▶ RETENIR. ❯ La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif.
Exemple : Je te prêterai mon livre à condition que tu me le rendes demain. Pourvu que + subjonctif (condition nécessaire). Exemple : Vous pourrez voyager pourvu que la SNCF ne fasse pas de grève. Pour peu que + subjonctif (condition minimale).
La condition exprime très souvent un fait ou un état qui est indispensable pour l'accomplissement d'un deuxième, créant dans une certaine conséquence. De l'autre côté, l'hypothèse réside sur l'expression d'un fait ou d'un état imaginé, où on imaginerait ce qui passerait si l'événement avait eu lieu.
Suivies d'un infinitif, les expressions à condition que, à la condition que, sous condition que, sous la condition que, à condition de et à la condition de indiquent non pas une hypothèse, mais une condition posée d'avance : Tu peux aller à la fête, à condition de revenir avant minuit.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
L'expression de la condition - CapConcours - CC. Exprimer une condition, c'est évoquer un fait dont la réalisation est nécessaire pour qu'un autre fait se réalise. Cette notion joue un rôle essentiel dans les textes argumentatifs et explicatifs parce qu'elle permet la formulation d'hypothèses.
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
La phrase subordonnée introduite par la conjonction « si » se place librement où l'on veut dans une phrase.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
Il s'agit d'un temps simple. On le forme en ajoutant au radical du futur les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Il s'agit d'un temps composé. Il est formé de l'auxiliaire être ou avoir, conjugué au présent du conditionnel, et du participe passé du verbe.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
❯ La comparaison peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle (à l'indicatif), introduite : par la conjonction comme ou une locution conjonctive : de même que, autrement que, etc. → Il parle comme sa mère et autant que son père. → J'ai réagi autrement que je ne pensais.
Les termes et structures qui expriment la cause sont : parce que, puisque, comme, car, en effet, étant donné (que), vu (que), du fait de, en raison de, faute de, sous prétexte que, suite à, à cause de, grâce à, pour et par.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
J'aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens. Evoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent. Il a dit qu'il viendrait (conditionnel) dès qu'il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.
Pour conjuguer un verbe au conditionnel présent, on utilise le radical du futur auquel on ajoute les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Il suffit de remplacer votre conjugaison aux personnes du singulier par "nous" pour entre "ons" (futur) ou "ions". Si en remplaçant par nous "ions" sonne bien alors utilisez le conditionnel. Je mangerai du chocolat demain soir (on ne peut pas dire "nous mangerions du chocolat demain soir").
La subordonnée de condition (hypothétique) est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de condition du verbe principal dont elle dépend. Elle exprime la condition, l'hypothèse considérée comme réalisable ou non, dont dépend la réalisation du fait de la principale.
Si tu viens ce soir, tu rencontreras ma famille. D'autres conjonctions de subordination existent pour exprimer l'hypothèse : à condition que, en supposant que, à supposer que, à moins que… , suivies du subjonctif.
Les termes et structures qui expriment la conséquence sont : donc, alors, ainsi, en conséquence, par conséquent, c'est pourquoi, si bien que, de manière que, de façon que, de sorte que, si … que, tellement … que, au point de/que, à tel point que, un tel … que, une telle … que, de tels … que, de telles … que, il suffit ...
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
Le conditionnel exprime plutôt un futur hypothétique, ou un futur dans le passé : Olivier voyagerait s'il était riche. Éliane m'a dit lundi qu'elle démissionnerait vendredi, et elle l'a fait. Nous examinerons la formation du futur simple et du conditionnel présent, qui sont deux temps du mode indicatif.
La première forme du conditionnel se construit sur la structure : (condition) « If » + present simple + (conséquence) « will » + base verbale. On retrouve aussi la construction inverse : (conséquence) « will » + base verbale + (condition ) « If » + present simple.