Autogamie et allogamie La pollinisation peut être de type allogame (l'ovule est fécondé par du pollen en provenance d'une autre plante) ou autogame (le pollen féconde les organes femelles d'une même fleur ou d'autres fleurs d'une même plante).
Papillons, abeilles, guêpes, mouches… ils participent tous à la pollinisation.
La pollinisation manuelle effectuée par l'Homme permet de maîtriser ces paramètres. Elle consiste en un prélèvement de pollen sur le pistil de la fleur mâle qui sera ensuite placé au cœur de la fleur femelle afin qu'une fécondation puisse avoir lieu.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
La fécondation est l'étape qui suit immédiatement la pollinisation. Elle est nécessaire pour l'obtention ultérieure des fruits.
La fleur représente l'organe de reproduction chez les plantes à fruits (Angiospermes). Les étamines produisent les grains de pollen qui contiennent les cellules reproductrices mâles, tandis que le pistil abrite l'ovule.
L'appareil de reproduction des fleurs femelles est le pistil. Il est constitué d'un stigmate (ce qui capte le pollen masculin) et d'un ovaire (où a lieu la fécondation).
La pollinisation est un mécanisme indispensable à la reproduction d'une grande majorité des plantes à fleurs de la planète. Ce processus consiste à transférer le pollen depuis l'appareil reproducteur mâle vers l'organe femelle de la fleur. Des vecteurs de pollen sont donc nécessaires pour mener à bien cette opération.
La pluie, le vent et la température vont favoriser ou diminuer la dispersion des pollens dans l'air.
Les insectes pollinisateurs
On sait que 90 % des plantes à fleurs ont besoin des animaux – des insectes pour 80 % d'entre elles – pour leur pollinisation. On qualifie ces espèces d'entomogames. La majorité des insectes pollinisateurs appartient à la famille des abeilles (solitaires ou sociales).
La pollinisation anémophile est assurée par le vent. La plante produit des quantités massives de pollen pour que le vent les transporte vers l'espèce qui leur correspond.
La pollinisation hydrophile existe chez les plantes d'eau douce submergées, comme Vallisneria, les fleurs pistillées ont de longues tiges tandis que les fleurs staminées flottent à la surface de l'eau. La pollinisation s'effectue à la surface de l'eau.
Type de pollen par période
Elle débute fin janvier ou mi-février dans le sud par les pollens de cyprès, genévrier, thuya, et continue en avril par la saison des arbres à chatons : saule, peuplier, hêtre, châtaignier, chêne, noisetier, charme, bouleau, aulne, platane.
Des drones lançant des bulles de savon peuvent servir à polliniser des arbres fruitiers, en danger face au déclin sans précédent des abeilles, selon une étude japonaise publiée le 17 juin dans la revue américaine iScience.
Au cœur des pétales des fleurs se trouvent le pistil et les étamines, qui portent le pollen. Soit les graines tombent sur le sol pour donner de nouvelles plantes, soit elles sont transportées par des agents extérieurs comme le vent et l'eau, ou certains animaux tels les chauves-souris, les oiseaux ou les insectes.
Les fleurs ont des organes reproducteurs mâles appelés étamines et des organes reproducteurs femelles appelés pistils.
La pollinisation se produit donc lorsque des pollinisateurs, comme les abeilles, prennent le pollen collant et poudreux de l'anthère d'une fleur, située à l'extrémité de l'étamine (qui est la partie mâle de la fleur), et le déposent sur le stigmate d'une autre fleur, la surface réceptive de celle-ci, la partie femelle ...
Les grains de pollen viennent des organes mâles de la fleur (les étamines). Ils contiennent les gamètes (2 par grain) qui sont les cellules reproductrices de la fleur.
Une fois déposé sur le stigmate, le grain de pollen s'hydrate et produit un tube qui pénètre dans le style et progresse jusqu'au sac embryonnaire.
La pollinisation hivernale pour les arbres et arbustes a généralement lieu de la mi-janvier à mai. Une seconde période de pollinisation est observée du milieu du printemps à l'été pour les plantes herbacées (graminées, plantain, oseille).
Le pistil : la partie femelle de la fleur qui se transforme en fruit. Le pistil est composé d'un stigmate, d'un style, d'un ovaire et des ovules (voir ci-dessous).
Quelques variétés à fleurs simples sont intéressantes comme pollinisateurs lorsque leurs fleurs ont une teinte proche de celle des arbres à polliniser. Les variétés ornementales, conduites en fuseau étroit, peuvent être entre-plantées pour remédier à un manque de pollinisateurs de pommiers.