(a) Les figures de mots rassemblent les figures de diction et les figures de construction. Les figures de diction portent sur le mot isolé de tout autre mot, pour sa morphologie. Ce sont par exemple l'anagramme, le palindrome, l'apocope. Elles portent sur une altération ou un changement de la forme du mot.
Les figures de rhétorique se distinguent ainsi en figures de mots : métaphore, synecdoque, métonymie, catachrèse, etc. Les effets de sens dépendent du contexte dans lequel ces mots sont employés.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Le chiasme est une figure de style qui assemble des éléments fonctionnant en miroir : à un adjectif et un nom, répondent un nom et un adjectif par exemple. Il repose souvent sur le modèle BA/AB où A peut être un nom et B un adjectif et inversement.
Figure de rhétorique consistant à affaiblir l'expression de la pensée pour laisser entendre plus qu'on ne dit. (Par exemple le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue, dans le Cid de Corneille.)
L'oxymore, aussi appelé « oxymoron », réunit des mots de sens opposé, souvent un nom et un adjectif. La littérature classique nous a fourni les plus beaux.
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
L'anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l'urgence d'une situation (par exemple le fameux J'accuse de Zola). La répétition intervient en général en début de phrase parce que c'est ce que l'on voit en premier, mais il existe aussi une anaphore de fin de phrase.
METAPHORE : Comparaison sans outils de comparaison. EXEMPLE : L'oeil d'un homme est ... Comparaison (métaphore) : similitude entre deux termes, ressemblance ( exemple : le poète est semblable à un prince).
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
Il a pour antonyme l'hyperbole, ou plus rarement « dysphémisme ». Souvent confondu avec la litote, cette dernière s'en différencie par l'absence de volonté de rendre un terme moins choquant.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
La litote a un effet beaucoup plus fort que l'euphémisme. Alors que l'euphémisme atténue le sens pour cacher les idées déplaisantes, la litote utilise des expressions plus faibles pour évoquer plus qu'elle ne le dit.
Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie. La synecdoque consiste à donner à un mot ou un expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
La métonymie est une figure de style de substitution. On remplace un terme par un autre. Quant à la synecdoque, c'est une forme de métonymie qui donne, à un mot ou une expression, un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
On la différencie du parallélisme dit de construction en ce sens que ce dernier ne procède pas par symétrie ou inversion mais est la répétition d'une même structure syntaxique. Le chiasme correspond au schéma de type ABBA, le parallélisme au schéma de type ABAB.
L'hyperbole est la principale figure de l'exagération. Elle exagère l'expression d'une idée ou d'une réalité -le plus souvent une exagération qui tend vers l'impossible- pour la mettre en relief. Elle fait appel aux superlatifs, accumulations de mots, comparaisons… Son pouvoir évocateur frappe l'imagination du lecteur.