Accompagnement et hébergement en Cada Ils ont pour mission d'héberger et d'accompagner socialement et administrativement les demandeurs d'asile admis au séjour. Les places sont financées par les dotations globales de financement de l'État.
Les CADA ont quatre missions principales : l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile ; l'accompagnement administratif, social et médical ; la scolarisation des enfants et l'animation des centres ; la gestion de la sortie du centre[2].
Qu'est-ce que la CADA ? La Commission d'accès aux documents administratifs est une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la liberté d'accès aux documents administratifs et aux archives publiques ainsi qu'à la réutilisation des informations publiques.
341-1 du code. Celle-ci est présidée par un conseiller d'État et comprend, en outre, dix membres. Pour assurer le fonctionnement de la CADA, le président fait appel à des rapporteurs dont l'activité est coordonnée par un rapporteur général et deux rapporteurs généraux adjoints (article R. 341-7).
- Les CADA s'adressent aux personnes demandeurs d'asile, dont la procédure de demande est en cours et qui dispose d'un titre de séjour provisoire les autorisant à séjourner temporairement en France. Les CADA peuvent accueillir des femmes ou des hommes isolés, des familles avec enfants, des couples, des jeunes majeurs.
C'est l'OFII qui est responsable d'informer les demandeurs d'asile de la région de résidence et de l'orientation des demandeurs d'asile dans les lieux d'hébergement (que ce soit par le biais de décision d'admission dans un lieu d'hébergement, de sortie de ce lieu ou de changement de lieu).
Un CADA est un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile.
C'est l'OFII qui gère le Dispositif National d'Accueil et qui oriente les demandeurs d'asile vers les différents CADA de France.
Les CADA sont une catégorie particulière des « établissements sociaux et médico-sociaux », financés par une dotation globale de financement fixée jusqu'en 2010 par le préfet du département d'implantation, tenant compte des publics accueillis et des conditions de leur prise en charge.
Pour demander l'asile, le demandeur d'asile doit dans un premier temps se rendre auprès d'une plateforme étatique afin d'obtenir un rendez-vous à la préfecture et pouvoir introduire sa demande d'asile.
Si les CADA (Centre d'accueil pour demandeurs d'asile) sont censés vous offrir un toit, un manque de place considérable peut malheureusement vous amener à un refus d'admission. Pour pallier ce manque de disponibilités, les régions déploient des HUDA (Hébergements d'urgence des demandeurs d'asile).
Nous appelons « réfugiés » les personnes qui fuient la guerre ou la persécution en franchissant une frontière internationale. Et nous appelons « migrants » les personnes qui se déplacent pour des motifs qui ne sont pas inclus dans la définition légale de ce qu'est un réfugié.
811-1 du code de la justice administrative). Il ne peut être contesté que devant le Conseil d'État, par la voie du pourvoi en cassation. En principe, le recours devant le juge administratif n'est recevable que si la CADA a été préalablement saisie pour avis.
Budget. L'association France terre d'asile a un budget de 68,249 millions d'euros qui provient presque entièrement des subventions publiques (70 % du ministère de l'Intérieur).
Il est possible de louer un appartement dans le parc privé dans la ville de son choix, l'Etat peut accompagner pour satisfaire les conditions de garantie et de caution demandées, à travers le dispositif VISALE.
Pour les CADA collectifs, les demandeurs d'asile sont logés dans des chambres individuelles, ou partagées. Les CADA disposent d'espaces parfois collectifs (cuisines, sanitaires) et d'une salle d'animation.
Le centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) est un établissement spécialisé pour l'hébergement des demandeurs d'asile durant le temps d'examen de leur demande. En effet, pour se voir reconnaître le statut de " réfugié ", une personne doit prouver qu'elle est personnellement en danger dans son pays.
Pendant l'examen de votre demande d'asile, vous pouvez bénéficier de conditions matérielles d'accueil comme un hébergement et une aide financière ainsi que de droits sociaux concernant le travail, la santé et l'éducation.
è Le montant de l'ADA est donc calculé de la manière suivante : 6,80 euros par jour pour 1 personne + 3,40 euros, par jour, par personne supplémentaire. Une majoration de 7,40 euros est prévue par adulte (les enfants ne bénéficient pas de la majoration) en absence d'hébergement.
Ils peuvent bénéficier d'une allocation de demandeur d'asile (ADA) pendant toute la durée du traitement de leur dossier (dix mois en moyenne avec recours). Cette allocation s'élève à 207 euros par mois pour une personne seule, et peut monter jusqu'à 1 138 euros pour un foyer de dix personnes.
Les familles dorment généralement dans une chambre séparée, alors que les personnes isolées partagent un dortoir commun. Le centre d'accueil assure les besoins élémentaires des résidents, mais les résidents lavent eux-mêmes leur linge et veillent à ce que leurs chambres soient en ordre.
La Cimade, engagée depuis 80 ans aux cotés des personnes exilées et réfugiées, assure leur défense et apporte un soutien juridique aux demandeurs d'asile.
Le versement de l'Ada ne débute qu'après le dépôt de votre demande d'asile auprès de l' Ofpra : Ofpra : Office français de protection des réfugiés et apatrides (dans un délai maximum de 21 jours après l'enregistrement de votre demande d'asile).
L'attestation initiale délivrée dans le cas d'une procédure normale a une validité de 10 mois. L'attestation délivrée dans le cadre d'une procédure accélérée a une validité de 6 mois. Le renouvellement, quelle que soit la procédure, se fera pour une durée de 6 mois.
L'OFII est présent dans les guichets uniques d'accueil des demandeurs d'asile (GUDA). Il évalue la vulnérabilité des demandeurs, gère le réseau d'hébergement et verse une allocation (ADA) selon le profil.
Un réfugié, en situation régulière dans son pays d'accueil, peut donc bénéficier de ce droit. Afin de circuler dans l'espace Schengen, il est toutefois nécessaire de faire auprès des autorités la demande d'un document spécifique. Un "titre de voyage pour réfugié", (TVR) ou un "titre de protection voyage".