Entre 80 et 90 décibels, des troubles auditifs sont susceptibles d'apparaître (acouphènes, légères pertes auditives,...). A partir de 90 décibels, le risque de lésions auditives est réel avec notamment la perte de cellules cilliées. A 120 décibels et plus, le seuil de douleur pour les oreilles est atteint.
Certaines études font un lien entre déficience auditive, retrait social, isolement et dépression. La gêne ressentie peut provoquer des difficultés à s'endormir. D'autres effets domino sont possibles. Le stress par exemple est un facteur de changement de rapport à l'alimentation.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Écouter de la musique peut être dangereux, si on l'écoute trop fort. À force, de graves lésions peuvent apparaître et rester sur le long terme. Sifflement et acouphènes indiquent clairement que les oreilles ont souffert de l'exposition sonore.
La musique peut avoir des effets négatifs psychologiques. Bien que la musique puisse aider à soulager le stress et l'anxiété, elle peut également causer du stress et de l'anxiété chez certaines personnes. Les effets psychologiques de la musique dépendent du genre et du contexte dans lequel elle est écoutée.
Écouter de la musique quotidiennement pendant au moins 13 minutes aiderait à lutter contre le stress.
La pratique d'un instrument permet de développer le lobe frontal et donc le cerveau procédural qui nous permet de nous organiser, de gérer notre temps. Jouer de la musique améliore aussi la motricité, la coordination et la sensibilité.
Pour le Coran, c'est essentiellement le verset 6 de la sourate 31 qui est interprété comme un interdit de la musique : « Tel homme ignorant se procure des discours futiles (lahw) pour égarer les autres hors du chemin de Dieu et prendre celui-ci en dérision.
Au-delà de la gêne, l'excès de bruit a des effets sur la santé, auditifs (surdité, acouphènes…) et extra-auditifs (pathologies cardiovasculaires…). L'amélioration de l'environnement sonore est l'une des actions phares du 4ème plan national santé environnement « Un environnement, une santé ».
Elle favorise la neurogenèse. Il s'agit du processus par lequel notre cerveau développe davantage de neurones, améliorant ainsi nos capacités cognitives. Elle libère de la dopamine qui améliore l'humeur générale. Elle peut améliorer la capacité d'attention.
1. La musique peut influencer la perception de l'effort et faire oublier l'état de fatigue. Elle influence d'abord la « perception de l'effort ».
Selon le type de musique, les chansons peuvent avoir une incidence sur : le taux de dopamine, de DHEA, de cortisol et d'autres hormones. le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la tension artérielle. le système de stress psychobiologique.
Source de réconfort pour beaucoup, et notamment pour les plus jeunes, la musique contribue sensiblement à notre bien-être, en des temps particulièrement difficiles. 87 % des personnes interrogées ont déclaré que la musique leur avait procuré du plaisir et du bonheur pendant la pandémie.
La musique améliore la capacité d'apprendre des enfants.
Les activités musicales exercent entre autres l'écoute, la mémoire, l'attention, l'organisation de la pensée et la capacité de votre tout-petit à contrôler certains comportements.
La musique est indissociable de l'affectif, de la relation à l'autre. La musique est un art très communicatif, très social. Elle procure un plaisir qui est d'ailleurs ambivalent* et qui consiste à être en soi et en même temps hors de soi, donc en dehors de la réalité quotidienne.
L'écoute prolongée de musique par le biais d'un casque ou d'écouteurs pendant le sommeil occasionnerait une altération de l'audition ou encore des acouphènes. D'ailleurs, l'OMS recommande de limiter l'utilisation des écouteurs à 1 heure par jour.
Evitez les activités bruyantes ou les lieux bruyants, dans la mesure du possible. Limitez votre temps d'exposition à des sons forts. Quand vous écoutez des sons forts (par exemple, de la musique, des concerts…), faites des pauses. Eloignez-vous de la source sonore la plus forte (ex : haut-parleurs, feux d'artifice...).
Il est désormais interdit de chanter et de jouer de la musique en Afghanistan si elle n'est pas religieuse. Alors que le communiqué des talibans consterne la scène culturelle afghane, les insurgés traquent sans relâche toute activité liée à la musique.
« Sachez que Dieu vous accorde sa miséricorde, que les instruments à cordes et chansons sont interdits dans l'islam car ils détournent de l'évocation de Dieu et du Coran, et sont source de troubles et de corruption pour le cœur.
Quels sont donc ces instruments proscrits et pourquoi? Il s'agit de la lyre, dont le prophète demande la destruction. Sa fonction est alors thérapeutique. Utilisée pour repousser les esprits mauvais qui possèdent les individus, elle aurait un pouvoir sur le monde invisible, d'où l'idée de l'interdire.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Les sons l'informent sur ce qu'il se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique.
Par exemple, l'écoute d'une musique stimulante peut engendrer une activité des muscles zygomatiques (pour le sourire) alors qu'une musique à valence négative et calme entraîne l'activation du muscle sourcilier (pour le plissement frontal). De manière générale, la musique nous permet de réguler notre état émotionnel.
La musique a des effets sur le cerveau, par exemple, elle réduit les hormones du stress, en particulier la musique jazz avec un tempo lent. Elle stimule également la sécrétion de dopamine, une hormone qui est bonne pour le bien-être en général.