Diminution des mariages, montée des divorces, augmentation des séparations, baisse du nombre d'enfants par famille, augmentation du nombre de personnes seules, éloignement des membres de la famille sont des indicateurs possibles de ruptures familiales qui conduisent, pour le moins, à la déstabiliser.
Les cinq grands facteurs de pauvreté (en tant que problème social) comprennent : l'ignorance, la maladie, l'apathie, la malhonnêteté et la dépendance.
14,8% de la population vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2018 en France métropolitaine. L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021.
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.
La pauvreté est un fléau mondial. Alimentée par les crises financières, elle est aussi le résultat d'un héritage historique (les colonies) et même des aléas climatiques. Certains pays, comme le Brésil, ont décidé de réagir et ont pris des mesures pour lutter contre les inégalités.
La pauvreté absolue et la pauvreté relative sont deux façons de mesurer la pauvreté dans un État et dans le monde. Ainsi, selon la situation économique d'un pays, il sera soit question de pauvreté absolue (extrême pauvreté) ou de pauvreté relative.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Qui est responsable de la pauvreté ? Probablement personne et tout le monde, tant est multiple la nature humaine. Il y a chez tous les êtres vivant des disparités qui n'expliquent pas la pauvreté mais la prodigieuse diversité des êtres. Et c'est une bonne chose.
Trois événements majeurs peuvent faire basculer des catégories modestes vers la pauvreté : travailler un nombre de mois inférieur dans l'année (précarité de l'emploi), se retrouver au chômage ou le retour d'un enfant au foyer familial.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Deuxièmement, les pauvres subventionnent directement et indirectement de nombreuses activités qui bénéficient aux riches 10. D'une part, ils ont longtemps soutenu les activités de consommation et d'investissement dans l'économie privée, par le biais des bas revenus qu'ils perçoivent.
«Dans l'environnement familial proche, c'est la pauvreté des parents qui fait bien souvent celle des enfants», poursuit la chercheuse. Le problème du manque de ressources matérielles se transmet d'une génération à l'autre. Et pèse lourdement sur les perspectives économiques et le quotidien des individus.
À la question du ministère des Solidarités « quelles sont les raisons qui, selon vous, peuvent expliquer que des personnes se trouvent en situation de pauvreté ? », la réponse (plusieurs sont possibles) qui arrive en tête est « parce qu'ils manquent de qualifications » pour 70 % des personnes interrogées en 2020.
La pauvreté est l'état qui ne fait pas ombre aux petits, elle leur inspire confiance. Elle valorise leur propre état et leur permet, à partir de là, d'affronter le monde. Elle les aide à puiser dans leur propre condition l'équilibre, la stabilité qui permettent d'accueillir plus pauvre qu'eux.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
Selon la définition de l'Insee, la pauvreté en France pour ses aspects monétaires concerne tous les ménages dont le niveau de vie est inférieur à une fraction donnée (50 % ou 60 %) du niveau de vie français médian tandis que la pauvreté absolue touche ceux qui ne sont confrontés à au moins cinq privations sur 13 pour ...
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
En l'an 2000, l'Organisation des Nations Unies (ONU) organisait un sommet autour de la lutte contre la pauvreté dans le monde, le Sommet du Millénaire. Durant ce sommet, huit objectifs visant à réduire la pauvreté dans le monde ont été fixés.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
La pauvreté peut se manifester de manière multiple : par la faiblesse ou l'absence d'un revenu, par un logement précaire, par une mauvaise santé, par une éducation insuffisante, par la sous-alimentation ou un environnement dégradé...
La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.