Ethnocentrisme – Préjugé fondé sur la croyance que votre culture est supérieure. Homophobie – Préjugé visant les personnes attirées vers les personnes de leur propre genre.
Un préjugé est une opinion préconçue portant sur un sujet, un objet, un individu ou un groupe d'indi- vidus. Il est forgé antérieurement à la connaissance réelle ou à l'expérimentation : il est donc construit à partir d'informations erronées et, souvent, à partir de stéréotypes.
Quelques exemples de stéréotypes
- Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes. « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. »
À la différence des stéréotypes, qui ont une valeur de connaissance, les préjugés sont caractérisés par leur charge affective. En tant qu'at- titudes, ils constituent un jugement de valeur simple à l'encontre d'un groupe social ou d'une personne appartenant à ce groupe.
1. Jugement sur quelqu'un, quelque chose, qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne, de cette chose : Avoir un préjugé contre quelqu'un.
Un préjugé peut tout aussi bien être positif que négatif. Il peut aussi avoir un effet qui semble positif (cohésion au sein d'un groupe ou d'une société), mais qui est en fait négatif (exclusions, discriminations, dénigrements de tous les autres, xénophobie, racisme) dans une société multiculturelle.
Les préjugés se forment à partir de nos expériences, des normes et des messages reproduits par la société, ainsi que par ce qui nous a été enseigné auparavant. Ils peuvent être positifs ou négatifs et se manifestent parfois sous forme de préférence, pour ou contre quelque chose.
Jugement formé à l'avance. Synonyme : a priori, idée préconçue, idée reçue, idée toute faite, parti pris, préconception, présomption, prévention.
Dans cette optique, le préjugé peut être défini comme une attitude négative ou comme une prédisposition à adopter un comportement négatif envers un groupe ou envers les membres de ce groupe, sur la base d'une généralisation erronée et rigide.
Dans la plupart des sociétés modernes, les préjugés sont perçus comme moralement répréhensibles et la discrimination est interdite. Cette pression sociale peut contribuer au fait que certains phénomènes échappent à notre conscience.
de traitement et de chances pour tous. Déconstruire les stéréotypes suppose trois actions : prendre conscience que chacun en est porteur, désactiver le lien entre les stéréotypes et les comportements, proposer des bonnes pratiques visant à une prévention des discriminations.
Le préjugé naît dans un contexte particulier de domination, où un groupe de dominants cherche la plupart du temps à exclure, à écarter un groupe plus affaibli, des gens minoritaires. Donc on colle une étiquette pour les écarter, de façon à ne pas se confronter à l'altérité.
La première chose à faire est de reconnaître que l'on a des préjugés, même parfois inconsciemment. Il est très important de faire la lumière sur tes peurs ; tu as assurément plusieurs appréhensions et peut-être que certaines d'entre elles ne sont pas fondées.
Le préjugé est une idée reçue, reçue de son éducation, de son groupe social ou de son époque. C'est une forme de savoir malade. Il donne l'impression de savoir et comme il fait croire que l'on sait à quoi s'en tenir, il empêche le déploiement d'une interrogation réflexive.
« les personnes schizophrènes sont violentes »; « les personnes dépressives manquent de volonté, ne font pas assez d'efforts, sont paresseuses »; « les personnes anxieuses manquent de caractère et sont faibles »; « les personnes bipolaires sont difficiles à gérer et souhaitent seulement attirer l'attention ».
Les préjugés inconscients influencent notre jugement à notre insu. Par exemple, les plateaux de ces tables semblent de tailles différentes. Nous pensons cela en les regardant, mais, en fait, ils sont de la même taille. C'est ainsi que notre cerveau prend des raccourcis et que des préjugés inconscients se créent.
« Préjugé, en termes de métaphysique, c'est un jugement porté sans un examen suffisant, une préoccupation d'esprit qui se fait ou par erreur de nos sens, ou par l'opinion que nous concevons, ou par l'exemple ou la persécution de ceux que nous fréquentons. » Trévoux précise la gradation qui différencie la précipitation, ...
Faites preuve d'intention dans la déconstruction des stéréotypes et évitez de vous y fier. Vérifiez vos propres préjugés, ne les laissez pas guider vos actions et prenez le temps d'établir des relations avec des personnes issues d'autres groupes culturels.
Généralement vous pouviez dire que la meilleure façon de lutter contre les préjugés c'est : De faire usage de son esprit, d'être capable, comme dit Kant de se "servir de son entendement". Il s'agit pour cela de se libérer des "tutelles" et de faire l'effort de penser par soi-même.
apitoiement, bonté, commisération, humanité, pitié, sympathie. – Littéraire : clémence, miséricorde. Contraire : cruauté, dureté, froideur, indifférence, inhumanité, insensibilité, sécheresse.
Idée préconçue,
idée qu'on s'est faite à l'avance, sans examen critique ; jugement a priori sur quelqu'un, quelque chose.
Les préjugés inconscients sont des croyances injustes, des suppositions ou des généralisations au sujet d'une personne ou d'un groupe de personnes fondées sur des caractéristiques personnelles qui se produisent inconsciemment. Il s'agit de stéréotypes appris, involontaires et profondément ancrés.
Les préjugés accentuent les inégalités sociales, renforcent les privilèges des personnes qui ont du pouvoir, excluent et envoient dans la honte celles qui n'en ont pas. Ils brisent la communication et entraînent l'exclusion.
Depuis mars 2011, l'Assemblée générale et le Conseil des droits de l'homme ont adopté des résolutions pour lutter contre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l'incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur religion ou de leur conviction.
Etymologie : participe passé du verbe préjuger, composé du préfixe pré-, avant, et du verbe juger issu du latin judicare, rendre un jugement, juger.