Environ 30% des émissions de CO2 dans le monde sont dues à la production de nourriture. En conséquences, chaque fois que l'on jette de la nourriture, c'est du CO2 émis pour rien dans l'atmosphère. Et donc un frein à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le gaspillage alimentaire engendre trois types de conséquences : environnementales, économiques et éthiques et sociales.
Les consommateurs veulent souvent se rassurer sur leur niveau de vie, et conforter leur image de bons parents prévoyants. Cela pourrait être une des raisons pour lesquelles ils achètent trop.
Le gaspillage alimentaire aggrave les externalités négatives de l'expansion agricole et de la monoculture en provoquant des pertes non justifiées de biodiversité (notamment la disparition de mammifères, oiseaux, poissons et amphibiens).
Organisez votre frigo en positionnant sur le dessus les denrées à consommer rapidement. Misez sur les produits surgelés pour éviter de jeter. Recyclez l'eau de cuisson des pâtes pour arroser vos fleurs. Préférez les fruits et légumes moches pour faire des économies, et les produits frais peu transformés.
Le gaspillage alimentaire est le fait de perdre ou jeter de la nourriture généralement destinée à la consommation humaine. Il se produit tout au long de la chaîne d'approvisionnement, de la production agricole jusqu'à la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion.
Le gaspillage représente entre 15 et 25 % sur la plupart des continents. À l'exception de l'Amérique du Nord et l'Océanie où le gaspillage alimentaire représente 42 % de toute la nourriture disponible (Lipinski et al., 2013).
L'alimentation a des impacts environnementaux importants : un tiers des gaz à effet de serre que nous produisons vient directement de nos assiettes ! Un repas génère en moyenne 3 kg de gaz à effet de serre, gaz à l'origine du changement climatique.
En bref, la réduction du gaspillage alimentaire a un impact positif et pourrait avoir comme résultat : Plus de redistribution de la nourriture pour les plus vulnérables. Une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une réduction de la dégradation des sols et des eaux.
REPORTAGE - Le gaspillage alimentaire nous concerne tous. On culpabilise souvent les consommateurs, pourtant, ils ne sont pas les plus gros jeteurs. Selon l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la première place du plus gros gaspilleur est attribuée aux producteurs.
Nous retrouvons les États-Unis en tête, avec non moins de 415 kilos par habitant, pour un total de 126 millions de tonnes d'aliments gaspillés chaque année.
Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire
La loi renforce les mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire : les grossistes dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 50 millions d'euros sont désormais concernés par les obligations de non-destruction des invendus et de don alimentaire.
Synonyme : dilapidation, gabegie, gâchage, gâchis, perte. – Familier : massacre. – Littéraire : dissipation.
Réfrigérer les restes sans tarder
Évitez de sortir en même temps l'ensemble des mets prévus. Conservez quelques aliments au frigo et ajoutez-en sur la table au besoin. De cette façon, il y aura moins de risque d'altérer la qualité des aliments en les laissant à la température ambiante trop longtemps.
La Chine est l'un des producteurs les plus prolifiques d'une liste impressionnante d'aliments : Riz. Blé Pommes de terre, laitue, oignons, chou, haricots verts, brocoli, aubergines, épinards, carottes, concombres, tomates et citrouilles.
La consommation alimentaire réfère, au sens strict, à 1) l'approvisionnement, 2) aux choix et 3) aux prises alimentaires.
Oui, les frites ! Sur la plus haute marche du podium, les croustillantes incarnent l'aliment le plus croqué au monde. Qu'elles soient en lamelles ou en bâtonnets, fines ou épaisses, frites ou au four, gratinées ou épicées, chaque pays en a tiré sa spécialité.