Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Une pratique excessive peut avoir des conséquences : sur le développement du cerveau et de l'apprentissage des compétences fondamentales : les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d'un retard de langage que les autres.
Le cerveau du bébé et du jeune enfant étant en construction, il n'a pas les mêmes capacités que nous adulte. La télévision, les smartphones, ordinateurs ou autres tablettes envoient énormément d'informations au cerveau de l'enfant que celui-ci n'est pas encore en capacité de traiter.
Les travaux de l'INSERM montrent que les enfants exposés aux écrans dès 2 ans atteignent un taux de masse corporelle supérieure à la moyenne à l'âge de 5 ans. Le premier effet sur le développement des enfants est bien sûr la sédentarité, liée au manque d'activité physique.
Pour le cerveau adulte : le premier danger lié à une surconsommation d'écrans chez l'adulte est celui de « l'attention multitâche ». Lors des activités sur écrans, le cerveau peut être attiré par des sources d'information plurielles et volatiles et aura du mal à se focaliser sur une dimension particulière.
Plus un enfant utilise un smartphone tôt, plus sa santé mentale est en danger. Ceux qui ont reçu un téléphone à 6 ans sont plus susceptibles de développer des difficultés psychiques que lorsque les parents ont attendu.
des capacités cognitives moins élevées, particulièrement en ce qui concerne la mémoire à court terme, le développement du langage et l'apprentissage de la lecture et des mathématiques; un mauvais contrôle des émotions et des comportements (agressivité, difficulté à se calmer seul et passivité);
Le psychiatre Serge Tisseron proscrit un temps d'écran supérieur à 1 h 30 min par jour pour les enfants de 3 à 5 ans et 2 heures pour les plus de 6 ans et recommande la règle du « 3-6-9-12 ».
Besoin d'utiliser l'Internet de plus en plus longtemps afin d'être satisfait. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter l'utilisation d'Internet. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de l'utilisation d'Internet.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Une consommation excessive d'écrans peut entraîner des troubles du sommeil, de la vue ou encore de la concentration. À partir de 3 ans, les émissions adaptées peuvent stimuler certaines capacités de l'enfant, comme la mémoire ou la reconnaissance des lettres de l'alphabet.
Les écrans émettent une lumière bleue qui modifie le rythme circadien en supprimant la sécrétion de la mélatonine (l'hormone du sommeil). «En gros, pour que le sommeil arrive, la lumière doit partir.
À long terme, les écrans peuvent tout de même être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux ou contribuer à favoriser la progression de la myopie.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
De 9 à 10 ans: à cet âge, les recommandations vont de 60 minutes à un temps d'écran maximal de 100 minutes par jour. À partir de 10 ans: avec les enfants plus âgés, il est possible de convenir d'une limite de temps hebdomadaire. Par exemple, une heure par semaine pour chaque année de vie, sous forme de bons médias.
Ce sont les « quatre pas » de la psychologue Sabine Duflo : pas le matin, pas aux repas, pas dans la chambre, pas au moment du coucher. Le matin, l'excitation rend moins apte aux apprentissages ; aux repas, il y a le risque de favoriser l'obésité ; et au coucher, celui de provoquer des troubles du sommeil.
Limiter le temps d'écran : des effets positifs
« Une trop grande exposition aux écrans est notamment associée à des retards dans le développement global de l'enfant, que ce soit le langage, la motricité, la capacité d'attention, la régulation des émotions ou les relations avec les autres.
C'est notamment une question de tempérament, selon l'expert en hyperconnectivité. Certains jeunes possèdent en effet moins d'autocontrôle, ont davantage besoin de valorisation sociale, sont plus impulsifs, influençables ou à la recherche de sensations fortes.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), la durée d'écran recommandée pour chaque âge est la suivante : moins de 3 ans : pas d'écran ! de 3 à 8 ans : pas plus de 30 à 40 minutes par jour ; à partir de 8 ans : pas plus de 1 heure par jour, tous supports confondus.
Les jeunes : principaux adeptes
Les jeunes sont ceux qui passent le plus de temps sur les écrans, et notamment le téléphone : 81 % des 13-19 ans possèdent leur propre téléphone portable, alors qu'ils n'étaient que 77 % en 2016. lls vont sur Internet 15h11 par semaine, en moyenne.