Plusieurs dispositifs sont à sa disposition, pour éviter le redressement ou la liquidation judiciaires, tout en restant à la tête de son entreprise : comités d'aide, mesures préventives du mandat ad hoc et de la conciliation et procédure de sauvegarde.
Points clés à retenir : Les salariés de l'entreprise sont prioritaires sur les autres créanciers. Viennent ensuite les dettes relatives à la procédure de liquidation (les frais de greffe par exemple), les impôts, les cotisations sociales…
L'article L 640-1 du Code de commerce impose deux conditions à l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire : la caractérisation de la cessation de paiements et la démonstration d'un rétablissement impossible.
Prévenir les difficultés d'une entreprise c'est prévenir une cessation de paiements, c'est-à-dire « l'impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible ». Pour ce faire, la loi a prévu trois procédures de prévention : le mandat ad hoc, la procédure de conciliation ou la procédure de sauvegarde.
Le tribunal prononce la clôture de la liquidation
La clôture de la liquidation peut intervenir pour 3 raisons : tout le passif exigible a été remboursé, en d'autres termes, l'entreprise a pu rembourser l'intégralité de ses dettes. le liquidateur dispose de sommes suffisantes pour désintéresser les créanciers.
La clôture de la liquidation judiciaire simplifiée est prononcée au plus tard dans les 6 mois après l'ouverture de la procédure de liquidation judiciaire simplifiée. Cependant, la clôture de la procédure est prononcée dans un délai d'1 an lorsque les 2 conditions sont réunies : L'entreprise emploie plus d'1 salarié
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Suite au dépôt de bilan de votre entreprise, le tribunal peut décider selon la situation et selon votre demande d'ouvrir soit une procédure de redressement judiciaire (qui implique une poursuite d'activité), soit une liquidation judiciaire (qui implique un arrêt de l'activité et la fermeture de l'entreprise).
Ainsi, la déclaration de dépôt de bilan entraîne la convocation du représentant légal de l'entreprise auprès du tribunal compétent dans un délai de 15 jours suivant la date de dépôt de la cessation de paiement. Cette entrevue permettra au juge de trancher quant à la procédure à venir dans les locaux de l'entreprise.
Dès que cet état est constaté, l'entreprise doit obligatoirement, dans un délai de 45 jours, déposer une déclaration (appelée dépôt de bilan) auprès du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire.
Celle procédure peut être demandée par le dirigeant d'entreprise, mais également par un créancier ou le procureur de la République.
Pour obtenir l'effacement de leurs dettes grâce à la procédure de rétablissement professionnel, les entrepreneurs doivent en faire la demande lors de leur dépôt de bilan d'entreprise individuelle. Cette démarche est obligatoire dès lors que vous vous trouvez en état de cessation des paiements.
En liquidation judiciaire, après que l'ordonnance du président du tribunal qui les arrête soit rendue, les honoraires du liquidateur sont prélevés par lui sur les fonds disponibles que le liquidateur détient, qui sont obligatoirement versés à la Caisse des Dépôts et Consignation.
La liquidation judiciaire est une procédure collective à l'encontre d'un débiteur qui se trouve dans l'impossibilité de faire face à ses dettes. L'objectif principal est de stopper l'endettement du débiteur et de pouvoir rembourser les créanciers si cela est encore possible.
742-6 et L. 751-15 du code du travail doivent, sur ordonnance du juge-commissaire, être payées dans les dix jours du prononcé du jugement ouvrant la procédure par le débiteur ou, lorsqu'il a une mission d'assistance, par l'administrateur, si le débiteur ou l'administrateur dispose des fonds nécessaires.
54 848 € pour un salarié dont l'ancienneté est inférieure à 6 mois ; 68 560 € pour un salarié dont l'ancienneté est comprise entre 6 mois et 2 ans ; 82 272 € pour un salarié dont l'ancienneté est supérieure à 2 ans.
C'est le tribunal qui fixe la date de cessation des paiements lors du jugement de redressement ou de liquidation judiciaire. Commence alors la période suspecte, c'est-à-dire l'intervalle de temps entre la cessation des paiements et l'ouverture de la procédure collective.
De manière générale, est en cessation des paiements celui qui ne peut plus payer ses dettes en temps et en heure. Il s'agit de comparer l'actif disponible d'une part et le passif exigible d'autre part. L'actif disponible correspond à l'ensemble des liquidités en caisse et en compte bancaire.
SARL. Le gérant de la société convoque tous les associés en assemblée générale pour décider de la dissolution volontaire de la société et nommer un liquidateur amiable. Le liquidateur amiable est nommé à la majorité des parts +1 part.
Les biens de la SARL sont alors vendus dans le but de pouvoir payer les dettes de la SARL. C'est donc l'entreprise en tant que personne morale qui se charge de payer les dettes, d'honorer les créanciers.
Ensuite, en cas de cessation d'activité entreprise individuelle avec dettes, l'entrepreneur individuel devra réaliser l'actif et apurer le passif de l'entreprise. C'est-à-dire procéder à la liquidation de l'entreprise individuelle. Ainsi, il vendra les biens de l'entreprise pour en payer les dettes.
Le prononcé de la liquidation judiciaire entraîne la cessation immédiate de l'activité de la société, sauf autorisation de poursuite exceptionnelle d'activité. Les postes de travail sont supprimés et la rupture de l'ensemble des contrats de travail engagée, sauf possibilité de reclassement.
Quels sont les avantages du CSP ? Le CSP est classiquement plus avantageux s'agissant du montant de l'allocation chômage, du délai de carence et d'un accompagnement personnalisé par Pôle Emploi du salarié qui en bénéficie.
L'entreprise de plus de 400 salariés et qui rencontre des difficultés peut adresser une demande d'aide au Ciri : Ciri : Comité interministériel de restructuration industrielle . Le comité peut accorder des prêts sous certaines conditions, notamment l'élaboration d'un plan de redressement.