La souffrance au travail peut avoir de lourdes conséquences sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turn-over, présentéisme, manque d'engagement, motivation…) et, surtout, sur la santé des salariés : maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles anxio-dépressifs, troubles ...
De mauvaises conditions de travail peuvent engendrer des troubles variés : sentiment de dévalorisation voire dépression, fatigue, usure, troubles musculo-squelettiques ou cardio-vasculaires, cancers, accidents, etc.
Manque de reconnaissance et épuisement
D'ailleurs, le baromètre estime que les deux principaux facteurs de stress au travail (qui sont en hausse respective de 1 et 7 points par rapport à 2016) sont la mauvaise organisation du travail (40%) ainsi que les conflits (37%).
les violences internes commises par des travailleurs : conflits majeurs, harcèlement moral ou sexuel ; les violences externes, exercées par des personnes extérieures à l'entreprise à l'encontre des salariés ; le syndrome d'épuisement professionnel.
Comment se définit la souffrance au travail ? Entre surmenage, burn-out et mal-être au travail, il est parfois difficile de savoir ce qui relève, ou pas, de la souffrance au travail. Ainsi, la souffrance au travail se définit une souffrance mentale liée au travail lui-même, ou au contexte de travail.
L'exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d'épuisement professionnel, voire de suicide.
Il existe quatre caractéristiques qui font augmenter les hormones de stress : le contrôle, l'imprévisibilité, la nouveauté et le sentiment d'avoir l'ego menacé. Le fait de cerner laquelle de ces caractéristiques constitue pour vous un facteur dominant représente un bon point de départ pour mieux gérer votre stress.
D'autres entreprises, au contraire, ont compris leurs enjeux sociaux : de bonnes conditions de travail permettent aux employés de s'épanouir, d'être en meilleure santé, plus efficaces, plus productifs, et au final apportent une rentabilité bien plus importante pour l'entreprise qu'un employé maltraité.
Si un client est victime d'une incivilitéou de n'importe quelle autre forme d'impolitesse par quelqu'un qui représente votre société, il ne va pas rester longtemps. Il va aller voir vos concurrents et détruire la réputation de votre société sur les réseaux sociaux si son expérience est particulièrement désagréable.
Pour les salariés, les enjeux des conditions de travail concernent la santé et la sécurité et la motivation. Certains métiers et/ou conditions de travail peuvent être très dangereux pour la santé du salarié et parfois même pour sa vie.
Dès que les collaborateurs évoluent dans une ambiance négative, avec des relations tendues avec la hiérarchie ou les collègues, ils vont éprouver des difficultés qui affectent la qualité de vie au travail et leur engagement. Cette démotivation générale peut mettre l'entreprise en péril !
4Cette conception conduit à envisager trois principaux éléments de différenciation des conditions de travail : les aspects physiques, psychosociologiques et le temps de travail.
On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu'on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Les situations stressantes qui s'installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent.
Les causes du stress en milieu professionnel sont multiples : manque de reconnaissance, peur de ne pas être à la hauteur du poste confié, supérieur hiérarchique trop exigent, monotonie des tâches ou mutation dans une autre région.
une démotivation, une baisse de créativité, une dégradation de la productivité, une augmentation des rebuts ou des malfaçons, une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance de travail, des atteintes à l'image de l'entreprise…
• Le médecin du travail
Il s'agit en effet d'un interlocuteur privilégié en matière de souffrances au travail. Tenu au secret professionnel, il est à votre écoute et peut vous apporter une aide au regard de votre situation au sein de l'entreprise.
Prévenir les RPS, c'est avant tout mettre en place des modes d'organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés : travail en équipe, utilisation des compétences des salariés, marges de manœuvre suffisantes, participation des salariés aux décisions les concernant…
Les risques sont classés en 5 grandes familles : les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Éviter les risques, c'est supprimer le danger ou l'exposition au danger. Évaluer les risques, c'est apprécier l'exposition au danger et l'importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener.