Ils réclament une revalorisation des salaires, fustigent les groupes de niveaux et déplorent la baisse de budget alloué à l'Education nationale. Les enseignants sont de nouveau dans la rue. À l'appel de tous les syndicats, ils sont appelés à venir manifester le mardi 19 mars.
L'augmentation des salaires, l'abandon du « Pacte enseignant » et de meilleures conditions de travail sont les trois plus citées.
Les syndicats d'enseignants appellent à une journée de mobilisation massive ce mardi, pour réclamer une revalorisation des salaires. Les organisations s'inquiètent aussi de la baisse de budget de l'Éducation nationale et fustigent le « choc des savoirs » que souhaite mettre en place l'exécutif. Par M.Lo.
Le «choc des savoirs». C'est le nom du plan de Gabriel Attal, présenté alors qu'il était encore ministre de l'Education nationale, pour réformer l'école. Les premiers décrets d'application des mesures du désormais Premier ministre sont parus au Journal officiel dimanche 17 mars.
Les revendications portent sur deux fronts : le salaire et la composition des classes.
Les profs exigent de meilleures conditions de travail, dont une augmentation de salaire. Mais le gouvernement n'est pas d'accord sur la somme à leur accorder. C'est une des raisons pourquoi des manifestations ont lieu. Les professeurs trouvent aussi qu'il devient de plus en plus dur de pratiquer leur métier.
L'absence de service fait donne lieu à une retenue égale à 1/30me de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète. La retenue est calculée sur l'ensemble de la rémunération : traitement indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités.
Les étudiants ne travaillant pas, ce droit ne leur est donc pas destiné. «D'un point de vue juridique, les étudiants ne peuvent pas faire grève. Ils peuvent pour autant décider de ne pas assister à leurs cours, ce qui est un manquement à l'obligation d'assiduité», explique Me Valérie Piau.
La cause invoquée par les élèves était la suppression des internats et le non-paiement des bourses.
Dans un communiqué transmis à l'APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais. Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l'espace universitaire.
Ils protestent aussi contre la réforme des groupes de niveau, dite réforme du « choc des savoirs ». La mobilisation entame sa deuxième semaine de grève. Face au manque de moyens chroniques, les professeurs réclament une prise de conscience du Ministère de l'Éducation nationale.
Les principaux syndicats d'enseignants ont appelé à la grève et à la manifestation le jeudi 1er février. L'objectif de cette mobilisation est de défendre l'école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, sera ce lundi 18 mars au collège Edouard Herriot de Chenôve en Côte d'Or pour apporter son soutien et échanger avec les équipes éducatives, à la suite des menaces reçues par la principale de l'établissement.
« Le taux de déperdition a presque doublé parmi les enseignants du primaire, passant de 4,62 % en 2015 à 9,06 % en 2022 ». Le taux de déperdition serait lié à trois facteurs principaux : « les mauvaises conditions de travail, le haut niveau de stress et la faible rémunération ».
Raisons des grèves des enseignants
En général, les plus importants sont les mauvaises conditions de travail dans lesquelles les enseignants travaillent, les mauvais salaires versés aux enseignants ainsi que les longues heures de travail (Gernetzky 2012 : 4).
Les lycéens ont-ils le "droit de grève" ? Le décret n° 91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves ne prévoit pas l'exercice d'un droit de grève par les lycéens. En revanche, ce texte mentionne l'obligation d'assiduité aux cours.
Faire blocus peut être un délit
Si cette démarche est assimilée à un jeu, elle peut toutefois être répréhensible aux yeux de la loi. Bloquer l'accès à des établissements scolaires et à des universités entraîne plusieurs risques.
Ces mouvements vont permettre aux lycées d'accéder à l'autonomie de parole, indépendamment des étudiants et des salariés, afin de faire entendre leurs propres revendications. Les comités d'actions lycéens (CAL) se sont développés à Paris et en Province (Nantes, Rennes, etc.).
Les avantages d’être enseignant : les congés payés
La reponse courte est oui. Au Royaume-Uni, les enseignants sont généralement employés dans le cadre d'un contrat annuel qui s'étend sur toute la durée de l'année universitaire. Cela signifie qu'ils reçoivent un salaire régulier tout au long de l'année, y compris pendant les périodes de vacances .
Puisqu'ils travaillent 200 jours par année, les enseignants sont payés pour 200 jours. Depuis 1997, la rémunération est toutefois étalée sur toute l'année, soit 26 paies. Ainsi, lorsque l'école est fermée, en raison d'un férié, de la relâche, de Noël ou de l'été, les enseignants reçoivent quand même un revenu.
Aucune disposition n'impose au directeur d'école d'accueillir les élèves. « Le droit de grève est reconnu aux enseignants du premier degré, y compris aux directeurs d'école… » (réponse du ministère à un parlementaire en date du 05/02/1996).
La désignation du chouchou passe par un respect mutuel. Cela commence par prendre le professeur comme ton égal tout en lui accordant le respect inhérent à sa position hiérarchique. Le tout c'est de lui montrer que tu le comprends, et que dans le fond tu as bien compris que lui aussi te comprenait.
C'est quoi, une grève générale illimitée (GGI)?
Dans le cas des profs des écoles publiques du Québec, il s'agit donc de toutes celles et tous ceux qui enseignent dans un même centre de services scolaires francophone.
La direction des services départementaux de l'éducation nationale gère l'organisation scolaire, les personnels, essentiellement ceux de l'enseignement primaire, la scolarité et la vie scolaire, l'organisation des examens et concours.
Le Palais de l'Élysée a annoncé, le 8 février 2024, la nomination du gouvernement de Gabriel Attal, madame Nicole Belloubet est nommée ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.