Fièvre, nausées et vomissements, perte d'appétit, douleurs musculaires et articulaires peuvent être aussi les premiers signes de l'hépatite virale B aiguë. Quelquefois, l'urine devient plus sombre, les selles sont blanchâtres et la peau prend une teinte jaunâtre (c'est l'ictère ou jaunisse).
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
Traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L'efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n'est pas démontrée.
L'hépatite A a une période d'incubation (période entre l'infection et l'apparition des premiers symptômes) de 2 à 6 semaines. L'hépatite B n'apparaît qu'après 2 à 6 mois. La plupart des personnes infectées par l'hépatite A ou B ne présentent que de légers symptômes ou n'en n'ont aucun.
Il n'y a pas de signe très spécifique alertant sur une mauvaise santé du foie ; néanmoins certains symptômes comme une fatigue, une fièvre, une sensation de gêne voire une douleur abdominale à droite, des troubles digestifs, une augmentation du volume abdominal (qui se remplit de liquide appelé ascite), une coloration ...
Phytothérapie. Plusieurs plantes occidentales et chinoises peuvent s'avérer utiles en cas d'hépatite virale aiguë ou chronique : armoise capillaire ou yin chen (Artemisia capillaris) ; chardon-Marie (Silybum marianum) ; schisandra (Schisandra sinensis) ; pissenlit (Taraxacum officinale) ; réglisse (Glycyrrhiza glabra).
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
L'hépatite A est une maladie infectieuse aigüe du foie provoquée par un virus (VHA). Elle se transmet principalement par voie féco-orale ou alimentaire. Elle se distingue aussi de l'hépatite B ou C par le fait qu'elle ne devient jamais chronique.
L'overdose de paracétamol reste la première cause d'insuffisance hépatique aiguë et de greffe de foie. Médicament contre la douleur et la fièvre parmi les plus consommés en France, le paracétamol est présent dans toutes les armoires à pharmacie familiales.
L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie et peut entraîner aussi bien une affection aiguë que chronique.
L'hépatite A est une inflammation du foie provoquée par le virus de l'hépatite A (VHA). Le principal mode de propagation de ce virus est l'ingestion par une personne non infectée (ou non vaccinée) d'eau ou d'aliments contaminés par les matières fécales d'un sujet infecté.
Le virus de l'hépatite A se transmet essentiellement en consommant de l'eau souillée ou des aliments contaminés par des matières fécales. Il est présent dans le sang et les selles des personnes infectées. Il peut être véhiculé par les mains ou des aliments contaminés.
Des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une fièvre peuvent être retrouvés (en effet, l'ictère n'est pas systématique). Les symptômes ne sont donc pas spécifiques et peuvent faire penser à toutes les maladies du foie existantes.
Salive. La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer le virus, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, la salive infectieuse peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang.
Consommer l'équivalent d'un à deux grammes par jour de vitamine C contribuerait ainsi à réduire l'inflammation et les lésions des cellules du foie. Par ailleurs, les fruits rouges (myrtilles, cassis, fraise...) et les légumes crucifères (chou, cresson, choux de Bruxelles, brocoli, chou-fleur...)
En effet, dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie, où de 8 % à 10 % de la population est porteuse de l'hépatite B, elle représente l'une des principales causes de mortalité des adultes (par cancer du foie ou cirrhose). Près de 3 % de la population mondiale est infectée par le virus de l'hépatite C.
Le dépistage repose habituellement sur une prise de sang permettant de détecter des anticorps IgM et IgG spécifiquement dirigés contre le virus hépatique E. Un test RT-PCR peut aussi permettre de détecter l'ARN du virus de l'hépatite E dans le sang et/ou les selles.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
Elle repose sur certains examens biologiques une fois par an: - dosage des transaminases, - dosage des phophatases alcalines, - dosage de la gamma GT , - recherche de l'ADN sérique du VHB . En cas de toxicomanie ou d'homosexualité, il sera sage de demander une sérologie du VHD .
L'hépatite B se transmet principalement par : les relations sexuelles non protégées (orales, vaginales ou anales); le sang (sang contaminé, plaies ouvertes, partage d'aiguilles servant à l'injection de drogues); d'autres liquides corporels (larmes, salive et lait maternel).
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
Il n'existe pas de traitement permettant une guérison de l'hépatite B. S'il n'existe pas de traitement spécifique, certains médicaments sont prescrits afin de ralentir la progression de la maladie en maintenant le virus à un niveau bas et en évitant les lésions du foie.