S'il militait contre le fanatisme religieux, Voltaire était loin d'être athée. Ce n'est pas un hasard si l'une de ses déclarations préférées était sa maxime : «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer».
On aura reconnu au passage la céle`bre formule de Malebranche paraphrasée par Voltaire: 'Dieu étant le principe universel de toutes les choses, toutes existent donc en lui et par lui' (Tout en Dieu, M, t. 28, p. 97).
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Au faîte de sa prospérité Voltaire décide de s'engager de facto contre le fanatisme : « Écrasons l'infâme ! », telle devient alors la devise du philosophe. C'est en 1762 qu'éclate l'affaire Calas, la plus connue des « affaires » qui virent Voltaire prendre fait et cause pour l'innocence injustement condamnée.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
S'il militait contre le fanatisme religieux, Voltaire était loin d'être athée. Ce n'est pas un hasard si l'une de ses déclarations préférées était sa maxime : «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer».
Voltaire écrit en 1771 : L'athéisme et le fanatisme sont deux monstres qui peuvent dévorer et déchirer la société. L'athée dans son erreur conserve sa raison, qui lui coupe les griffes alors que le fanatisme est atteint d'une folie continuelle.
Derrière l'expression « mort de Dieu », se profile chez Nietzsche un sérieux existentiel qu'il est difficile de percevoir à sa juste mesure. Une chose est claire : il ne s'agit pas pour Nietzsche d'un banal athéisme. Et il ne s'agit pas non plus d'une simple information. Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ».
Poète, dramaturge, conteur, historien, écrivain polémiste, il est l'un des plus célèbres philosophes des Lumières, connu de son vivant à travers toute l'Europe. Aujourd'hui, il continue de nous enseigner à réfléchir et à douter.
Ce sont en effet ses écrits philosophiques, illuminés par ses contes du genre, qui nous sont parvenus de manière décisive. Voltaire a toujours lutté, dans ses idées, pour la tolérance. Son combat contre l'arbitraire et le fanatisme s'illustre notamment à travers trois œuvres : Les Lettres philosophiques (1734)
Voltaire apparaît comme le premier philosophe engagé, vouant ses écrits et ses interventions au service de la liberté de penser, de croire, de la tolérance et de la justice.
Voltaire meurt le 30 mai 1778, à Paris, à l'âge de 83 ans – un âge très avancé pour l'époque – des suites d'une maladie (l'autopsie réalisée à son décès permettra de lui diagnostiquer, bien plus tard, un cancer).
Il a pu être impressionné par la résistance de fidèles catholiques, grands et modestes, religieuses et laïcs, qui, se fondant sur leur seule conscience, refusaient une interprétation du christianisme qu'ils jugeaient laxiste.
«Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer», mais le culte de ce Dieu doit incliner les hommes à la tolérance et non au fanatisme.
La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient Cunégonde le grand inquisiteur est bien enterré alors que le juif est jeté sur la voie publique.
Voltaire s'est battu, avec obstination, talent et courage (jusqu'à l'emprisonnement) pour la liberté religieuse, la liberté de pensée et d'expression. Il a défendu ceux qui étaient victimes d'un despotisme absolu, dont le modèle lui semblait être le règne de Louis XIV.
Or Voltaire possède une connaissance précise de la philosophie de Leibniz, dont certains aspects lui semblent « extraordinaires » et qui lui semble conduire au fatalisme. C'est surtout la méthode qu'il condamne : elle vise trop haut. Dans Candide, c'est l'optimisme leibnizien qui est visé.
Très marqué par le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, Voltaire pense au contraire que l'homme ne peut améliorer sa condition que par l'action. C'est le sens de sa formule : "Il faut cultiver notre jardin". Candide parvient à cette conclusion après un voyage marqué par de nombreux malheurs.
Émilie du Châtelet (1706-1749) est une femme de sciences et de lettres à l'époque des Lumières. Longtemps, elle reste connue comme femme d'esprit et compagne de Voltaire. Mais elle est, aussi, mathématicienne, physicienne et traductrice de Newton.
"Il n'y a pas de bonheur plus grand que d'être aimé par ses semblables,et de sentir que votre présence est une joie pour eux." “J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.” "Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de vous."
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
La religion selon Descartes : l'argument ontologique
Pour prouver l'existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l'argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L'existence est une perfection, donc Dieu existe.
« Dieu est mort » (en allemand : Gott ist tot) est une célèbre citation du philosophe Allemand, Friedrich Nietzsche.