Le conjoint survivant bénéficie d'un droit de jouissance gratuite sur le logement occupé à titre de résidence principale, pendant une année à compter du décès. Ce droit de jouissance concerne également le mobilier garnissant le logement.
L'option “mixte”
Cette solution permet au conjoint survivant de bénéficier du quart de la succession du défunt en pleine propriété et des trois quarts restants en usufruit. Un choix intéressant quand le conjoint se retrouve seul alors qu'il est encore jeune (moins de 50 ans) et avec des enfants à charge.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Ce "droit de retour" est une disposition légale à laquelle le défunt peut toutefois s'opposer par testament ou via une donation entre époux. Selon la règle établie, la moitié de ces biens de famille sera réattribuée aux frères et sœurs (ou à leurs descendants), l'autre moitié restant aux mains du conjoint.
Pour vous permettre de rester dans son logement, votre compagnon peut passer par un "commodat": un prêt à usage par lequel il vous autorise à user gratuitement du bien jusqu'à votre décès, même si sa propriété est transférée à ses héritiers (art. 1875 et 1879 du Code civil).
Qui hérite en présence de l'époux survivant, d'enfants nés de l'union et d'une précédente union si aucun testament ou donation au dernier vivant n'a été réalisée ? L'époux survivant hérite de 25% de la pleine propriété.
Vis-à-vis du défunt, par principe, le concubin est un tiers sans aucune protection patrimoniale, et cela, même s'ils avaient des enfants ensemble. Afin d'assurer la protection du concubin survivant, plusieurs mécanismes existent : donation, assurance vie, clause de tontine, société civile immobilière (SCI).
Les placements sont comptabilisés dans le patrimoine des époux et le conjoint vivant peut obtenir la moitié du capital présent sur le livret A. Cette partie-là est intégrée au patrimoine du conjoint restant et la seconde partie du capital, appelée l'actif successoral, va être intégré à la succession.
Vous pouvez donner à votre époux(se) la totalité de votre succession. Toutefois, si votre père et/ou votre mère sont toujours vivants, ils peuvent utiliser leur droit de retour sur les biens qu'ils vous avaient donné avant leur décès.
Est-il nécessaire de faire une donation au dernier vivant ? La réponse dépend de la situation familiale et des objectifs de chacun. Si le but recherché est de protéger son conjoint en cas de décès, une donation entre époux, tout comme un testament, offre un outil de prédilection pour majorer sa part d'héritage.
On ne peut pas retirer de l'argent sur un compte avant en décès car les sommes d'argent présentes sur un compte bancaires sont en principe comprises dans l'actif de la succession et ainsi soumises au partage entre les différents héritiers et successibles.
La donation entre époux universelle, aussi appelée « donation entre époux sans réduction automatique », permet d'aller encore plus loin. Elle confère encore plus de pouvoirs au conjoint survivant. D'une part, il pourra, à son choix, être attributaire de la totalité des biens du défunt en pleine propriété.
L'assurance-vie, au-delà d'être un placement adapté pour faire fructifier un capital et préparer sa retraite, est aussi un outil idéal pour préparer sa succession. Les sommes transmises par assurance-vie sont considérées comme « hors succession ».
La donation au dernier vivant , ou donation entre époux, est une technique souvent utilisée pour augmenter la part d'héritage du conjoint survivant. Elle permet de lui attribuer une fraction du patrimoine de l'époux décédé plus importante que celle qui lui est dévolue par la loi.
À partir de 65 ans, si une personne reçoit la rente de retraite maximale accordée cette année-là, la rente de conjoint survivant cessera définitivement de lui être versée.
Le conjoint d'une personne décédée qui a suffisamment cotisé au Régime de rentes du Québec pourrait avoir droit à la rente de conjoint survivant à partir du mois qui suit le décès. La rente d'orphelin est payable sur demande pour tout enfant de moins de 18 ans d'un cotisant admissible décédé.
Pour lui transmettre plus que ce que prévoit la loi, vous pouvez établir une donation entre époux. À votre décès, votre conjoint sera exonéré de droits de succession sur la part de votre patrimoine qui lui reviendra. Toutefois, sa part d'héritage sera réduite si vous avez des enfants.
Les frais de notaire sont à régler par chacun des héritiers
Le passage devant un notaire est néanmoins obligatoire si le défunt avait fait un testament ou une donation (une donation entre époux par exemple), s'il possédait un bien immobilier ou encore si le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €.
La donation entre époux est alors particulièrement intéressante car elle lui permettra soit de recueillir des droits en propriété plus étendus, soit d'exercer un usufruit sur la totalité de la succession, soit encore de mélanger propriété et usufruit.
Pas plus de 3 000 euros sur votre Livret A
montant doit être accessible pour des dépenses exceptionnelles (vacances) ou imprévues (dépannages). L'équivalent d'un mois de salaire, dans une limite de 3 000 euros, permet en général de subvenir à ces besoins et d'éviter les agios bancaires.
Le recours à un notaire est-il obligatoire dans le cadre d'une succession ? Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette.
Le conjoint survivant hérite de tout, à l'exception toutefois des biens que le défunt avait reçus par donation ou succession de ses ascendants (parents ou grands-parents) et qui existent toujours dans la succession. La moitié de ces biens reviendra aux frères et sœurs du défunt ou à leurs enfants ou petits-enfants.
Avec un testament, en l'absence de descendant, vous pouvez léguer tout ce que vous voulez à votre partenaire (même si vos parents sont en vie). Il n'aura aucun droit à payer, quel que soit le montant de votre succession.Si vous avez des enfants, vous pouvez par testament lui léguer la quotité disponible, par exemple.
Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)