Ses principales œuvres :
Lettres philosophiques (1734), Traité sur la tolérance (1763), La Henriade (1728), Zadig (1747), Candide (1759), Micromégas (1752), L'ingénu (1767), Oedipe (1718), Zaïre (1732), etc.
Une œuvre (du latin opera : « travail ») est l'objet physique ou virtuel résultant d'un travail anthropique, c'est-à-dire réalisé par l'Homme, ou plus généralement d'interactions naturelles.
Candide est représenté principalement sous forme d'un caractère qu'il incarne. Ce caractère fait de lui l'homme qu'il est jusqu'à lui donner son nom : « Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple : c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide » (chap.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Irène est la dernière pièce de théâtre achevée de Voltaire, représentée pour la première fois sur le Théâtre-Français le 16 mars 1778. C'est une tragédie en 5 actes et en vers.
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
En 1755, bouleversé par le tremblement de terre de Lisbonne qui fait des milliers de victimes innocentes, il écrit son Poème sur le désastre de Lisbonne, qui l'inspire aussi dans son conte philosophique le plus célèbre, Candide ou l'optimisme.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire est l'anagramme d'AROUET L.J., « L.J. » voulant dire « Le Jeune », sans doute par imitation des auteurs de l'Antiquité (ex. : Pline le Jeune).
François-Marie Arouet, mieux connu sous le nom de Voltaire, est né le 21 novembre 1694 à Paris, et mort dans cette même ville le 30 mai 1778. Écrivain, dramaturge, poète, homme d'affaires, c'est surtout le plus connu des philosophes des Lumières, soit le courant de pensée qui marqua de son empreinte le XVIIIème siècle.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.