Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
L'eau, principal agent d'érosion, agit aussi bien mécaniquement que chimiquement sur les roches. Elle désagrège les matériaux les plus tendres en ruisselant. Les pierres choquées les unes contre les autres se cassent et s'usent. La mer, par le choc répété des vagues, fragmente ainsi les roches du littoral.
L'érosion désigne le déplacement de sol ou de roches sous l'action combinée de la gravité et des éléments naturels tels que le vent, la pluie, le ruissellement de l'eau ou les vagues. Ce phénomène naturel entraîne le transfert progressif de grands volumes de matière depuis l'amont des bassins versants vers l'aval.
Le phénomène d'érosion modifie la forme et l'hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux.
L'altération des roches dépend d'autres facteurs comme la température, la nature de la roche, le climat, la présence de végétation ou les activités humaines. Les variations de température ont des conséquences sur l'altération physique des roches. Elles entraînent une dilatation ou une compression des roches.
Le ruissellement est le type d'érosion le plus fréquent sur terre.
La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
Cette étude suggère que la déforestation par l'homme explique l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.
La biodiversité
De plus, la dégradation du sol provoque inévitablement une perte d'habitat pour divers espèces à la surface de la terre et dans les milieux aquatiques, où l'augmentation de la turbidité et de la pollution jouent un rôle important dans la dégradation de ces environnements.
Action par laquelle divers éléments constituant les horizons superficiels de la couverture pédologique sont enlevés par le vent, la pluie, les rivières, les glaciers.
L'érosion par l'eau qui provoque la perte de la partie supérieure du sol par ruissellement superficiel. La dégradation chimique : Perte des éléments nutritifs, pollution, acidification, salinisation ... La dégradation physique : Compaction, croute de batance, engorgement , aridification.
Lente usure, altération, dégradation.
Une conséquence directe de l'érosion induite par les pratiques agricoles est l'ablation des couches de surface les plus fertiles et donc une baisse des rendements.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
L'érosion des sols a un impact sur la qualité des cours d'eau et des zones humides. Elle emporte de nombreuses particules qui peuvent être néfastes pour la qualité des eaux. L'érosion provoque également le colmatage des rivières et des zones marécageuses par les limons entraînant des conséquences sur la biodiversité.
On oublie souvent l'exploitation des ressources géologiques non pas profondes (charbon, pétrole) mais de surface. En effet l'Homme utilise de nombreux produits issus de l'érosion ou de la sédimentation pour ses besoins. L'Homme a donc un impact sur le volume des roches naturellement déplacées.
La météorisation des roches représente la première phase de l'érosion, où l'eau joue un rôle essentiel. Elle met en œuvre des processus de natures différentes, mécaniques (fragmentation, désagrégation), chimiques (altération) et biochimiques (pédogenèse).
Le feu intervient au même titre que les méthodes culturales. Le changement de structure et surtout l'absence de structure grumeleuse conduisent à une érosion verticale ou lessivage que favorisent encore l'exposition directe au soleil et à la pluie.
4L'érosion éolienne est la résultante de l'action mécanique exercée par le vent sur la surface du sol. Elle ne se produit que lorsque la vitesse seuil est atteinte, c'est-à-dire lorsque la contrainte exercée par le vent est supérieure aux forces qui maintiennent les particules au sol.
Les deux formes d'érosion entraînent sélectivement les particules fines de la surface du sol et sont anéanties par le paillage du sol ou par une couverture végétale suffisante: ces deux processus aboutissent à l'appauvrissement en particules fines des horizons superficiels ou à son décapage dans les cas les plus ...
La terre devenant plus aride, elle se dégrade. Cela favorise les sécheresses, les incendies, la désertification, ainsi que la pollution de l'air par la mort des plantes et des arbres absorbeurs des gaz atmosphériques, responsables du changement climatique.