Les inégalités territoriales en France peuvent se lire à une double échelle : d'une part, celle de grands ensemble régionaux dont le dynamisme économique est inégal, d'autre part celle des métropoles et des territoires qui les entourent ou en sont éloignés.
50% de la population des DOM sont raccordés à internet pour une moyenne nationale de 81%. 70 000 logements dits précaires ou indignes sont comptabilisés dans les cinq départements d'outre-mer. Ils représentent à eux seuls 13% des logements insalubres français, pour seulement 4% de la population.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Comment expliquer les inégalités ? Les inégalités sociales ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat d'une longue histoire de choix idéologiques, politiques et économiques. Ce sont donc aussi les choix que nous faisons en tant que société qui ont le pouvoir de faire émerger un monde plus juste.
Ce sont dans les métropoles que les écarts de revenus sont les plus importants. Ces écarts sont socio-économiques : accès à l'immobilier, aux transports, aux services publics. À cela s'ajoute la ségrégation ethnique et la gentrification. Des bidonvilles se développent.
Les espaces ruraux en difficulté sont soutenus par une politique de zones de revitalisation rurale (ZRR) afin de limiter leur déclin économique et démographique. La lutte contre les inégalités est également renforcée par un meilleur accès aux services publics (transports, éducation, santé…).
mobilisation des politiques publiques de droit commun en faveur des habitants des quartiers prioritaires ; programmation annuelle des actions en faveur des habitants des quartiers prioritaires dans le cadre des contrats de ville ; Instruction des demandes de subvention et contrôle des structures financées.
L'Afrique du Sud, pays le plus inégalitaire au monde, selon la Banque mondiale. L'Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde, la «race» jouant un facteur déterminant dans une société où 10% de la population possède plus de 80% des richesses, selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi.
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Les inégalités et l'injustice sociale créent un sentiment de frustration qui alimente les tensions au sein de la société, explique Anda David, spécialiste des questions d'inégalités à l'Agence française de développement (AFD) : « Les individus qui en souffrent ont tendance à moins coopérer entre eux, ce qui augmente le ...
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
Dans les grandes écoles, on compte 62 % d'enfants de classes aisées pour 12 % d'enfants d'ouvriers et 16 % de classes moyennes. Mais la sociologie de l'éducation souligne aussi d'autres types d'inégalités. L'article de Jean-Louis Auduc, par exemple, à l'entrée « territoires », opère une lecture géographique.
L'accroissement de l'inégalité nuit aux sociétés : il dégrade la santé et le bien-être humains. » L'inégalité expliquent-ils, agit notamment sur tous les problèmes dotés d'un gradient social, « c'est-à-dire ceux qui deviennent plus fréquents lorsqu'on descend l'échelle sociale », comme nombre de problèmes de santé ( ...
A l'ère de l'individu, la manière la plus habituelle de justifier les inégalités a toujours consisté à s'appuyer sur le critère du mérite. Il n'est donc pas surprenant que cette idée, qui prend parfois l'allure d'une évidence, sache trouver ses zélateurs en divers points du spectre politique.
Ces inégalités se manifestent dans la grande majorité des pays du monde. Elles se remarquent dans les domaines comme l'art, l'économie, l'éducation et la rémunération, mais aussi dans la sexualité, la justice et le mariage. Le mouvement pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes est récent.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.