Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Trois pôles majeurs (Asie orientale, États-Unis et Europe) dominent la mondialisation grâce à leurs entreprises, leurs places financières, leur technologie et leur production culturelle et intellectuelle. Ce sont eux qui, dès les années 1980, ont impulsé la mondialisation actuelle.
En aménageant leurs territoires ainsi qu'en ratifiant les traités internationaux, ils génèrent des emplois et permet à leurs entreprises de s'intégrer dans les échanges mondiaux. Ils jouent également un rôle de régulateurs de la mondialisation en tentant d'en limiter les effets néfastes (délocalisations...).
Christian Grataloup, s'inscrivant dans une tradition remontant au moins à Fernand Braudel, a bien montré l'inscription de la mondialisation dans le temps long, celui de la géohistoire, en discernant des grandes phases de la mondialisation.
Certaines instances internationales encadrent et dirigent la mondialisation. C'est le cas de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale. Les sommets informels du G8 et du G20 tentent de coordonner les politiques économiques des États les plus riches de la planète. Les États sont également des acteurs de la mondialisation.
La mondialisation a pour but de favoriser le développement économique.
Le terme anglais "globalization" a probablement été utilisé explicitement pour la première fois dans l'article du professeur Theodore Lewitt intitulé "The Globalization of Markets", paru en mai 1983 dans la Harvard Business Review : Concernant la mondialisation, une autre question a été posée récemment.
Les principaux avantages de la mondialisation pour les pays sont une hausse de la compétitivité et de la taille des marchés, une amélioration de la productivité grâce à la diffusion du progrès technique.
La mondialisation entraîne, par la multiplication de flux de toutes sortes, matériels ou immatériels, une mise en réseau et en relation des territoires qui s'explique, en très grande partie, par les extraordinaires progrès techniques accomplis dans le domaine des transports et des télécommunications depuis le 19e ...
Introduction. Le terme « mondialisation » désigne l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche les personnes dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun.
Les grands types de flux dans la mondialisation
Les échanges = flux du commerce (marchandise et services). Les flux financiers (IDE, mouvements de capitaux, crédits,…). Les flux humains (migrations, tourisme). Les flux d'informations.
Les flux les plus importants relient les trois pôles de l'économie mondiale : l'Europe occidentale, les États-Unis, le Japon auxquels sont parfois ajoutés les Nouveaux pays industrialisés d'Asie orientale (NPIA) pour former ce que l'on appelle la Triade. La Triade représente à elle seule 90 % des échanges mondiaux.
La croissance économique mondiale et la productivité industrielle qui sont à la fois le moteur et les conséquences principales de la mondialisation ont aussi des conséquences environnementales majeures : déplétion des ressources naturelles, déforestation, destruction des écosystèmes.
Tableau de classements
Elle cite comme exemples de villes mondiales New York, Londres, Tokyo et Paris.
On désigne collectivement par «Triade» les trois centres dominants de l'économie mondiale jusqu'à la fin des années 1990, à savoir les États-Unis (USA), l'Union européenne (UE) et le Japon (JP), ou de manière un peu plus large, l'Amérique du Nord, l'Europe (occidentale) et le Japon.
Dans ce cadre limité, la mondialisation que l'on représente volontiers comme un fleuve, se heurte à de nombreux obstacles : enclavement, frontières plus ou moins perméables, diversité des langues, analphabétisme, guerres etc.
Les politiques environnementales nationales perdraient de leur portée, du fait des délocalisations d'activité. L'effet du libre échange sur la pollution serait géographiquement différencié : les émissions polluantes se réduiraient au Nord, mais augmenteraient au Sud.
Si l'on entend que la globalisation désigne avant tout un processus économique tandis que la mondialisation renvoie à une double dimension culturelle et politique, la question que soulève cet écart entre monde et globe est celle du rapport entre politique et économie.
Nées au lendemain de la découverte de l'Amérique dans l'essor du commerce transatlantique, la mondialisation s'accélère au cours du XIX° siècle et connaît une première phase d'apogée entre 1880 et 1914 sous l'impulsion des grandes puissances européennes dont le rayonnement devient planétaire.
Face à la mondialisation, l'Afrique doit tenir compte de ses objectifs les plus urgents : accélérer la croissance et le développement, et éradiquer la pauvreté, qui est non seulement lar- gement répandue, mais aussi ex- trême dans certains pays.
Conclusion. À mesure que la mondialisation a progressé, le niveau de vie (surtout lorsqu'il est mesuré par des indicateurs globaux) s'est sensiblement amélioré dans presque tous les pays. Cependant, les meilleurs résultats ont été obtenus par les pays avancés et seulement quelques pays en développement.
Les pays qui tirent profit de la mondialisation
En d'autres termes, aujourd'hui comme par le passé, les IDE sont essentiellement des investissements croisés entre pays à hauts revenus. En dehors des pays à hauts revenus, la Chine est le pays qui attire le plus d'IDE : 9 % du total mondial.
La mondialisation a accru les revenus des ménages
La mondialisation a contribué à réduire le taux d'inflation élevé des économies occidentales, permettant aux consommateurs « d'en avoir plus pour leur argent ». La mondialisation a fait progresser les salaires réels en réduisant les prix à la consommation.