L'urologue observe les uretères et une partie des reins. L'urétéroscopie est indiquée en cas de polypes (excroissances de tissus), calculs ou tumeurs. Cet examen urologique est également nécessaire avant la pose d'une sonde double-J ou endoprothèse urétérale, pour drainer l'urine depuis les reins.
La consultation urologique
Il vous interroge aussi sur votre symptomatologie et vous examine. Votre urologue réalise ensuite une échographie qui lui permet de voir vos reins et votre vessie ainsi que la prostate chez l'homme. Cet examen est fondamental au cours de la consultation.
Grâce au petit diamètre de l'endoscope et au recours à un gel anesthésiant, l'examen est relativement indolore pour le patient. Enfin, il est à noter que certains cystoscopes sont munis d'une petite pince, pour faire un prélèvement en vue d'une biopsie.
Pendant l'examen, l'urologue introduit d'abord l'endoscope dans la vessie par le canal de l'urètre. Malgré l'effet de l'anesthésie locale, chez l'homme, le passage de l'appareil peut être ressenti au niveau du sphincter (muscle assurant la continence urinaire) et de la prostate.
Elle consiste à remplir la vessie, explorer la perception des besoins et le comportement de votre vessie lors de son remplissage. L'examen se réalise en position semi-assise. Il nécessite de mettre en place deux sondes de mesure très fines: une dans la vessie et une autre dans le rectum.
L'examen peut être désagréable mais non douloureux. Il est important de vous décontracter au maximum. Vous devez signaler tout ce que vous ressentez pendant l'examen (besoin léger d'uriner, besoin normal d'uriner, besoin douloureux d'uriner, envie urgente...).
envies fréquentes d'uriner ou pollakiurie ; brûlures en urinant ; difficultés à uriner ; douleurs du bas du ventre ou du dos.
Le médecin urologue débute son examen clinique par une série de questions spécifiques : nombre de mictions par jour et par nuit, présence éventuelle de sang dans les urines, sensations douloureuses, nombre de grossesses…
Une cystoscopie est généralement réalisée en ambulatoire et sous anesthésie locale. L'examen ne dure généralement que cinq à dix minutes. Pour la cystoscopie, le patient est assis sur une chaise spéciale, semblable à une chaise de gynécologue, qui veille à ce que les jambes soient écartées.
Pourquoi on fait une cystoscopie
faire un suivi après avoir trouvé des cellules anormales dans un prélèvement d'urine; repérer un blocage ou un rétrécissement de l'urètre ou, chez l'homme, de la prostate; assurer un suivi après un traitement du cancer de la vessie.
En médecine, on parle généralement de polyurie lorsque le volume des urines émises en 24 heures est supérieur à 3 litres. À moins d'avoir bu de façon exceptionnelle beaucoup de liquides, une augmentation inexpliquée de la quantité d'urine doit amener à consulter le médecin.
Lorsqu'il s'agit d'un endoscope souple en fibres optiques, on parlet également de « fibroscopie vésicale ». L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen.
Cet examen nécessite l'injection de produit de contraste par voie intraveineuse. Dans certaines indications il peut être nécessaire de réaliser également une injection intra caverneuse de prostaglandine c'est à dire une injection dans la verge d'un médicament provoquant une érection.
L'uroscanner, ou uro-TDM ou uro-CT, est un examen qui permet d'observer l'ensemble de l'appareil urinaire (reins, voies excrétrices, vessie, prostate).
Un gel frais est appliqué sur la zone concernée permettant d'assurer un bon contact entre la sonde et votre peau. Ainsi, tout en déplaçant la sonde, le praticien peut effectuer son analyse grâce à la projection en temps réel des organes sur l'écran. Au cours de cet examen, l'appareil urinaire est étudié.
L'intervention n'est absolument pas douloureuse en soi mais la présence du drain interne peut être une source d'inconfort urinaire.
C'est l'examen de choix pour rechercher une anomalie de l'urètre ou de la vessie. Les indications sont multiples : l'hématurie (sang dans les urines), le suivi de tumeurs de vessie et certains troubles urinaires du bas appareil.
Les facteurs de risque de cancer de la vessie sont les suivants : le tabac, deux ensembles de substances chimiques, les amines aromatiques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, certaines infections, certains traitements, des produits présents dans l'eau de boisson.
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Oui, la consultation chez un urologue doit faire l'objet d'une prescription médicale par votre médecin traitant. Vous pouvez toujours consulter ce spécialiste sans recommandation de votre médecin référent mais avec un remboursement moins avantageux.
Les infections urinaires et l'incontinence urinaire sont les principales raisons pour lesquelles les femmes consultent un urologue. Les infections urinaires surviennent le plus souvent chez les femmes en âge de procréer.
D'autres symptômes locaux peuvent alerter le patient : des mictions plus fréquentes, des brûlures ou douleurs lors de la miction… Qu'elles soient associées ou non à des hématuries et dans le cas où elles perdurent, ces manifestations doivent inciter le patient à consulter son médecin traitant.
La pollakiurie diurne : augmentation du nombre de mictions (actions d'uriner), pendant la journée. La nycturie : besoin d'uriner qui vous réveille. L'urgenturie : désir soudain, impérieux et souvent irrépressible d'uriner. L'incontinence urinaire : fuite involontaire d'urine.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.