Les faits sociaux sont l'objet d'étude de la sociologie selon Emile Durkheim. Il s'agit de manières de faire qui s'imposent aux individus et sont extérieurs à eux. Autrement dit, ils correspondent à des éléments que la société impose aux individus.
Les deux classes de faits sociaux
Ils incluent le code juridique d'une société, sa langue, ses croyances religieuses, sa conception de la beauté, ses manières de s'habiller... Cette classe contient aussi des courants d'opinion, comme les taux de mariage, naissance, suicide, ou les tendances migratoires.
Pour Durkheim, le critère primordial de définition du fait social est la contrainte, signe d'une force transcendante par rapport aux individus, qui s'impose à eux et détermine leurs manières d'être. Sur cette définition s'ouvrent les Règles de la méthode sociologique.
Le fait social possède comme attributs fondamentaux la contrainte, l'extériorité et l'inévitabilité. Contrainte : les individus sont amenés à se soumettre à son existence, comme ils doivent se soumettre à celle de la pesanteur ou de la composition de l'air.
La sociologie
Il faut considérer les faits sociaux comme des choses, c'est-à-dire de l'extérieur, sans a priori, sans céder à l'illusion de compréhension immédiate. On reconnaît le fait social à la contrainte qu'il exerce sur les individus, souvent à leur insu.
La conception durkheimienne de la sociologie est fondée sur une théorie du fait social. Le but de Durkheim est de démontrer qu'il existe une sociologie qui soit une science objective, conforme au modèle des autres sciences, dont l'objet serait le fait social.
13Halbwachs oppose, à la position durkheimienne, l'argument suivant.
La socialisation est le fruit d'un conditionnement
Pour Durkheim, le fait social s'impose à l'individu, qu'il le veuille ou non, et non l'inverse. Le fait social est l'ensemble « des manières d'agir, de penser et de sentir » qui s'imposent à l'individu.
La maladie est un “ fait social total ” car elle mobilise différentes dimensions de la société: familial, économique, politique, éducative, professionnelle, religieuse, symbolique… Il existe aussi une évolution des rapports usagers-soignants, plus négociés.
La ville comme révélateur et analyseur social
La ville symbolise le passage à la modernité, c'est-à-dire à une société où l'individu s'impose comme figure de sens. Contrairement au village ou à la campagne, la ville est un terrain propice à l'individuation, autrement dit à la possibilité de maîtriser son existence.
Dans sa forme générale, le lien social pour Durkheim consiste dans la combinaison de deux types de relations entre les individus et la société – l'intégration et la régulation – exprimées statistiquement par deux variables liées mais autonomes.
Dans son livre Les Règles de la méthode sociologique (1895), Durkheim définit l'objet de la nouvelle discipline qu'il veut fonder comme le fait social. Il le définit comme une « manière d'agir, de penser et de sentir » extérieure à l'individu et qui s'impose à lui.
Selon Émile Durkheim toutes les sociétés humaines se développent par les mêmes stades qui vont vers une complexification croissante et une spécialisation croissante. Toutes les sociétés ont ce qu'il appelle une forme source identique.
Pour la collectivité, le mariage est une composante essentielle de la reproduction démographique et sociale : il définit des droits sur la descendance des femmes et organise ainsi la filiation ; il alimente aussi, par le jeu des alliances, les rapports politiques et sociaux entre les groupes.
Selon Max Weber, la sociologie doit devenir une étude des actions sociales ; toute action ne serait pas sociale (lorsqu'il n'existe aucune interaction physique ou mentale (intention) avec un individu). Une action sociale est celle qui un sens pour le sujet et qui est en rapport avec le comportement d'un autre individu.
Un fait est en quelque sorte un phénomène arrêté, précis, déterminé, ayant des contours que l'on peut saisir et dessiner: il implique une sorte de fixité et de stabilité relatives. Le phénomène, c'est le fait en mouvement, c'est le passage d'un fait à un autre, c'est le fait qui se transforme d'instant en instant (P.
Stress, revenu, éducation, relations sociales, environnement, travail, bagage génétique… tout ceci – et bien d'autres choses – influence notre état de santé. On appelle ces facteurs « déterminants de la santé ».
Les déterminants sociaux de la santé englobent des facteurs sociaux et économiques particuliers des déterminants généraux de la santé. Ces facteurs sont associés à la place de l'individu dans la société, que ce soit en fonction du revenu, de l'éducation ou de l'emploi.
QU'EST-CE QUI DÉTERMINE LA SANTÉ ? Le champ des caractéristiques individuelles comprend quatre catégories : les caractéristiques biologiques et génétiques, les compétences personnelles et sociales, les habitudes de vie et les comportements et, enfin, les caractéristiques socioéconomiques.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
Weber postule que la sociologie, l'histoire et l'économie sont des « sciences de la culture ». Elles doivent être étudiées selon une méthode propre. Pour Durkheim, à la différence de Weber, les faits sociaux doivent être analysés comme des choses, c'est-à-dire sur le modèle des sciences de la nature.
Emile Durkheim se rattache à la sociologie objectiviste, et holiste. - Il considère que les faits sociaux, (faits collectifs) sont extérieurs aux individus et s'imposent à lui.
Emile Durkheim conçoit deux types de solidarité : une solidarité mécanique, et une solidarité organique.