Le développement implique, en plus de la croissance, une meilleure satisfaction des besoins fondamentaux (alimentation, santé, éducation), une réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté, comme François Perroux l'a montré.
Le concept de développement désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, territoriales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Il traduit l'aspect structurel et qualitatif de la croissance et peut être associé à l'idée de progrès économique et social.
Le rôle du développement consiste à élargir les possibilités, pour chacun, de choisir la vie qui lui convient : vivre longtemps et en bonne santé, acquérir un savoir et des connaissances, avoir accès aux ressources nécessaires pour une existence décente et d'être en mesure de participer à la vie de la collectivité.
La stratégie de domination par les coûts, La stratégie d'innovation et de technologie, La stratégie de différenciation, Les stratégies de coopération.
La croissance extensive désigne l'augmentation des quantités de facteurs de production. Cette croissance permet la création de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond à l'augmentation de la production par l'intermédiaire des gains de productivité.
Plusieurs politiques de développement peuvent être mises en place pour développer l'industrie. Parmi ces politiques on peut retenir la substitution aux importations, le développement des industries industrialisantes, la substitution des exportations et la promotion des exportations.
1. La place des facteurs de production. Le développement économique d'un pays ne peut être atteint que par la disponibilité de certains facteurs de production, notamment le travail et le capital.
Contraire : baisse, chute, décadence, déclin, ralentissement, récession, rétrogradation, sclérose.
La notion de développement apparaît à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec le mouvement de décolonisation amorcé par l'Inde en 1947. Devant l'ONU, Truman (président des États-Unis) appelle les pays riches à aider au développement des nations pauvres. Apparaît ainsi la notion de pays sous-développés.
Le développement vise à l'accroissement de la richesse sociale. Mais, dans la mesure où toute accumulation durable de capital productif (bâtiment, équipements, par exemple) suppose la mise en jeu de ressources humaines adéquates, le développement exige une meilleure prise en compte des besoins fondamentaux.
Le rôle du développement consiste donc à élargir les possibilités, pour chacun, de choisir la vie qui lui convient. Ce concept dépasse ainsi largement celui de croissance économique. En effet, celle-ci n'est qu'un moyen — aussi important soit-il — d'accroître ces choix »9.
La définition retenue est souvent celle de F. PERROUX comme : « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population, qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel et global ».
Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Autrement dit, l'homme est l'acteur principal, le bénéficiaire, et la finalité du développement.
Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
Alors que la croissance est d'abord un phénomène quantitatif de nature économique, le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et démographiques de la société.
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Le développement de marchés : une offre existante sur de nouveaux marchés. Le développement de produits : proposer une nouvelle offre sur des marchés existants. La diversification : s'engager sur des domaines d'activités dans lesquels nous ne sommes pas encore présents, tant en termes d'offres que de marchés.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).