Les jeux de rôles, les études de cas, les débats critiques, les résolutions de problème, les votes interactifs ou les forums de discussion ne sont que quelques exemples de méthodes actives utilisées en milieu universitaire.
Elle repose sur quatre principes essentiels : l'activité, la coopération, la participation et l'anticipation.
Les méthodes d'apprentissage actives ont en commun de placer les étudiants au centre du processus d'apprentissage : ils doivent être cognitivement actifs, c'est-à-dire penser par eux-mêmes, expérimenter, formuler des hypothèses, tâtonner parfois, découvrir en autonomie…
Mais quels sont les grands principes d'une pédagogie active ? Les critères dominants de cette méthode sont l'activité, la liberté et l'autoéducation. L'activité est surtout exercée au contact du réel, du concret. Ce que l'enfant peut observer, manipuler, jouer et recréer.
Mais toutes les performances chiffrées qu'ils analysent concourent au même constat : les enseignements « explicite » ou « direct » sont plus efficaces, notamment en milieu défavorisé, que les pédagogies qui se veulent « centrées sur l'élève ».
Dans le mode d'engagement passif, les apprenants sont orientés vers la réception d'informations provenant du matériel d'apprentissage. Dans ce cadre, ils font preuve d'un engagement cognitif limité. Aucun comportement exprimé de leur part ne permet d'attester qu'ils s'approprient le matériel.
La pédagogie Montessori s'appuie sur 2 étapes. L'observation de l'enfant, pour ensuite pouvoir lui présenter des activités et un matériel adaptés à ses besoins personnels et à son rythme. L'idée est de lui proposer un environnement préparé spécialement pour lui, pour l'aider à acquérir confiance en soi et autonomie.
L'objectif opérationnel : les résultats attendus de la formation sur le terrain. L'objectif pédagogique global : les savoirs, savoir-faire et savoir-faire relationnels attendus en fin de formation. L'objectif pédagogique partiel : les capacités attendues à l'issue d'une séquence de la formation.
Comment déployer la pédagogie active ? Déployer la pédagogie active en classe nécessite une attention particulière à l'encadrement des apprenants. Les formateurs doivent guider les apprenants à travers un enseignement structuré avec une progression claire et rigoureuse.
C'est le pédagogue Allemand Friedrich Fröbel qui en fut le fondateur, soit également l'un des fondateurs de la pédagogie active.
Il est d'usage de distinguer quatre méthodes pédagogiques : expositive, démonstrative, interrogative, active.
La méthode démonstrative
Le formateur « fait » : il montre l'exercice à réaliser à vitesse normale, puis, il décompose chaque étape de la démonstration et enfin, détaille les points clés de la démonstration. Le formateur « fait faire » par le participant ce qu'il vient de montrer.
La méthode expositive, appelée aussi transmissive ou magistrale, repose sur un apprentissage vertical, selon lequel le formateur détient toutes les connaissances – les « savoirs » – qu'il transmet aux apprenants. Ces derniers sont considérés comme ayant tout à apprendre.
Qu'est-ce que la méthode interrogative ? La méthode interrogative invite les participants à découvrir, à acquérir et à comprendre par leur propre moyen. Le formateur transmet ses connaissances par le biais de questions. Le questionnement suscite l'intérêt des apprenants, les guide et les incite à la réflexion.
La méthode de l'enseignement directe ressort du lot par ses résultats et l'estime de soi élevée que les apprenants ont d'eux-mêmes. La méthode est connue aujourd'hui sous le nom d'apprentissage explicite.
La pédagogie Freinet est une démarche éducative active, participative et centrée sur l'enfant. Fondée par l'instituteur Célestin Freinet (1896-1966), elle revendique un contexte d'apprentissage où chaque enfant peut s'exprimer, se responsabiliser, coopérer, expérimenter et s'ouvrir sur le monde.
L'École Active considère l'élève comme acteur de son apprentissage. L'élève observe, se questionne, associe, émet et vérifie des hypothèses, résout des problèmes.