En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
Elle est indispensable pour faire face à bon nombre de problèmes économiques et sociaux, celui du chômage en premier. Elle permet l'élévation du niveau de vie général. La richesse des nations et de ses citoyens en dépend.
La courbe environnementale de Kuznets
Passé ce point, l'accélération de la croissance économique serait bénéfique pour l'environnement. Cette relation s'observe pour les pêcheries, la production de déchets, la biodiversité et diverses formes de pollution de l'air(7).
Le progrès technique peut engendrer des inégalités de revenu. Comme nous l'avons vu, la croissance économique augmente le niveau de vie moyen de la population. Cependant, il semble que le progrès technique, du fait du processus de destruction créatrice, ait un effet plus ambigu sur l'enrichissement de tous.
Quels sont les avantages et les inconvénients du progrès technique ? Avantages du progrès technique : amélioration des conditions de vie, accroissement de la productivité, création d'emplois. Inconvénients : augmentation des inégalités, obsolescence rapide, impact environnemental négatif.
Le progrès technique permettrait également une augmentation du niveau de vie économique et social global, une amélioration de la santé, une diminution de la pénibilité du travail, etc.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
Émissions de gaz à effet de serre
Toutes ne sont pas en capacité de s'adapter, ce qui entraîne une uniformisation de la biodiversité. Les activités économiques, par l'émission en quantités toujours plus importantes de gaz à effet de serre, sont la cause directe du changement climatique.
La croissance économique est souvent présentée comme ayant toutes les vertus. Elle permet de diminuer le chômage dans les pays industrialisés et de réduire la pauvreté dans les pays en développement. Elle correspond à l'augmentation, pendant une longue période, du volume de la production et des richesses d'un pays.
Ainsi, la raison fondamentale pour laquelle la croissance est si importante du point de vue du développement s'explique non seulement par le fait qu'elle permet d'engendrer une économie plus grande en soi, mais aussi, en théorie tout du moins, d'accroître la production, et donc de générer davantage de croissance future ...
La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
Selon une première estimation de l'INSEE, la croissance économique a été de 0,9 % en 2023 en France, en baisse de 1,6 point par rapport à 2022. Face à cette situation, les réactions sont contrastées.
L'augmentation de la population mondiale n'aide d'ailleurs pas et la préservation de l'environnement en est menacée. Mais ce n'est pas tout. Notre économie est en effet à la racine d'un appauvrissement de la biodiversité, l'épuisement des énergies fossiles, la surconsommation d'eau douce et des pénuries de métaux.
Selon J. Tirole, il semblerait que la Croissance Économique mondiale soit face à 3 enjeux majeurs sur le long terme : Le climat, les inégalités et la démographie.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
La croissance économique se heurte à des limites écologiques telles que l'épuisement des ressources, l'augmentation des gaz à effet de serre, etc. La prise en compte de ces limites aboutit à la notion de développement durable.
Anne-Laure Delatte : "Oui, la croissance est nécessaire au développement parce que l'activité économique est comme un gâteau et quand on a une population qui augmente il faut que le gâteau augmente.
À terme, la surexploitation agricole et industrielle, les sécheresses et la pollution des stocks d'eau utiles risquent de provoquer une pénurie, dont les conséquences seront une hausse des prix, une baisse des rendements agricoles et donc, une augmentation des famines, des émeutes et des guerres.
dépasser leur taux de régénération ; • le taux d'émission de polluants ne doit pas dépasser les capacités d'assimilation naturelle et anthropique ; • l'exploitation des ressources non renouvelables doit se faire à un taux égal à celui de la substitution par des ressources renouvelables.
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
Le progrès technique modifie les rapports de production dans la société et modifie les rapports sociaux parfois de manière néfaste en tout cas de manière imprévisible. Plus notre technique est puissante grâce au progrès, plus ses effets sont imprévisibles.
Parmi les impacts sociaux envisageables, on dénombre le bien-être de la population, l'amélioration de la qualité de vie ou la création d'emploi (aussi un impact économique) ; ces impacts peuvent aussi être négatifs, comme la délocalisation de la main-d'œuvre ou la destruction de l'environnement.
Le progrès nous projette vers le moyen et le long terme. La connaissance par elle-même et la compréhension du monde apportée par la science sont émancipatrices et facteurs de progrès.