Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
La majorité d'entre-elles sont situées sur les côtes Atlantiques (31 en Nouvelle-Aquitaine) et dans l'Ouest de la France (41 en Bretagne et 16 en Normandie). La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont aussi concernées.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
1/ Les Pays-Bas.
Quelques pistes à suivre (ou pas)
On parle aussi souvent du Puy-de-Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, du cœur la Bretagne et de la Normandie, d'une partie de l'Angleterre et même de la Cordillère des Andes…
Les résultats de cette étude montrent que les températures moyennes peuvent augmenter sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur jusqu'à 2.1°C à l'horizon 2030, 3.1 °C en 2050, 5.2 °C en 2080.
La ville de Boston et ses alentours, au Royaume-Uni, seraient aussi très gravement inondés. Les villes françaises de Calais, de Dunkerque et de Saint-Omer seraient également inondées, comme le Crotoy, en Picardie, une partie du Havre, en Normandie, ou encore une grosse partie du marais Poitevin.
Dans le détail, pour la catégorie des villes, Angers détrône Annecy, leader incontesté du classement 2021 des villes où l'on vit le mieux en France.
Pour Yves Cochet, l'effondrement est « possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030 ». Il estime qu'il « n'y aura plus de voiture en 2040.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Un risque sécheresse qui se renforce également
Et ce, quelle que soit la saison. Mais c'est le « croissant argileux » - comprenez le Bassin parisien, les Hauts-de-France et le Centre-Est - qui devrait être le plus touché.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
Le Golfe de Fréjus, le petit village de Saint-Tropez.
Le Climat dans le Golfe de Fréjus est privilégié, car il est peu atteint par le mistral, protégé par les massifs de l'Esterel et des Maures. C'est dans cette région que les heures d'ensoleillement sont les plus importantes en France avec plus de 2700 heures /an.
L'étude estime que dans 50 ans, environ 30 % de la population mondiale vivra dans des zones d'extrême chaleur, d'une température annuelle moyenne de 29 degrés, comme ce n'est aujourd'hui le cas que dans les zones les plus chaudes du Sahara.
Avec 16,5 °C de température moyenne, Toulon est la ville la plus chaude de France métropolitaine, suivie de Calvi et Bastia, toutes deux situées en Haute-Corse. Cela fait certes un peu cliché, mais mieux vaut aller dans le Sud pour trouver de la chaleur toute l'année.
A l'inverse les régions les moins humides se trouvent au Sud-Est de la France, encore plus à l'intérieur des terres. Ainsi le Var et la partie ouest des Alpes de Haute-Provence (région de Digne-les-Bains) sont les endroits les moins humides de France.
En 2050, les températures avoisineront 50°C. Selon les prévisions du dernier rapport du GIEC ainsi que les recherches de Météo-France, le pays s'apprêterait à subir un réchauffement climatique sans égal. Dans trente ans, le thermomètre du Sud pourrait en effet frôler les 50° à l'ombre.
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
La Bretagne, ça nous gagne ! Nous l'avions déjà remarqué durant ces dernières périodes de canicule : la région bretonne reste assez épargnée par les vagues de chaleur. C'est plus particulièrement le Finistère qui serait plus peuplé en 2050, bouillonnant de vie culturelle – la région deviendrait même hyper touristique.