Certains facteurs aggravent votre état de fatigue : le manque ou une mauvaise qualité de sommeil, un repas trop lourd (trop sucré ou trop gras), la consommation (même modérée) d'alcool ou de stupéfiants, la chaleur ou le froid excessif dans la voiture, la cigarette (car il y a moins d'oxygène dans l'habitacle).
La fatigue, c'est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. Une solution : toutes les deux heures la pause s'impose !
Plus la vitesse est élevée, plus le cerveau doit traiter les informations rapidement, ce qui provoque davantage de fatigue chez le conducteur. Éviter les heures où le risque de somnolence est plus important (13h-15h et 2h-5h).
Ainsi, on ressent une première baisse de la vigilance et une somnolence accrue entre 13 h et 15 h, et une seconde la nuit, entre minuit et l'aube. Cette dernière est toutefois beaucoup plus marquée (la nuit, il y a 8 fois plus de risques d'être impliqué dans un accident lié à la fatigue).
Une étude australienne incrimine les vibrations du véhicule, qui induisent un état de somnolence au bout d'une quinzaine de minutes. Peut-être parce que les ondes cérébrales se synchronisent avec elles.
Pour limiter les risques d'accident, il est recommandé de s'arrêter toutes les 2 heures et plus fréquemment encore si vous conduisez la nuit. Si vous ne souhaitez vraiment pas vous arrêter afin de ne pas ralentir votre progression, vous devez impérativement donner le volant à un autre conducteur s'il y en a un.
Repérez les premiers symptômes de somnolence
La sensation d'avoir des absences et de ne pas bien se souvenir des dernières minutes. Des raideurs ou même des douleurs dans la nuque et dans le dos. Des fourmillements dans les jambes. Le besoin incessant de changer de position, de vous passer les mains sur le visage.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Hypovigilance, n.f. : état intermédiaire entre la veille et le sommeil dans lequel l'organisme a ses facultés d'observation et d'analyse très réduites. On parle d'hypovigilance quand l'attention baisse ou est détournée pour diverses raisons...
Si le gouvernement n'hésite pas à faire la chasse à la vitesse et à l'alcool, il semble bien que l'une des principales causes soit oubliée, il s'agit de la fatigue, responsable de 30 % des accidents sur autoroute et 20 % sur routes.
Il est interdit de conduire avec un taux d'alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang (soit 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré).
Il s'agit des créneaux entre 2h et 5h du matin et entre 13h et 15h de l'après-midi. Conduire la nuit est dangereux car notre système physiologique est réglé pour qu'on dorme entre 2h et 5h du matin. Le risque d'un endormissement au milieu de la nuit est donc élevé.
S'installer convenablement au poste de conduite est primordial pour tous les usagers de la route. En effet, une bonne position de conduite permet au conducteur : d'avoir une bonne visibilité de la route et des informations dispensées sur le tableau de bord. d'avoir un accès rapide aux commandes.
Vous asseoir au fond du siège. L'avancer ou le reculer de façon à pouvoir appuyer sur la pédale d'embrayage sans avoir à déplacer le bassin et en ayant la jambe légèrement fléchie. Assurez-vous que le siège soit bien bloqué. Régler la hauteur du siège afin d'avoir une bonne visibilité en étant redressé.
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Les causes du manque d'énergie
Une baisse d'énergie, soudaine ou progressive, peut avoir des causes très variées. Elles peuvent être internes, externes, relatives à l'hygiène de vie ou à votre mode de vie. Notre alimentation influe beaucoup sur notre état de fatigue, et sur notre vitalité !
Plus longtemps vous conduisez pour vous rendre au travail, plus vous risquez de vous sentir frustré, irrité et stressé. La même chose est vrai du voyagement en train selon des recherches américaines et britanniques.
Il existe également des médicaments de phytothérapie contenant des extraits de plantes riches en caféine, telles que le caféier, le kola, le guarana, le maté ou le thé vert, ainsi que des extraits de ginseng. Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue.
*Les vitamines B (sauf B9) et le magnésium contribuent au métabolisme énergétique normal ; la vitamine B9 aide à réduire la fatigue ; la vitamine C favorise le fonctionnement normal du système immunitaire ; le zinc agit en faveur d'un fonctionnement cognitif normal.