, les premiers touchés
Ce sont dans les écoles que les élèves sont les plus nombreux à souffrir du harcèlement 12 % des écoliers en sont victimes dont 5 % de manière sévère.
D'autres enfants harcèlent pour reproduire une violence qu'ils ont eux-mêmes vécue ou pour extérioriser une souffrance intérieure. Par exemple, il arrive que des enfants malmenés par leurs frères et sœurs harcèlent à l'école, ou que des enfants ayant été harcelés finissent par harceler à leur tour.
Un enfant peut être poussé à agir de façon violente à l'école pour plusieurs raisons. En premier lieu, le manque d'estime de soi et la peur de l'autre. Ces deux sentiments sont parfois masqués par de l'agressivité. Pour ne pas dévoiler ses faiblesses, l'enfant est capable de se mettre en avant et de harceler quelqu'un.
Je suis au collège ou au lycée
Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Soit une plainte simple, qui peut être déposée auprès du commissariat de police, la gendarmerie ou directement auprès du procureur de la République par l'intermédiaire d'un avocat. La plainte déposée propose au procureur de la République d'engager l'action publique contre l'auteur des faits.
Aider son enfant à s'affirmer à l'école
Tout en lui montrant votre soutien, veillez à ne pas enfermer votre enfant dans une position de victime. Soutenez-le au contraire dans son autonomie en le poussant à trouver lui-même, dans ses propres ressources, comment résoudre ce problème.
"Aider un enfant à se défendre, c'est d'abord lui donner une grille de lecture pour analyser ce qui se passe en lui, développe Nicole Cathelin. À partir de là, il aura les clés pour décoder l'intention de l'autre et ne plus se sentir démuni face à l'attaque."
Le dialogue est la CLÉ pour lutter contre le harcèlement : suscitez l'intérêt et la curiosité pour votre enfant. Signalez les contenus, les messages, les commentaires qui portent atteinte à votre enfant. Il est possible de le faire sur plupart des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, YouTube…).