Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants. « Lorsqu'un des réseaux de sociabilité casse, cela fragilise l'ensemble. »
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel. En l'absence d'un sentiment de soutien de la part de son entourage, les émotions et les pensées négatives sont perçues davantage.
Entre le travail, la famille et les amis, nous avons souvent une vie trépidante qui se résume à échanger avec les autres. C'est pourquoi la solitude affective nous fait peur et le silence nous effraie. Ce sentiment est humain. Notre environnement bruyant a en effet plus tendance à nous rassurer que le silence pesant.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Les effets néfaste de l'isolement sur le cerveau
Il a été prouvé que l'isolement est aussi dangereux pour la santé que l'obésité, l'alcoolisme et le tabagisme [6]. En plus d'augmenter de 60 % le risque de démence ainsi que de régression cognitive, il est associé à des niveaux supérieurs de dépression et de suicide [7].
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
La solitude est le sentiment d'être seul. Il ne dépend pas nécessairement du nombre de personnes avec lesquelles on interagit. On peut très bien se sentir seul au milieu d'une foule. Un isolement social est lié à un manque d'interaction et de relation avec les autres.
Le sentiment de solitude est une notion subjective, un ressenti, c'est l'interprétation d'une situation, parfois vécue comme un rejet ou une exclusion. On peut se sentir seul dans une foule, dans une famille, dans un couple.
La solitude, au premier abord, on peut avoir envie de la fuir. On l'associe à l'exclusion, à l'isolement, au mal-être. Si elle est subie, la solitude peut être destructive, mais lorsqu'elle est choisie, elle peut être enrichissante, aider à grandir.
L'isolement social signifie que vous n'avez pas assez de personnes avec lesquelles interagir, tandis que la solitude est la façon dont vous percevez votre situation. Quelqu'un qui se sent seul peut avoir de la famille et des amis à proximité, mais éprouve tout de même un sentiment de solitude.
L'isolement peut survenir dans notre vie à tout moment. Ce sentiment de solitude se déclenche pour diverses causes : une période de chômage, des problèmes familiaux, une addiction aux réseaux sociaux, une rupture amoureuse, une maladie... Les raisons sont multiples et ne se ressemblent pas.
Sortir prendre l'air
Mais c'est aussi le moyen le plus sûr de ne se donner aucune chance d'aller mieux et de retrouver le moral. Alors forcez-vous un peu tous les jours à sortir ailleurs qu'au boulot : aller chercher le pain à la boulangerie, faire une balade, aller prendre un verre avec une amie.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
L'anhédonie se caractérise par le fait de ne ressentir aucune émotion positive et il s'agit en réalité d'un système de défense généré par notre cerveau. L'alexithymie, en revanche, est un trouble qui rend le patient incapable de discerner ses émotions.
incapacité à prendre des décisions seul, manque d'estime de soi, anxiété et de dépression (surtout lors de rupture), comportements compulsifs.
« La solitude chronique est associée avec une confiance réduite dans les autres êtres humains. Cela peut signifier que les interactions avec les autres sont vécues comme moins positives, ce qui rend plus difficile de se lier avec les autres et exacerbe la spirale de la solitude. »
Le repli sur soi est le fait pour un individu, ou une communauté, de vivre à l'écart de la société et d'en refuser toute forme d'aide, d'assistance. Le repli sur soi induit également que l'individu (ou la communauté) refuse toute forme d'autorité extérieure à lui-même et à ses intérêts.
Ces personnes âgées sont en proie à des risques, dans un avenir plus ou moins proche : celui d'un déclin fonctionnel, de chutes, de fractures ou d'hospitalisations conduisant à la dépendance. L'enjeu de la discipline gériatrique est d'en prévenir le risque en limitant le nombre de personnes fragiles.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.