Trois méthodes fondamentales de kinésithérapie ont vu le jour au XXème siècle : la méthode Mézières, la méthode McKenzie et la méthode Busquet. Elles sont toujours utilisées malgré les nombreuses innovations technologiques apparues dans le monde de la kinésithérapie.
La méthode Mézières se pratique chez un kinésithérapeute ayant reçu une formation spécifique et uniquement en séance individuelle car elle nécessite une présence et une attention particulière de la part du praticien et du patient.
La méthode McKenzie consiste en un système d'Évaluation et de Traitement des douleurs mécaniques du rachis, avec ou sans irradiation dans les membres (sciatalgies, cruralgies), basée sur la reconnaissance de syndromes et donnant priorité aux techniques d'autotraitement.
La méthode Busquet repose sur un examen complet personnalisé qui met en évidence les points de tension dans les différentes parties du corps, au niveau de chacune des chaînes.
Allongez-vous sur le sol, sur les coudes. Amenez la tête le plus possible vers l'arrière, tout en pliant le genou pour rapprocher votre talon de votre fesse. Allez le plus loin possible jusqu'à sentir un étirement à l'avant du ventre, de la hanche, et de la cuisse.
La physiothérapie est une science de la santé dont le rôle est de vous permettre de retrouver le maximum de vos capacités physiques afin que vous puissiez réaliser vos activités quotidiennes, accomplir un travail, pratiquer un loisir ou un sport, et ce, en fonction de votre condition et de votre potentiel de ...
C'est une information complémentaire extéroceptive qui lui est donnée par la vue et qu'il intègre lui-même comme un véritable contrôle de sa proprioception. Cela lui donne une compréhension du geste, c'est valorisant et ludique.
La microkinésithérapie est une discipline dérivée de la kinésithérapie classique et de l'ostéopathie. Cette pratique a été crée en 1980 et à pour but de rétablir le bon fonctionnement des tissus après une blessure ou un traumatisme.
"Il n'y a pas de différence entre la kinésithérapie et la physiothérapie" répond Nicolas Pinsault. Les techniques utilisées sont les mêmes.
Un masseur-kinésithérapeute , ou physiothérapeute, est le professionnel de santé qui pratique la physiothérapie.
Aucune ! En vérité il s'agit seulement de deux façons distinctes de nommer la même pratique. En effet, la kinésithérapie est l'art de soigner le mouvement par le mouvement. Le titre de “masseur-kinésithérapeute” qui y est associé est un titre donné dans quelques pays, notamment en France.
Il s'agit de faire passer un courant de faible intensité pour : solliciter un muscle afin de provoquer sa contraction. interagir avec un nerf afin de soulager une douleur (effet analgésique) dilater les vaisseaux afin d'améliorer la circulation.
Le Kiné vestibulaire « re-pondère » les entrées sensorielles afin de permettre que les différentes informations perçues par la vue, la proprioception et les vestibules n'entre pas en conflit entre elles ou permettre au sujet de mieux supporter les mouvements des véhicules aux fréquences qui lui sont insupportables.
La réponse de l'expert
Vous pouvez changer de kiné en cours de traitement. Pour une sciatique, vous auriez besoin de consulter un ostéopathe ou un chiropracteur.
Alors que le physiothérapeute a plutôt tendance à rééduquer une partie du corps endommagée au niveau musculaire ou articulaire et à soulager la douleur par des massages, l'ostéopathe travaille lui sur l'ensemble du corps.
Les techniques manuelles utilisées en physiothérapie
Il s'agit d'un ensemble de techniques de massage qui vise à soulager les douleurs, à favoriser la mobilité, à relaxer les muscles et à permettre une réadaptation physique du patient.
La proprioception vous permet de connaître les positions de votre corps ou d'un segment, de savoir s'il bouge ou s'il est immobile, de savoir s'il bouge en flexion ou en extension sans regarder.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Il est préférable d'éviter de marcher le plus possible au début d'une crise de sciatique car cela risque d'accentuer la douleur. En revanche, vous devez reprendre une activité modérée le plus tôt possible, maximum 2-3 jours après le début de la crise lorsque la douleur s'atténue.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
"Sciatique" et "cruralgie" sont des névralgies (névralgie = maladie des racines ou du tronc d'un nerf). La "sciatique" traduit la souffrance du tronc ou des racines des racines ou du nerf sciatique ou la "cruralgie" traduit la souffrance du nerf crural (encore appelé fémoral).
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
Si on parle souvent de sciatique – qui n'est que le nom du nerf affecté, c'est le terme sciatalgie qui est adapté. Cette sciatalgie est une douleur liée à la sensibilisation du nerf sciatique, issu des racines nerveuses L4 L5 S1 S2. Il s'agit donc d'un symptôme et non pas d'une pathologie.