Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Remarque : Dans la proposition subordonnée relative, le pronom « que » remplace un nom (= c'est un antécédent). Remarque : Dans la proposition subordonnée complétive, « que » n'est pas un pronom : il ne remplace rien, il se trouve juste après le verbe : C'est une conjonction de subordination.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
La subordonnée complétive est une phrase enchâssée introduite par un subordonnant, qui est généralement la conjonction de subordination que. Je crains que nous soyons en retard.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
La proposition subordonnée complétive conjonctive
Elle occupe le plus souvent la fonction de complément d'objet direct (COD) ou indirect (COI) du verbe de la proposition principale : Je veux que tu viennes. La subordonnée « que tu viennes » est COD de « veux ». Je travaille à ce que le projet réussisse.
La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel est une proposition subordonnée, c'est-à-dire qu'elle dépend d'une proposition principale dont elle complète le sens. On l'appelle conjonctive, parce qu'elle est introduite par une conjonction de subordination, ou une locution conjonctive.
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but est introduite par pour que, afin que, de peur que. Ex. : Il s'adresse à un ami pour qu'il l'aide à trouver du travail. Il lui rappelle sa promesse de peur qu'il ne l'oublie.
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence peut être… introduite par les conjonctions : au point que, de sorte que, de façon que, si bien que ; Exemple : Bob est très intelligent [si bien qu'il réussit sans peine].
Une proposition subordonnée circonstancielle est une proposition qui joue le rôle d'un complément circonstanciel. Elle constitue donc un groupe facultatif et peut être supprimée de la phrase. Je travaillerai [ pendant que tu dormiras ].
La subordonnée complément de phrase occupe la fonction de complément de phrase, un constituant facultatif de la phrase de base. Pour la repérer, on peut employer les manipulations syntaxiques de l'effacement, du déplacement et du dédoublement. Je vous rejoindrai au parc s'il fait beau.
Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition. Ex : Je mange parce que j'ai faim.
Les propositions subordonnées complétives
La proposition subordonnée complétive ne remplace pas un nom mais complète un verbe grâce à une conjonction de subordination. Exemple : Je souhaite que tu ailles à l'école. Je pense que tu devrais travailler plus.
Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui : La fenêtre qui donne sur la rue est ouverte. que : Le volet que tu as repeint est sec. dont : L'homme dont je t'ai parlé arrive.
Exemple : Dès que j'aurai fini mon travail, j'irai te retrouver. On peut utiliser des outils subordonnants suivants : quand, lorsque, après que, dès que, une fois que, aussitôt que, sitôt que.
La proposition subordonnée circonstancielle de but (ou finale) exprime un résultat souhaité ou que l'on cherche à éviter. Cette proposition est introduite par une conjonction ou une locution conjonctive. Elle est toujours au subjonctif.
La subordonnée de condition introduite par si est toujours à l'indicatif. Le mode de la principale, lui, varie : si la condition est considérée comme sûre, la principale est à l'indicatif (ou à l'impératif) ; Exemple : Si tu pars, je t'accompagnerai. si la condition est incertaine, la principale est au conditionnel.
Définition de la subordonnée infinitive
La subordonnée infinitive est une proposition subordonnée complétive ; c'est à dire que la subordonnée est complément d'objet direct du verbe de la principale. La subordonnée infinitive correspond à des critères précis : Elle a son sujet propre.