Où installer le tableau dans le logement ? La norme NF C 15-100 définit un Espace Technique Électrique du Logement (ETEL) de 600 mm de large et 250 mm de profondeur minimum sur toute la hauteur du sol au plafond.
Des disjoncteurs pour protéger chaque circuit, en fonction de la nature de ce dernier (éclairages, prises de courant, chauffage, four, lave-linge, plaques de cuisson…) ; Jusqu'à 8 disjoncteurs par interrupteur différentiel ; Un parafoudre (optionnel : voir notre tutoriel d'installation ci-dessous).
Votre coffret doit être posé près du disjoncteur général, entre 1 m et 1,80 m au-dessus du sol. Posez le socle contre le mur pour localiser les points de fixation avant de percer. À l'aide de deux câbles rigides, connectez le tableau aux bornes de sortie du disjoncteur général.
Pour être certain que son installation électrique est aux normes, il suffit de constater la présence de plusieurs protections : un dispositif de coupure générale 30mA placé au niveau du tableau électrique, chargé de repérer des fuites de courant.
Une installation électrique neuve ou entièrement rénovée doit être conforme à la norme NF C 15-100. Publiée par l'Afnor, c'est la norme de référence partagée par l'ensemble des acteurs de la filière électrique. Elle détaille les caractéristiques des installations électriques et les exigences de mise en œuvre.
La norme électrique NF C 15-100 est la réglementation française en matière d'installation électrique. Elle a pour but d'assurer la sécurité des personnes et des biens dans les bâtiments à usage d'habitation et de bureaux.
La première norme française en la matière date de... 1911, et elle est régulièrement mise à jour depuis pour s'adapter aux évolutions de la technologie. Les normes d'une installation électrique en 2021 sont la norme NF C 15-100, qui date de 2002, mais qui a été amendée sept fois depuis.
Les anomalies électriques le plus souvent constatées lors du diagnostic installation électrique d'un logement concernent la présence de matériels vétustes, ou inadaptés aux usages actuels. Il peut aussi s'agir de conducteurs non protégés, repérés lors de l'examen de l'installation.
L'installation électrique d'une habitation est soumise à la norme NF C 15-100. Elle impose des règles afin d'assurer la sécurité maximale des habitants et des circuits électriques. Si votre logement est ancien, il est probable que votre tableau électrique ne respecte plus cette norme. Vous pouvez donc le remplacer.
Elle est obligatoire pour tous les logements neufs, ceux en construction, ainsi que pour les nouvelles installations d'un bâtiment existant (les extensions par exemple), ou les opérations de rénovation lourde. En cas de non-conformité d'un bâtiment neuf, le distributeur d'électricité refusera d'alimenter le logement.
(art. 251.06). Pour prévenir le risque de surtension et de dommages aux appareils, il est interdit dans une installation triphasée de protéger le conducteur neutre au moyen d'un fusible.
En général, le montant d'un devis de remplacement d'un tableau électrique est estimé entre 700 € et 2 300 €, en comprenant le prix de la main-d'œuvre ainsi que le coût des fournitures et des équipements (1).
Le diagnostic électrique est obligatoire pour vendre un logement. L'état de l'installation intérieure d'électricité est obligatoire en cas de vente d'un logement dont l'installation a plus de 15 ans. Ce diagnostic doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié.
Les rangées du tableau
Une rangée se lit de gauche à droite (ou amont/aval) et commence par un interrupteur différentiel. Celui-ci s'installe au début de la rangée pour protéger l'ensemble des lignes. Après l'interrupteur différentiel viennent s'intercaler les disjoncteurs divisionnaires.
L'installation d'un disjoncteur différentiel 30 mA est obligatoire, depuis 1991, pour toutes les constructions de logements neufs. Ce dispositif peut cependant être mis en place en dehors de toute obligation. Son installation dégage la responsabilité du propriétaire du bien en cas d'accident.
L'ETEL doit se situer à plus de 10 cm de toute installation de gaz, à plus de 40 cm d'une source de chaleur et à plus de 60 cm d'un point d'eau. Cependant, lorsque l'ETEL est matérialisé par des cloisons ou des portes, ces distances ne s'appliquent pas.
L'avantage le plus important du disjoncteur est la facilité avec laquelle il peut être réinitialisé, alors qu'il est généralement facile de savoir quel interrupteur a été activé. Évidemment, activer un disjoncteur ne demande pas une formation d'ingénieur électrique, ce qui rend cette option plus sécuritaire.
Votre installation électrique est vieillissante ? Une manière simple de vérifier l'état de l'installation est de veiller au bon état général des fils, dominos, gaines isolantes. Les fils ne doivent être ni apparents, ni dénudés, les prises électriques et les interrupteurs abîmés ou arrachés.
Déposer l'ancien tableau électrique
Enlevez les câbles des dispositifs de protection vétuste. Chaque paire de fil, phase et neutre, doit être consignée. Vous pouvez vous servir des étiquettes pour identifier chaque circuit. Il est temps de décrocher du mur l'ancien boîtier et de le remplacer.
Qui doit réaliser le diagnostic ? Vous devez faire appel à un diagnostiqueur certifié.
L'anomalie la plus fréquemment constatée est le défaut de mise à terre, dans 41 % des logements. Suivent la vétusté des matériels électriques (34 %) et les problèmes de protection contre les surintensités (27 %).
Comment se déroule un diagnostic électricité ? Le diagnostic électrique est encadré par une norme de qualité (norme FD C 16-600) et par une règlementation stricte qui permet d'assurer la cohérence des rapports. Il se matérialise par une visite sur place dont la durée est généralement comprise entre une et deux heures.
Les interrupteurs différentiels protègent les personnes contre les effets néfastes d'un courant de fuite (choc électrique). Les disjoncteurs différentiels assurent le même rôle mais ils protègent aussi les équipements électriques contre les surtensions.
Le Consuel vérifie également que l'installation électrique respecte la norme NFC 15-100. Ainsi, les salons de moins de 28 m² doivent obligatoirement être équipés d'un minimum de 5 prises, avec terre. Les salons plus grands, doivent en compter au moins 7.
En France, un logement de 15 ans ou plus doit faire l'objet d'une vérification de son installation électrique lorsqu'il est mis à la vente.