La religion conduit l'homme au-delà de lui-même, en un itinéraire au cours duquel il se forge. ses fondements dans une référence universelle qui est indépendante de la volonté des hommes, autrement dit au sein d'une transcendance. Le monothéisme chrétien a ainsi édifié une montée progressive vers l'absolu.
Enfin, dans les conflits, la religion se transforme en facteur de mobilisation. C'est en son nom qu'on mobilisera, embrigadera, et galvanisera le groupe. C'est en invoquant sa défense que l'on sensibilisera les opinions, qu'on appellera à former des milices.
Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
Le sens du terme « religion » n'est pas restrictif et rien, dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou « historiques ». Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste : elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout autant que la religion au sens strict.
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
La liberté religieuse suppose la liberté pour chacun d'exprimer sa religion, celle de la pratiquer et celle de l'abandonner, dans le respect de l'ordre public. Ceci implique notamment pour l'État et les services publics la neutralité face à toutes les religions et à toutes les croyances.
La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.
Une des propriétés de la religion comme système de croyance est de fournir aux gens faisant partie d'une communauté de croyants la possibilité de se mobiliser et d'agir ensemble en établissant des liens entre foi et identité, entre foi et culture ou entre foi et nation.
La religion renforce le tissu social de la société. Comme l'a enseigné le rabbin Jonathan Sacks, « [la religion] reste le ciment de la collectivité le plus puissant que le monde ait connu. […] La religion est le meilleur antidote à l'individualisme de l'ère de la consommation.
Une guerre de religion est une guerre opposant les partisans de religions différentes.
Le philosophe de la religion, comme critique de la raison, dénonce les prétentions de l'un et l'arbitraire de l'autre. La critique de la religion rappelle ensuite au théologien qu'il porte et transmet l'Evangile dans des vases de terre.
Les communautés religieuses peuvent encourager leurs membres à partager une vie en paix et à se réconcilier. Leurs responsables jouent naturellement un rôle central. Ils sont en mesure de promouvoir des stratégies de paix inhérentes aux religions et de transmettre des valeurs religieuses encourageant la non-violence.
ATHÉE : Définition de ATHÉE.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non.
Le christianisme reste très minoritaire en Afrique du Nord, mais est devenu la religion la plus pratiquée en Afrique subsaharienne (63 %), devant l'islam (30 %) et les religions traditionnelles. Au début du XXI e siècle, l'Afrique est le continent où le nombre de chrétiens augmente le plus vite.
Cette théorie se ramène à quelques propositions : la religion est essentiellement constituée dès qu'il y a séparation du sacré et du profane ; le totémisme établissant une séparation entre le sacré et le profane est dès lors une religion, une religion sans divinité, car le totem n'est pas un dieu.
Les religions proposent une interprétation du monde qui rend celui-ci compréhensible. Mais elles structurent également la société en rendant possible la cohabitation des hommes entre eux, par l'intermédiaire d'une même croyance (la « religion » a pour origine le terme latin religare, qui signifie « relier »).
Les agnostiques s'opposent aux croyants, qui considèrent probable ou certaine et connaissable l'existence de telles divinités, mais éventuellement aussi aux athées estimant que l'improbabilité ou l'impossibilité d'existence de dieu est également inconnaissable.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public".
Chacun doit pouvoir choisir sa religion mais aucune pression ne doit s'exercer sur lui pour l'obliger à faire ce choix. Il a le droit de croire et de ne pas croire.
Dans nombre de sociétés, la place centrale des religions est largement reconnue, mais elle n'apparaît pas comme une évidence partout. La question se pose de savoir si, dans les sociétés libérales développées, la religion tient un rôle particulier ou reste, au contraire, en marge de la vie collective.